poème 4

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                                                                                         Fuck off

Lorsque le soleil s'en va, me laissant là ici-bas, j'ai l'impression de me geler sur place, 

exactement comme de la glace. J'ai tellement peur que je met à trembler, en proie à mes 

pensées tourmentées. Tant de cicatrices que j'essaye de panser, tant de larmes que j'empêche 

de couler. Je me sens souvent sombrer dans cette mer de ténèbres. Ma détresse me faisant 

suffoquer au point que respirer pouvait me devenir étrangé. Dans cette bataille sans fin contre 

ce destin malsain, je pensais ne jamais m'en sortir, et même encore aujourd'hui, je peine à me 

construire. Hurler, crier, frapper,ne semblait plus qu'être des efforts vains. Car je voyais mes 

forces m'abandonner et ma volonté commençait à me quitter. Le temps passait, et je me voyait 

périr. Pourtant j'ai plus de mon batailles à mon actif que n'importe quel guerrier de l'ancien 

temps, qui serait d'ailleurs face à moi qu'un simple perdant! Des blessures ça j'en ai, marques 

laissées par la vie et l'adolescence, ennemi publique numéro un, qui flingue plus ou moins 

chacun. Mais je suis toujours debout, même à bout, face à l'adversité qui me paraît durer une 

éternité. Guerrière des temps modernes, je renvois tout dans la caverne, et vous lance mon plus 

beau fuck en l'air, riant aux éclats, car maintenant ici bas, la reine c'est moi.

poèmes au clair de luneWhere stories live. Discover now