« Jamilah: Mariée de force à mon ennemi. » [I]

Partie 3

...1- lui c'est Karim.

Je l'ai regardé attentivement.

- attends, je me rappelle de toi.

Layanah- tu le connais?

- oui, on était au même lycée ensemble. Rappelez vous, quand on était en seconde, il faisait terminale.

Layanah- ah bon? Je ne me rappelle plus.

- et même que son surnom c'était Rimka le bronzé.

Jaya a pouffée de rire.

Jaya- je me rappelle de lui, il se la pétait trop à l'époque.

- il se la pète toujours apparemment.

Layanah- n'empêche qu'il a beaucoup changé physiquement.

- c'est un détail ça.

On regarde Karim qui nous observait silencieusement, avec les sourcils haussés.

Karim- sinon, t'es libre la petite-soeur à Amine?

- elle s'appelle Jamilah. Et non, désolée, je n'ai pas que ça à faire moi.

...- et tes potes, elles en disent quoi?

Jaya- je suis libre moi.

Elle doit toujours faire la folle dans ce genre de moment.

- allez c'est bon là on rentre, je suis fatiguée.

Layanah- depuis le temps que j'attends ça. En baillant.

On se lève de nos bancs pour se diriger vers la sortie.

Mais j'ai ressentie une main saisir mon bras de force.

Karim- depuis tout à l'heure j'te parle, tu fais genre.

- je t'ai dis que je n'ai pas que ça à faire garçon. Trouves toi autre chose à faire.

Je me suis détachée de son emprise en dégageant ses mains, et nous sommes parties en le laissant en plan là.

On s'est dirigé vers le parking avec les filles.

Layanah- attends, c'était lui ton crush du collège?

- qui Rimka le bronzé? Mdr, même pas. C'est juste sa personnalité qui m'amusait.

Jaya- tu baissais la tête quand tu passais à côté de lui.

- jamais.

Jaya- t'étais stupide au collège quand même.

Je roule des yeux, puis on monte dans la voiture.

Les jours qui ont suivis, j'apercevais Karim tout le temps dans mon quartier.

Il arrivait même que je l'évitais, parce qu'il était trop... je ne sais pas comment expliquer ça.

Il ne s'empêchait pas de me poursuivre à chaque fois qu'il me voyait.

- tu veux quoi encore?

Karim- je voulais juste t'aider à porter tes courses, apparemment tu galères.

- je ne galère pas, je m'en sors.

J'ouvre la porte de l'immeuble puis accède au hall.

Mais il m'a suivi après.

- tu veux quoi encore?

Karim- rien, juste t'accompagner.

- c'est mieux que tu retournes où t'étais avant.

Les portes de l'ascenseur se sont ouvertes, sur mon frère et ses deux potes.

Ils posent leur regard sur moi, avant de regarder Karim.