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Li Qing Yun : l’homme qui a vécu 256 ans



Selon la légende, Li Qing Yun, aurait vécu pas moins de 256 ans ! De 1677 à 1933, ce chercheur  en médecine chinoise, fasciné par les plantes médicinales,  aurait ainsi vécu sous le règne de 9 empereurs de la dynastie Qing.  Il aurait enterré 23 épouses et 180 descendants ! Son secret de longévité :

 Garder un cœur aussi tranquille que la tortue, marcher aussi vite que le pigeon et dormir comme le chien.

Une dépêche chinoise de Tchoung-king annonçant la mort de Li Qing Yun aurait déclaré qu’il attribuait sa longévité à la paix de l’esprit et qu’il était convaincu que tous les hommes avaient la possibilité de vivre au moins un siècle par la réalisation du calme intérieur. Il dépasse donc de loin la plus longue durée de vie confirmée de 122 ans et 164 jours de la Française Jeanne Calment.

Li Qing Yun : une vie saine et sereine

Li Qing Yun  a, durant 256 ans, adopté un mode de vie serein et singulier. Végétarien, adepte du thé aux baies de goji, il ne buvait pas d’alcool,  ne fumait pas et prenait ses repas à des heures régulières. Il se couchait tôt et se réveillait tôt. Durant son temps libre, il s’adonnait à la méditation et jouait aux cartes. Généreux et bienveillant à l’égard des faibles, tout le monde appréciait sa compagnie.

Longévité des hommes : les réponses de la science

La question de la longévité maximale de l’être humain, d’un point de vue biologique, est loin d’être tranchée. Les scientifiques ont longtemps été persuadés que la longévité humaine avait une limite biologique indépassable -environ 120 ans- sans doute programmée génétiquement au niveau de notre espèce.

Selon les recherches scientifiques de Dan Buettner, auteur de l’ouvrage « Les zones bleues : leçons pour vivre longtemps par les gens qui ont vécu le plus longtemps », les êtres humains qui vivent très longtemps effectuent des régimes, très faibles en calories, à base de légumes. La règle majeure de ces individus consiste à arrêter de s’alimenter lorsque l’estomac est plein à 80%.

Dan Buettner a également constaté que le communautarisme a une influence notable sur la longévité des hommes. Le sentiment d’appartenance à un groupe d’amis ou à une famille possédant des habitudes saines encouragerait l’être humain à vivre sainement.

Selon des chercheurs de l’université Medical School du Massachusetts, la méditation améliorerait l’humeur et ralentirait également le rétrécissement du cerveau dû au vieillissement.

Donner du sens à sa vie est également un point très important. Il s’avère que poursuivre une activité aiderait à prolonger la vie : être en activité constante  est fondamental.