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CHAPITRE III

Maru attendait sa sœur à l'entrée une fois de plus. Faute de bouger trop peu souvent de la maison au goût de ses parents, elle devait accompagner la benjamine où elle voulait dés qu'elle le voulait. Et gare à elle si elle ne le faisait pas correctement. Adossée au mur de l'entrée elle appela, une énième fois.

« Taiyo ! Dépêche-toi, je ne vais pas attendre toute la journée que tu sois prête pour ton amoureux.
- C'est pas mon amoureux ! Répondit sa sœur les joue rosie de gène en déboulant des escaliers.
- Comme tu veux, mais dépêches-toi. Répondis-elle d'un ton las»

Au grand damne de l'aînée, sa petite sœur de 6 ans plaisait beaucoup au garçon. On la confondait souvent avec un garçon. Cheveux court, rarement en robe, toujours couverte de poussière et un caractère sportif et légèrement tyrannique qui se mariait très bien avec celui dynamique et violent des garçon.

Le parc se situait à une quinzaine de minutes de leur maison et c'était le rendez-vous de tous les enfants du quartier. Là-bas, ces enfants se laissaient transporter dans un monde merveilleux où mille et une aventures palpitantes se déroulaient. Elle aussi, avait un rendez-vous très important avec quelqu'un au parc. Cela faisait quelques semaine déjà qu'elle essayait de lui parler. Elle se rappelais encore de la fois où elle l'avait rencontrée. 

Elle accompagnais une énième fois sa sœur et lui brûlait comme toujours les feuilles mortes traînant sur le sol. Il semblait si triste, ses yeux rouge et brillant semblable à des rubis étaient remplis de larmes refoulées. Et quand il avait aperçut qui lui lançait de long regard, le vent s'était mis à souffler si fort que ses larmes s'étaient échappées en même temps que ses sentiments. Autour de lui les feuilles mortes et calcinées accompagnait ses larmes dans un danse endiablée. Son cœur se serrait , elle pleurait. Sa sœur s'était tout de suite inquiété. Pourquoi s'était-elle mise à pleurer si soudainement ? Maru ne tint pas plus longtemps, elle accourut vers lui, lui sauta dessus en ouvrant ses bras pour lui offrir un câlin dont il se souviendra. Les larmes coulaient toujours sur leurs joues. Aujourd'hui, elle en riait. Cette situation aurait presque put être romantique si Taiyo ne lui avait pas hurlé de le lâcher quand elle avait vu que l'adolescent devenait bleu. 

Il venait tout de même à tous les rendez-vous qu'ils se donnait mais ne participait pas tant que ça à la conversation. Des mots par-ci, par là mais rien de très long. Elle devait bien avouer que son humour était plus que douteux, bien qu'il partageait quelques une de ses idées sur la société héroïque. Stain l'aurait sûrement trouvé très drôle. Elle appréciait ces moments en sa compagnie, qu'elle chérissait et lui permettait de tenir face à cet écart qu'elle s'était créer.

Cela faisait , maintenant 2 ans qu'elle avait mise en place cette théorie dans sa vie quotidienne. Difficilement, il fallait se l'avouer. Elle avait malheureusement dû faire le tri dans ses amis, gardant ceux qui arrivait à comprendre sa vision et à l'accepter et cessant tout contact avec les autres.

Taiyo avait parlé durant tout le trajet, un défaut qui agaçait beaucoup sa sœur. La plus petite envoyait de temps en temps des pics à la grande sur son manque de vie sociale. Ne manquant pas de faire ronchonner celle-ci. Le parc désormais à portée de vue, la benjamine s'enfuit retrouver ses copains. Maru resta quelques instant sur place , observant les alentours du parc. Elle se dirigea vers le garçon qui l'attendait assis au bord de l'herbe, brûlant par-ci par-là les feuilles traînant au sol.

« Yo ! Ça va ?

- Hum... »

Le garçon ne la regarda qu'un bref instant avant de se reconcentrer sur la feuille à moitié calcinée. Ne faisant pas attention à son manque de réponse, elle s'assit prés de lui. 

« Tu m'as pas répondu la dernière fois. Commença-t-elle, le garçon toujours muet. Je ne sais toujours pas ce que tu penses de ma vision du monde. Elle est intéressante, non ?