Chapitre 9 : Découvertes sur Daiky

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Cela faisait quelques heures qu'ils marchaient, se trouvant toujours dans l'épaisse forêt, les pieds couvert d'ampoules, Ciel commençait à désespérer.

-Quand est-ce qu'on arrive Steph' ! Je suis épuisée ! Cria-t-elle après ses amis loin devant elle.

-Pff...Chochotte...dans environ cinq jours ou plus si on s'arrête encore une fois. Tu es un véritable boulet. Souffla Stéphane.

-Cinq jours ? C'est une blague ? S'offusqua la jeune fille en s'arrêtant .

-Ciel, quand je disais que c'était loin, ce n'était pas à la légère. Allez avance ! Protesta-t-il s'arrêtant à son tour et la regardant avec un regard lasse. Daiky fit de même et se retourna pour regarder la jeune fille.

-Mais regarde il va faire nuit ! Je ne veux pas continuer d'avancer la nuit ! Stephane leva les yeux vers le ciel, elle avait raison. La voûte céleste s'assombrissait. À travers les feuillages, on pouvait apercevoir un magnifique dégradé passant de l'orange, au bleu, puis à un beau bleu nuit où l'on pouvait apercevoir les premières étoiles.

-C'est beau... susurra Daiky posant son sac à terre en observant ce spectacle. Puis il regarda Stephane et lui proposa de dormir sur place.

-Ah ! Enfin une bonne idée ! Merci Daiky ! Dit-elle en s'approchant d'eux.

-J'ai faim. marmonna Daiky. Je vais chercher à manger. Puis il disparut dans la forêt, la machette à la main.

Stephane posa son sac.

-Je vais chercher du bois pour faire du feu. Informa-t-il Ciel avant de disparaître à son tour.

Ciel s'assit entre les sacs de ses amis. Curieuse, elle commença à fouiller dans le sac de Daiky. Ce sac était sale, couvert de tâches de boue. À l'intérieur, les objets étaient pleins de sable, il y avait une vielle boussole, des vêtements en boule, une petite pochette pleine de nourriture, des gâteaux, des noix, quelques baies, et une gourde semblant contenir de l'eau. Il y avait aussi un carnet, recouvert de sable. Ciel enleva le sable et put lire : Carnet de bord. Curieuse, elle l'ouvrit et commença à lire.

Jour 1 : je suis parti de Dakara tôt le matin avant que la première étoile n'illumine le ciel, pour que père ne se rende pas tout de suite compte de mon absence. Quand il le saura il me cherchera, et quand il me trouvera, il me tuera. Dans mon sac, j'ai pris quelques affaires, des provisions, une protection aux ultra violet, des vêtements, un pistolet laser 3000 (très fiable) que j'ai volé à père, une lampe et bien évidement un GPS 3D de Splenberg. Je suis impatient de quitter cet endroit, je ne m'y sent pas à...

Ciel s'interrompit dans sa lecture, le soleil venait de se coucher, il était à présent impossible de pouvoir lire. Le jeune fille fouilla à nouveau dans le sac de Daiky pour trouver la fameuse lampe dont il parlait dans son carnet. Elle trouva un objet étrange dans son sac, couvert de pleins de boutons sur lesquels se trouvait des inscriptions illisibles dans l'obscurité.

-C'est ça, sa lampe ? se demanda-elle en appuyant sur un bouton.

L'objet envoya un faisceau lumineux vers le ciel puis il cria avec une voix saccadée féminine : LIEU...INCONNU... Puis il laissa place à l'obscurité et au silence.

-C'est pas une lampe ça... dit-elle déçue, elle se leva puis appuya sur un autre bouton.

L'objet se mit à vibrer et à chauffer. Soudain, il émit un nouveau rayon lumineux plus court, qui enveloppa Ciel, puis qui s'étendit. Elle était toujours dans la forêt mais par dessus le paysage, était superposé une sorte de ville futuriste. Ciel était sur une route beige, et sur les côtés de celle-ci se trouvaient de hauts bâtiments dont on ne voyait pas la fin car l'hologramme ne montrait pas plus. L'objet se mit à nouveau à parler toujours de la même façon et aussi fort : DAKARA VILLE DE BAS ÉTAGE. TRÈS PEU D'ÉVOLUTION. SURTOUT CONNUE POUR SES RASSEMBLEMENTS DE PIRATES. La machine continuait de parler, racontant l'histoire de cette ville, puis du climat. Mais Ciel n'écoutait plus, elle était dans ses pensées fixant devant elle, un bâtiment. Elle ne fit pas attention, lâcha l'objet, lorsqu'il tomba au sol, il s'arrêta de fonctionner. À la place du bâtiment se trouvait un arbre sur lequel Daiky y était adossé, sur son épaule se trouvait une demi sphère qui illuminait son visage, dans une main il tenait cinq lièvres morts attachés par les pattes. Ciel se baissa et ramassa l'objet, lorsqu'elle se releva Daiky lui arracha des mains.

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