Carlisle Cullen

Chapitre 11: Rochester, New York.

Il se met à rire fortement et bruyamment. Esmé et moi nous nous regardons concluant qu'il ne croit pas un mot de ce que je viens de lui dire.

- Vous êtes très spirituel monsieur. Esmé, rentre.

- Elle n'ira nul part. Nous sommes vraiment venu vous mettre en garde. Si elle rentre, je rentre avec elle.

Dis-je sur un ton assuré.

- Eh bien, rentrez tout les deux, nous allons en parler, tant bien soit il que je suis persuadé que ce n'est qu'une blague mais j'ai du temps à perdre. Si vous voulez bien me suivre...

Il ouvre sa porte en grand pour que nous puissions entrer. La maison est plutôt grande et éclairée de bougies t d'une cheminée classique. Nous nous asseyons dans les fauteuils près de la cheminée, Esmé près de moi au cas où il tenterait quelque chose sur elle. Sous ses grand airs d'homme "parfait" ce cache l'homme violent que m'a décrie Esmé, sans aucun doute cet homme aurait dû être un acteur.

- Très bien monsieur Cullen, expliquez moi comment et pourquoi je vais mourir.

Dit-il sur le ton de l'amusement.

- Je ne vais pas passer par quatre chemins monsieur Evenson, croyez moi où non ça ne changera rien à votre sort si vous ne nous écoutez pas. Moi et mon fils adoptif venons de sauver Esmé. Elle m'a expliqué qu'après votre mariage vous êtiez devenu violent et que vous la battiez, elle était tombé enceinte de vous et ne pouvant plus supporter cette vie et afin de protéger son bébé elle s'est enfuit, je ne vous dirai pas où car ça ne vous regarde pas. Mais quelques jours après la naissance du bébé, ce dernier est mort d'une affection des poumons. Sa vie ayant changé à tout jamais elle a décidé d'en finir avec sa vie et a sauté d'une falaise. Par chance, moi et mon fils étions dans les parages et je ne vous dirai encore une fois pas comment je l'ai sauvé mais je l'ai fait. Et elle nous a raconté son histoire. Mon fils adoptif aime faire la justice à sa façon et a déjà tuer beaucoup de personnes, et vous êtes le prochain sur sa liste, j'ai cru avoir réussi à l'en dissuader mais moi et Esmé avons vite constaté qu'il n'était déjà plus là et il ne peux qu'être à un endroit, ici. Nous sommes venu l'en empêcher.

Il nous regarde avec un air sérieux, je dirai même qu'il y a de la peur dan son regard.

- Et admettons que je vous crois, pourquoi ne le laissé vous pas faire la justice? Je l'admets, j'ai violenté Esmé mais je ne regrette rien.

Je ne suis pas quelqu'un de violent mais à ce moment même, ma main me démange, l'envie de le frapper est bien présent.

- Je ne fais pas ça pour vous sauver la vie, je fais ça pour préserver l'innocence de mon fils. Une fois fait, je n'hésiterai pas à vous mettre en justice.

- Je vois que tu as encore une fois bien étaler ta vie privé, Esmé. Petite gourde tu mériterais que je te frappe encore et encore jusqu'à ce que mort s'en suive!

Dit-il en s'approchant dangereusement d'elle. Je m'approche d'Esmé à mon tour.

- Vous n'allez rien lui faire. Ceci est une affirmation.

Quand soudain nous entendons une vitre se briser.

- Il est déjà trop tard pour vous enfuir, espérons que mon fils m'écoutera.

Mais au même moment Edward apparaît dans la pièce et s'empare violemment de Charles en le tenant le bras sous la gorge.

- Edward ne fait pas ça!

Dit Esmé, inquiète.

- Il vous a battu, maltraité, vous a probablement fait sentir comme une moins que rien, ce que vous n'êtes pas et vous voulez le laisser vivre? Vous le protéger encore?