Chapitre 4: La grippe espagnole.

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Chicago, 1918.

Nous sommes à présent en 1918, j'ai maintenant 255 ans. Mon père est forcement décédé et si il me regarde d'où il est il doit sûrement me haïr. En arrivant dans l'hôpital le mieux réputé de Chicago, j'entends des gens parler d'une pandémie de grippe espagnole, rare sont les patients qui y survivent et je pense que ce n'est pas la peine de mentionner que c'est très contagieux, je porte donc un masque qu'on m'a gentiment conseillé de porter. Je n'en ai absolument pas besoin mais je le porte pour ne pas éveiller les soupçons. La première guerre mondiale est terminé et il y a énormément de blessés de guerre qui attendent d'être soigné. Le personnel est surchargé du a la pandémie et aux blessés de guerre. Ils me demandent d'aider à soigner les blessés. Je pensais que la tâche serait difficile à cause du sang mais bien au contraire cela ne me dérange absolument pas. Mes compétences et mon savoir les éblouis et je suis à présent un vrai docteur.

Les semaines passent, deux patients très malade arrivent a l'hôpital. Ils arrivent à peine à marcher, un collègue et moi leur rapporte des fauteuils roulants. Mon collègue s'occupe du fauteuil roulant de la dame quand à moi celui du jeune homme qui ne dépasse sûrement pas la vingtaine. Nous arrivons dans une chambre d'hôpital, nous savons tous de quel maladie ils étaient atteint, la grippe espagnole. Je les aide à s'installer dans leur lit et on collègue s'en va.

- Bonjour, je suis le docteur Cullen, je suis celui qui va s'occuper de vous deux, vous avez été ramené ici d'urgence et vous êtes en quarantaine, vous avez attrapé le virus de la grippe espagnole, pas besoin de thermomètre pour deviner que vous êtes tout deux très fiévreux. Vous n'avez donc pas pu vous présenter, puis-je avoir vos noms pour les inscrire sur cette fiche s'il vous plait?

- Je m'appelle Elizabeth Masen, et lui c'est mon fils, Edward Anthony Masen. Anthony est son deuxième prénom.

Dit-elle d'une voix très faible et fatigué.

- Anthony est italien n'est ce pas?

Je demande en souriant tout en inscrivant leur noms sur la fiche.

- C'est exacte, nous avons des origines italiennes.

Répond Edward d'une voix tout aussi faible. Edward est un peu plus grand que sa mère et tout deux ont les cheveux de couleur bronze, comme c'est magnifique. J'ignorais que cette couleur existait auparavant.

- Puis-je vous demander votre âge?

- J'ai 38 ans, Edward a 17 ans.

Répond elle. Edward est trop faible pour parler à présent et Elizabeth fait de gros effort pour répondre à mes questions.

- Shh, ne parlez plus, vous faites énormément d'effort. Je vous explique ce qu'on va faire. Nous allons vous faire une prise de sang pour confirmer que vous avez bien le virus de la grippe espagnole, nous allons vous placer sous perfusion afin que vous puissiez vous alimenter et nous allons faire tous ce que nous pouvons pour vous soigner.

Edward c'est a présent endormit. A en juger par leur physique, ils ont l'aire tout deux très atteint et certainement en phase finale de la maladie, ce qui me désole énormément. Je ne sais pas si j'arriverai à les sauver mais je me doit d'essayer. Je m'approche d'Elizabeth et lui prend le bras afin d'effectuer la prise de sang.

- Votre peau est gelé docteur.

J'avais oublier ce petit détail.

- Votre fièvre est tellement supérieur à la norme que tout vous paraît gelé Elizabeth.

Je fais la prise de sang et lui prend la température.

- Vous êtes à 40 de fièvre...

Elle c'est endormis. Ils sont tout les eux beaucoup trop faible. Je fais la prise de sang d'Edward et lui prend la température. 40 de fièvre aussi. Pauvre homme... Il n'a rien vécu de sa vie que le voici déjà condamné à mourir. Je leur pose la perfusion et vais faire les teste moi même. Une heure plus tard le diagnostique est le même que l'hypothèse. Ils sont tout deux atteins de la grippe espagnole et sont en phase finale et il n'y a rien que je puisse faire. Je retourne les voir, Edward dort encore mais Elizabeth est réveiller. Je prend une chaise et m'installe près de son lit.

- Ne me dites rien docteur, je l'ai compris.

Me dit-elle, se qui me choque.

- Je suis vraiment désolé Elizabeth.

- Vous n'avez pas à l'être... Dites moi, dans cette hôpital a t'il eu des survivants de cette maladie?

- Pas ici, je regrette.

- Je sais que vous êtes capable de sauver mon fils. Pas médicalement...

- Que voulez-vous dire?

- S'il vous plait, sauvez le. Il est beaucoup trop jeune pour mourir... Je voulais tellement le voir réussir dans la vie, le voir heureux, j'aurai voulu avoir été le voir à une cérémonie de diplôme... J'aurai voulu le voir épouser une jolie jeune fille, le voir s'épanouir dans la vie... Vous pouvez lui donner cette chance.

Elle enlève une bague de son doigt et me la donne.

- Quand vous l'aurez sauvé, donnez lui ceci. Promettez moi que vous le sauverez, c'est ma dernière volonté.

- Je vous le promets Elizabeth, reposez vous maintenant.

Je l'aide à s'allonger et sort de la pièce. A t'elle découvert mon secret? Si oui, comment? Peu importe qu'elle l'ai découvert ou non, je lui ai fait une promesse très difficile. Je n'ai jamais mordu d'humain ou goûter leur sang. Et si je n'arrivai pas à m'arrêter et le tuer? J'eue toute la journée à réfléchir, et j'ai décidé que j'essaierai. Au couché du soleil, Elizabeth succombe à la fièvre et à la maladie qui la rongeait. J'espère qu'a présent elle ne souffre plus et qu'elle repose en paix. Edward est le prochain et il ne lui reste même plus deux heures à vivre. J'entre dans la chambre, c'est très dur de ne pas voir Elizabeth dans le lit tout près de son fils. Je ferme la chambre à clé et ferme tout les rideaux et m'assoie près d'Edward en bougeant la bague de sa mère dans la pomme de ma mains. Je reste assis pendant de longues minutes et me décide enfin, il est temps. Je m'abaisse et lui murmure à l'oreille.

" ta mère m'a demandé de te sauvé avant qu'elle ne succombe à la maladie, elle voulait que tu réussisses dans la vie, elle souhaitait pouvoir te voir diplômé et épanouie. Elle m'a demandé de t'offrir une chance de vivre pleinement. Ca va faire mal, mais je lui ai promis."

Je baisse ma tête à son cou et le mord. Le sang humain est en effet beaucoup plus appétissant que le sang d'animal. J'ai beaucoup de mal à m'arrêter mais je m'arrête finalement et je le regarde se transformer en se que je suis. Edward est officiellement sauvé et va devenir un vampire dans très peu de temps.

Carlisle CullenWhere stories live. Discover now