FELICY, de son amour naît l'espérance

Chapitre VI

Le fameux jour, celui tant attendu par tous, celui tant redouter par toute la famille et celui tant désirer par le principal intéressé, arriva. Toute les préparatifs avait été fini dans les temps, le matin Jaylen se glissa discrètement dans la chambre de Timothy accompagné de Felicy, qui, à l'aide d'une serviette tromper dans de l'eau glacée, réveilla l'endormi, le tout nouvel adulte. Il poussa un cri d'effroi, plus de surprise que de froid. Felicy, debout devant lui affichait un sourire sadique, elle lui chanta « Happy birthday to you » et lui chuchota dans le cou «I love you » en lui faisant un furtif bisou. Puis Jaylen lui apporta le petit déjeuner dans le lit et les laissa tout les deux profiter de leur moment de complicité en toute intimité, en gardant la porte. Quand la mère voulu rentrer, Jaylen lui dit qu'il s'habillait et lui demanda de repasser plus tard. Puis il s'introduisit dans la chambre et leur dit qu'il était temps de partir. Félicy attendit donc un moment où personne ne la verrait pour s'extraire de la chambre. Puis Timothy sortit à son tour, revêtu de son plus beau costume. Le bal masqué ne débutait que le soir, il avait donc point de déguisement ce matin. Quand il se rendit dans la salle à manger, son père et sa mère se tenait là, il resta stupéfait quand ils se précipitèrent sur lui pour l'embrasser et lui souhaiter son anniversaire, le plus important de toute sa vie. Il n'était pas habituer à tant d'effusion d'amour et de marque d'affection. Sa mère habituellement si froide laissa même couler quelques larmes d'émotions.

Puis d'autre amis de ses parents arrivèrent pour le déjeuner. Ils parlèrent de l'avenir de Timothy pendant toute la durée du déjeuner, faisant des projets ambitieux, plus ennuyeux les uns que les autres, puis la discussion se mit à dévier et ses parents se mirent à imagerie avec qui ils marierait leur fils. Il voulu alors leur dire que son cœur était déjà pris, qu'il le serait toute la vie, il voulu parler pour stopper la conversation qui était maintenant partie sur les magnifiques petits enfants qu'ils prévoyait d'avoir, ils imaginaient que de petites têtes blondes coureraient bientôt dans toute la maison. Toutes ces paroles, toutes ces projets, toute ces projections dans un avenir qui n'existera jamais lui donna mal au crâne et il voulu arrêter ses parents, il voulu crier, il voulu tout avouer... mais rien, rien ne sorti de sa bouche. Sa gorge s'était soudainement nouer, il ne réussi à ne prononcer aucuns sons, tant il avait mal, mal à la gorge et mal au cœur, comme si, de savoir que se que désirait ses parents ne se produirait jamais l'affligeait, oui tout à coup il se rendait compte que tout cela ne se passerait point et cela le rendit fort triste. Comme si d'aimer Felicy l'empêchait d'être heureux, comme si la seule manière d'être heureux était celle que ses parents décrivait. Mais il vit instantanément le visage de Felicy et le seul faite de se remémorer son sourire, son regard le persuada à nouveau qu'il ne faisait point d'erreur en la choisissant elle plutôt qu'une femme « convenable » , « de son rang » qui ne s'occuperait uniquement de son apparence, qui dédaignerait ses dessin et le mépriserait pour sa trop grande humanité, sa sensibilité.  Oui c'était pour lui la seule personne au monde avec qui il pourrait être heureux. Cette seconde d'hésitation qu'il venait d'avoir, était seulement une remise en question de sa détermination à subir la colère et la déception de ses parents et l'humiliation de sa vie. Face à la fureur de la société ségrégationniste, il devrait se battre mais aussi et surtout face à la vie toute tracée que ces parents avaient méticuleusement préparés. Ce moment d'hésitation était donc l'appel de ses parents qui essayait de lui montrer la voix qu'il fallait suivre. Cette hésitation, il ne la compris point, il l'a ressenti comme si pendant un seconde, il voulait à l'abandonner pour faire se que lui dictait ses parent. Il ressenti comme s'il l'avait trahis, comme si pendant un instant il avait choisi ses parent au lieu d'elle. Et il se senti honteux, honteux d'avoir hésité, d'avoir douter des sentiment qu'il éprouvait pour elle, HONTEUX D'AVOIR DOUTER DE SON AMOUR.
Comme en cette instant il se sentait honteux, il rougit, mais ses parents crûrent qu'il s'agissait de leur discussion qui le ferait rougir. Et il le taquinèrent copieusement sur le sujet, ce qui fut pour lui insupportable. Il quitta la table pour s'enfermé dans sa chambre. Il avait besoin de réfléchir. Étonnamment toute l'excitation de la veille était tombée et son insouciance avec. Il était jeune et il pensa à son avenir avec Félicy et cela lui fit très peur , il ne savait absolument pas ce qu'il allait advenir par la suite, juste qu'un changement radical s'imposerait, quelque chose qui bouleverserai sa vie à tout jamais, qui bouleverserai sa destiné. Aujourd'hui il était adulte, mais au lieu de profiter de ce jour, il se mit à réfléchir, à réfléchir comme un homme, à réfléchir sérieusement à son avenir, comme un adulte, et surtout, tout l'enthousiasme et l'insouciance de son histoire d'amour venait de s'effacer de ses yeux, laissant place à l'incertitude. C'est cela un jour de doute. C'est le jour où tout l'innocence s'envole pour faire face à la réalité, c'est le jour où ce que l'on croit s'écroule autour de nous. Oui tout notre monde s'écroule et il ne reste que l'essentiel : l'amour, Felicy. Il se senti tomber, tomber dans le noir, dans le néant et puis il la vit, elle le rattrapa, elle le sorti de se tour et il ne vit plus qu'elle. C'est les jour de doute que l'on prend consciences de l'essentiel, le reste n'es plus que du néant. Le jour de doute, pour sortir de l'insouciance, pour rentrer dans le monde adulte. Oui le jour de son anniversaire, le jour que l'on fête, où on se laisse aller, où on se fait chouchouter, le jour que l'on adore, fut pour lui le jour de doute, fut pour lui la destruction de son insouciance, de son innocences le jour de sa naissance, le jour de ses .... ans, le jour de toute fut pour lui une renaissance. Des cendre  de l'ancien Timothy, enfant immature naquit l'homme, le responsable, l'être mûri et déterminé
Le jour de doute ...

