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10 mai 2017

J'attends patiemment. Mais c'est long. Je ricane à mon manque de patience. Je décide de me coucher dans le canapé et pourquoi pas essayer de récupérer un peu de sommeil.

Je suis dans une salle plongée dans le noir et le silence. Je suis attachée comme une étoile de mer, super la référence. Je ferme les yeux, la peur fait surface dans mon organisme, les tremblements et les larmes suivent.
Des bruits de pas se font entendre, je rouvre les yeux et Alex est devant le lit ainsi qu'Hakim.
Ils commencent tout les deux pas défaire leurs ceinture pour ensuite me battre avec.

- Amira !

Je me sens secouer, j'ouvre les yeux en grand en même temps de prendre une bouffée d'oxygène et je me jette au cou d'Idriss en laissant toute les larmes couler.
Je suis terrifiée. Je suis terrifiée par un mort et le frère de l'homme que j'aime..

- bébé calme toi. Je suis là.

Son odeur, ses caresses dans mon dos, ses mots doux m'apaise. Je vois Alain sourire, et Caro' descendre les escaliers.

- part plus jamais comme ça.

- je suis désolé.

- je sais.

Il s'écarte et pose ses lèvres sur les miennes. Il essuie mes larmes avec son doigt.

- on va vous laissez. Vient Caro' on va aller faire un tours.

- papa...

- tu n'as pas le choix jeune fille. Ça fait 10 jours que tu es enfermé et que tu as éloigné ta copine de son fiancé, donc dehors jeune fille.

Elle souffle et prend sa veste.
Je reste dans les bras d'Idriss jusqu'à vraiment me calmer.

- depuis quand t'as pas dormi ?

- 10 jours. Je refait des cauchemars et ils sont encore plus dur qu'avant, j'ai un mal de chien à me calmer.

- tu bougeais dans tout les sens.

- ouais.

- c'est toujours avec Alex ?

- on va dire que pas totalement. Il est là mais c'est pas le plus dur.

- pourquoi ?

- je ... je suis terrifiée par Hakim.

- par mon frère ?

Je quitte ses bras, et encercle mes genoux pour les coller contre ma poitrine.

- juste le fait qu'il m'est pris par la gorge ça me rappelais Alex. Alors mon cerveau a relié les deux et je suis terrifiée. Quand je ferme les yeux ils arrivent tout les deux et me battent. Je me réveille en sursaut, en pleur et j'arrive pas a me calmer.

- bébé, tu sais qu'Hakim il t'aime comme sa reuss.

- ouais, j'ai eu la preuve tient.

- il s'est pris un savon par tout le monde. Quand Sach' a appris se qu'il t'avait dit mais aussi à Caro' elle lui a gueulé de ça on a jamais entendu ça. J'ai cru revenir en arrière à faire coloc' avec Haks' et Nek'. Mais il est rentré chez lui, il dort toujours sur le canapé. Il s'en veux.

- il m'a fait du mal en disant ça. Je sais qu'il le pensait pas forcément mais ça reste encré la dedans.

Je tapote mon crâne.

- je sais.

Je pose ma tête sur son épaule et ferme les yeux.

- tu m'as manqué. Je me suis tellement inquiété. J'avais peur qu'il te soit arrivé quelque chose. Ton frère voulait pas me dire où tu étais. J'avais beau chercher où vous aviez pu vous barrez je trouvais aps.

- je suis désolé. Je crois qu'on avais besoin d'aller loin avec Caro'.

- vous allez rentrer à Paris quand même ?

- je peux pas rester ici. C'est trop de mauvais souvenir avec Alex. Y a que dans cette maison que je me sens bien.

- tu veux rentrer quand ?

- je sais pas. Je vais voir avec Caro' mais j'étouffe ici.

- ok.

Il embrasse ma tempe et je commence à somnoler sur son épaule.

- tu te souviens le soir que t'es rentré de ta soirée avec les filles ?

- mmmh.

- je le pensais se que j'ai dit.

Je me relève difficilement pour le regarder. Je fixe ses yeux et pose ma main sur sa joue, je pose mes lèvres sur les siennes.

- je veux un bébé avec toi Amira.

- après qu'on soit marié j'arrêterai la pilule.

- pourquoi pas maintenant ? On sait même pas quand on va se marier.

- je sais. Mais j'ai peur de pas être une bonne mère, j'en ai pas eu. Alors je me dit qu'en attendant encore un peu.

- ouais. Je te comprend. J'ai pas eu de père non plus mais en voyant les gars ça me donnent envie.

- je me doute. Encore un peu. Juste le temps que je me le mette dans le crâne.

- ouais. Pis t'es encore un bébé la dedans.

Je ris et il sourit, je m'endors vraiment sur son épaule.

- Cᴏᴜᴘ ᴅᴇ Fᴏᴜᴅʀᴇ -Where stories live. Discover now