Chapitre 1

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Nous sommes début septembre, et la rentrée est l'une des seules choses à laquelle on ne veut pas avoir à faire face suite à deux magnifiques mois de vacances.

C'est à mon tour de me présenter devant la classe et surtout le visage stupide de mon nouveau professeur de maths. Il faut que je me force à rester serieuse car c'est toujours dans ces moments là qu'un fou rire se déclenche chez moi, surtout quand je m'imagine le rouge me monter aux joues. Je me lève sans aucun plaisir et commence ma tirade:

"Bonjour à tous, je m'appelle Isabel Spark, j'ai 15 ans et j'habite dans un petit village proche d'ici. Je suis arrivée pendant les vacances et espère passer une bonne année de 3ème en votre compagnie."

Je me rassied tranquillement et commence à me demander si je n'en ai pas fais de trop en voyants tous les regards de mes camarades posés sur moi.

Mon professeur prend la parole:

" - Très bien. Bienvenue parmis nous Isabel.

  - Merci, répondis-je.

  - Nicolas à toi enchaîna-t-il."

Un grand et mince garçon se leva. Il serait et déserrait les poings, suremment à cause de cette fichue peur de parler en public. Il begeya son nom "Nicolas St Clair". La cloche qui annonce la pause sonna au moment où il allait ouvrir la bouche pour ajouter son âge. Il fût sauvé par le gong.

Pendant la pause, les gens me regardaient tels des paparazzis et je les entendais souffler à leurs amis "c'est elle la nouvelle !" ou encore "elle est belle" et meme des  "elle a un bon cul". Le dernier commentaire est celui qui me plaît le moins car je trouve que malgrès mes efforts j'ai un gros fessier. J'ai toujours trouver que les garçons étaient bizarres, en effet, ils ont une notion du bon cul differente de celle des filles et donc celui qu'ils trouvent bon est pour nous gros.

Parmis les 3èmes il y a plusieurs clans. Comne d'habitude il ya celui des pétasses qui veulent se faire remarquer en roulant au lieu de marcher et qui exagèrent leur rire jusqu'à le rendre faux pour montrer que c'est bien ici que l'on pouffe. Il y a les intellosassis sur les bancs à potasser leur bouquins ou encore annoncer aux autres le nouveau 20/20 qu'ils ont eu en anglais. Vient alors le groupe des filles discrètes sanq trop l'être qui parlent de sujets et d'autres mais qui rigolent tout naturellement quand une du groupe sort une blague carambar. Je n'ai aucune envie des rejoindre ces groupes, ni même les trois ou quatre plus discrets. Je veux LA bande. Je m'avance. Ils sont sept. Sept garçons plus beaux les uns que les autres, ils ont l'air sympas et acceuilants. Je continue de marcher la tête baissée sur mon téléphone et ce qui devait arriver arriva. Je culbute une persone et je laisse mon téléphone m'echapper des mains.

Désertée.. ~ En pause ~Where stories live. Discover now