Dysphorie, tu es là ?

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1er juillet.
Début du mois de juillet.
Ça ne voulait peut être pas dire grand chose pour certain•es.
Mais pour Matthew, c'était à chaque fois un cauchemar les fins et débuts de mois.
Pourquoi ? Parce que Matthew avait ses règles.
Et à chaque fois qu'iel les avait, la dysphorie revenait.

Ce lundi matin, il a pleurer. Tout simplement.
Il a pleurer toutes les larmes de son corps.
Pourquoi ? Parce que Matthew avait beau essayait de se convaincre, iel avait une poitrine et non un torse.
Bien sûr, le corps ne définit pas ce que l'on est, iel le savait assez il le répéter souvent contre les personnes transphobes.
Mais parfois Matthew... avait du beaucoup de mal à s'en convaincre.
Il ne voyait que son corps. Il l'aimait et en même temps le détestait.
C'était compliqué.

Donc il a pleurer. Tout seul. Dans la grande maison ou habitait son géniteur.
Il a pleurer jusqu'à suffoquer, jusqu'à ce que les larmes se tarissent.
Et puis quand tout fut calme, que son rythme cardiaque revint à la normale et que son souffle se soit stabilisé, il est aller manger. Seul. Dans la cuisine.
Seul après sa crise de dysphorie.

Ouais, juste une journée normale de dysphorie, quoi.

MatthewWhere stories live. Discover now