Sabrina ! quand Dieu appel [ Terminé] ( CORRECTION)

1.

__la soirée est à quelle heure déjà ? Comme ça je me prépare .

Delphine me jette un bref coup d'il avant de reporter son regard sur son téléphone.

Elle : 22h... Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, les filles.

Moi : Pourquoi ça ne serait pas une bonne idée ?

Elle a toujours été un peu étrange. De toute façon, je savais qu'elle allait sortir quelque chose de négatif. C'est toujours la même rengaine avec elle. Elle trouve toujours le mal là où il y a du bien.

Elle : Les boîtes de nuit et tout, je ne pense pas que ce soit bien.

Sara : Ne commence pas encore avec tes manières de chrétienne prude. Tu n'es pas vierge, alors arrête.

Elle : Peut-être, mais c'était avant que je rencontre Jésus. Maintenant, toute chose est devenue nouvelle pour moi.

Je ris un instant ! Cette fille commençait sérieusement à me taper sur les nerfs avec sa prétendue religiosité chrétienne. Mais je dois avouer que c'est la meilleure amie que j'aie jamais eue. Mais parfois, c'est agaçant de toujours recevoir des leçons de morale.

Sara : Alors, tu es redevenue innocente ?

Moi : Laisse-la, chacun a le droit de choisir sa vie. Si elle veut rester seule chez elle comme une recluse, c'est son problème, voyons.

Elle : Sabrina, tu sais que Dieu t'aime ?

Moi : Tout le monde m'aime, tu le sais ça ?

Sara : Bien dit !

Elle : Mais tout le monde finira un jour par ne plus t'aimer quand tu te retrouveras sans rien. Mais Dieu, avec ou sans argent, t'aimera toujours.

Moi : C'est beau. Tu as de la chance d'avoir quelqu'un qui t'aime au point de vouloir se sacrifier. Profite-en et arrête de vouloir partager ! L'amour d'un homme, ça ne se partage pas avec sa meilleure amie, tu sais.

Sara : Pourquoi ne demandes-tu pas à ton cher père du ciel de te trouver un homme, un travail, sans manquer d'argent... Parce que pour une Princesse céleste comme toi, ce n'est pas digne d'être aussi pauvre.

Moi : Tu exagères !

Oui, j'étais la seule à parler mal à Delphine. Il était hors de question que Sara lui parle mal en ma présence. Je lance un regard à Delphine et tout ce que je peux y voir, c'est une grande tristesse et une grande déception. Je ne sais pas, mais je n'aime pas la voir aussi malheureuse. Mais d'un côté, il faut qu'elle arrête de croire en cette fausse légende.

Elle se lève après avoir longuement réfléchi.

Delphine : Tu sais où me trouver si tu as besoin d'une amie en qui tu veux te confier.

Elle lance un regard glacial à Sara !

Delphine : Et surtout, n'oublie pas que choisir ses amies, c'est comme choisir son destin.

Elle dit cela avant de quitter la chambre, me laissant seule avec Sara. Ça me fait un peu de peine, mais je ne suis pas du genre à me laisser abattre par des histoires de relations. Tant mieux, elle et moi, on n'était pas du même monde de toute façon.

______________________________

A suivre !