poème 3

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                                                                                   Coup de gueule

10 ans que tu me poursuis, que tu me harcèles jour et nuit, et cela même pendant les fêtes. 

Tant de larmes ont coulées en essayant de te tenir tête, tant de tristesse et de haine qui 

reviennent dans ma tête comme une vieile rangaine. J'ai grandis pourtant depuis le début de ce 

suplice, mais je n'en reste pas moins prisonnière de cette prison de fer. L'enfers, je le connais 

déjà, torturée depuis tant de temps déjà. Les yeux et le coeur en sang, je marche tant bien que 

mal vers un avenir incertain. Mes ailes ont été arrachées, m'empêchant ainsi de m'nevoler et de 

fuir pour avoir une chance de m'épanouir. Mes plaies me brûlent un peut plus chaque nuit, me 

faisant tomber un peu plus dans l'oubli. Un corps fébrile, un âme meurtie, voilà ce qui me reste 

aujourd'hui. Plus le temps passe, plus je me lasse de cette vie qui me semble interminable. Rire 

et sourire me deviennent difficile. Qui est là à mes cotés, qui m'aidera et me consolera ou bien 

encore m'épaulera dans cette lute infernale? Le prince charmant m'a oublié, comme les amis qui semblent être des sourds nés. 

Enfermée dans une prison devenue trop petite pour moi, m'y sentant trop à l'étroit. 

Une malédiction des plus douloureuses, aussi violentes que sanglante. 

Me voilà comme Cendrillon mais sans sa marraine attachante, qui l'aide à remonter la pente.

poèmes au clair de luneWhere stories live. Discover now