       Bientôt sa mère interrompit son débat intérieur car la nuit était tomber, les invités arriver et le bal allait débuter. Il se changea, mit son déguisement qui lui donnait un air d'empereur et entra, conquérant dans la salle de bal, où une myriade de jeune fille l'acclamèrent, et lui souhaitèrent le bonne anniversaire. Tant de créatures sensuels pour le tenter. Une femme s'approcha de lui, elle portait une robe des temps ancien, tout son être était sensualité, c'était une tentatrice... Mais il aimait une femme, et jamais il ne la tromperait. Elle l'invita à danser, les musiciens engager par ses parents, venue de Philadelphie, tout exprès pour lui, commencèrent leur morceau. Soudain, une idée lui vint à l'esprit, il eu envi de voir Malayka, là au milieu de ses musiciens, avec sa harpe. Oui il voulut qu'elle joue de sa harpe, il voulu danser sur sa mélodie. Mais il savait que ce n'était point possible, alors il se laissa emporter par le violon, la clarinette et le piano.
La femme lui prit la main, mit l'autre sur son épaule, et ils se mirent tout deux à danser au rythme de la mélodie. C'était une valse, sa danse préférée, il connaissait par cœur la manière de danser, il virevolta avec la tentatrice, la séductrice. Les morceaux s'enchaînèrent, les femmes aussi. Le dernier morceau allait commencer pour clôturer le bal et la journée de fête. La dernière danse était une valse, la même femme revint à lui, et tout deux, enlacer, ne forment plus qu'un corps, se mirent à virevolter sur le parquet.
Puis quand les instruments de musique furent sur leur dernière note, les deux corps se séparèrent et dans l'agitation environnante, l'homme qui suscitait toute les avance de ses femmes disparu . Il y avait un banquet où tous se retrouvèrent pour souper, mais il n'y était point,elle le chercha en vint.

          Timothy s'était éclipsé tout discrètement. Il s'était rendu compte que toute ses jeune créature était venus pour le séduire et que leur seule bute était de se marier avec lui pour profiter de son argents. Il venait de comprendre que le lendemain ses parents lui demanderais laquelle de ses femme a-t-il préférer pour ensuite organiser les noces. Que toute cette mise en scène était faite pour le piéger, pour le marier. Alors soudain, prit de dégoût pour la femme qu'il tenait dans ses bras et qui prendrai bientôt la place de Felicy, il s'en détacha adroitement et sortie de la grande demeure par la porte de derrière où attendait l'élu de son cœur. Tout deux coururent main dans la main jusqu'à la cabane familiale. Là, Timothy demanda à Malayka de prendre sa harpe et de jouer un petit air joyeux. Felicy lui dit qu'elle ne savait point danser, elle ne connaissait aucuns pas de danse. Alors Timothy avec toute la délicatesse du monde lui montra comment placer ses pieds et se déhancher dans la plus classe. Puis Malayka s'installa à sa harpe et ils se mirent à danser là, juste devant la petite cabane, à l'abris de tout les regards. Et leur deux corps s'enlacèrent et n'en formèrent plus qu'un, dans une symbiose parfaite, dans une extase délicieuse, avec de la musique divine, il dansèrent toute la nuit durant.
Au petit matin, Timothy parla de sa détermination à vivre pour la vie avec sa bien aimée et Jaylen se dit qu'il était tant de trouver une solution à long terme pour qu'il puisse s'aimer en toute tranquillité. Il raccompagna Timy jusqu'à sa chambre où il s'endormit presque instantanément.