Jérémy: Tu ne souries plus comme ça.

Il pointa une photo ou j'étais assise à la mer regardant le ciel. Un grand sourire était à mes lèvres et je paraissais croquer la vie à pleine dent. La seule bonne époque de ma vie avant qu'elle devienne difficile.

Je mis mes mains sur mes hanches et commençait à me relater le séjour passé là-bas, à la mer.

Moi: Ah bon... ?

Jérémy: C'est évident... Je ne te vois pas sourire souvent comme cela.

Je souris face à sa réplique et me retourne vers lui. Je souris vraiment, le simple fait qu'il s'occupe de moi et pense à moi de cette façon me donne pleins de petits papillons dans l'estomac.

Moi: Tu me fais sourire comme ça Jérémy. Je suis autant heureuse d'être avec toi qu'en ce moment-là quand mon père et ma mère étaient encore ensemble. Evidemment, les années qui ont suivi était un vrai cauchemar mais maintenant, tu es là. Mais maintenant, je n'ai plus d'espoir maman parle tout le temps d'Élaijah.

Je me dirigeai alors vers mon lit et m'assoupis dessus d'un geste las. Jérémy me regarda surpris et s'approcha de mon lit.

Jérémy: Elaijah ?

Moi: Ouais, tu sais son nouveau copain.

Jérémy: Tu ne l'aimes pas c'est ça ?

Sa voix était douce et il caressait le dos d'un geste doux.

Moi: Non... C'est pas ça. Mais j'aimerais que tout redevienne comme avant. Et je me rends compte que rien ne sera pareille.

Il me prit le visage et planta ses yeux verts dans les miens. Il sourit un petit peu et me caresse la joue.

Jérémy: Tout peut arriver dans une vie Kaissya. C'est vraie rien ne redevient comme avant mais tout peut s'arranger. Tout comme moi, regarde je t'ai rencontré.

Il voulut m'embrasser mais je tournais la tête d'un air triste. Il me regarda d'un air interrogatif.

Moi: En parlant de cela, tu es toujours marié.

Je l'entendis souffler fortemet et il passa une main dans ses cheveux après avoir rouler les yeux.

Jérémy: On en a déjà parler Kaissya. Tu sais ce qu'il en ait. On fait des démarches, je te signale.

Moi : Je sais.

Il humidifia ses lèvres et croissa les bras sur sa poitrine en fronçant ses sourcils.

Jérémy : Alors pourquoi ces questions. Tu sais très bien que je t'aime... non ?

Il me prit le bras enfin et ses bras touchaient les miens. Je ressentis la chaleur que j'avais quand je suis avec lui. Cette sécurité qu'il me donne est au dessus du naturel.

Jérémy : Je t'aime, tu sais.

Je le regardais tendrement et son air désespéré me fit mal au coeur. Bien sûr que je savais qu'il m'aime mais comme je suis un être humain. Je doute parfois.

Moi: Je t'aime aussi.

Il sourit et me fit un bisous sur la joue avant de se mettre à dos plat sur mon lit, toujours le sourire aux lèvres.

Jérémy: Je suis content que ta mère me fasse confiance.

Je partis donc vers la fenêtre.

Moi: Viens, je vais te montrer mon endroit préféré sur le toit.

Je montis sur les tuiles de celui-ci et arriva tout en haut. La vue était juste magnifique bien qu'il avait beaucoup de voitures mais pendant la nuit. C'était magique. Jérémy vint s'assoir à côter d'un air nerveux.

Jérémy: Tu n'as pas peur ici ?

Moi: Non, je suis habituée. Je viens souvent ici quand je suis triste. Je raconte mes secrets, ma journée. Et à présent je veux que cet endroit nous appartienne. Dis ce que tu veux . . .

Jérémy: Kaissya, je ne sais pas ...si...enfin...je suis trop vieux...tu vois.

Je fronçais les sourcils et roulait les yeux. Je lui offre mon endroit et lui, il pense à son stupide âge.

Moi: Comme tu veux. Je pensais que ça allait te soulager. Raconte-lui tes soucis, ton passé ....et on est jamais trop vieux pour ça. Alors lance-toi. C'est important.

Jérémy me regarda quelques secondes et puis dirigea son regard vers le ciel. Il ferma les yeux et me prit une main.

Jérémy: Je regrette d'avoir tuer mon fils, d'avoir été un père irresponsable et ignoble. Mais si je n'avais eu cette accident, je ne rencontrerais pas la personne à qui je tiens le plus au monde. Comment puis-je faire...pour me pardonner.

Il ne regardait plus le ciel, à présent. Ses yeux étincellant se plantaient dans mes yeux et comme toujours je m'y perdais. Il approcha sa tête de la mienne et on s'embrassa tendrement jusqu'à ce qu'on ait failli tomber.

Moi: On devrait peut-être aller dans la maison, il fait froid dehors et on risque de tomber lui dis-je en passant ma main dans ses cheveux.

Jérémy: Il vaudrait mieux dit-il avec le plus grand des sourires.

On descendit donc du toit et nous sommes retournés.Je me déshabillai (oui devant lui, il m'avait déjà vue nue et en serviette donc, je devais pas me gêner hein ) Donc je me déshabillai et je rentrai dans mon lit. Il se mit a côté de moi, me carressant les cheveux.

****

Maman devait sûrement être entrain de rire aux éclats avec Elaïjah. Mais je la comprenais. Si elle me laisse être avec Jeremy, elle avait le droit d'être heureuse avec Elaïjah. Quoi que ce type, je le touvai toujours aussi louche.

On ne parlait toujours pas dans la chambre, comme d'habitude, juste ce silence nous donnait du bonheur l'un à l'autre.

Je n'étais jamais tombé amoureuse comme cela. Maman avait-elle eu cette impression aavec le papa de Jeremy ? Et s'il me faisait la même chose, que deviendrai-je ? Je chassai cette idée de ma tête. Jérémy ne me ferait jamais cela, non ?

Moi: Jérémy ?

Jérémy: Oui.

Moi: Et si un jour, ça se passait comme ton père ?

Le visage de Jérémy devint tout rouge.

Il arrêta de me caresser les cheveux.

Jérémy: Tu oses me comparer a ce type ?

Moi: C'est juste une question Jérémy, je...

Jérémy: C'est un salaud ! Kaissya, je le déteste. Tu crois que j'oserais te faire ça ?

Moi: Jérémy, c'était une simple question...Calme-toi !

Jérémy: Ne me compare plus jamais à mon père ! JAMAIS !

Moi: C'est d'accord.

Puis il y eut un grand blanc dans la pièce.

Jérémy: Je pense que je vais y aller.

Moi: Non...pars-pas ! Reste avec moi.

Jérémy: On a école demain. Enfin, j'ai pas encore corrigé les nouvelles interros.

Moi: T'es sûre que tu peux pas rester... ?

Je le pris dans mes bras et commençai à l'embrasser doucement sur le coup. Il grogna un peu face à la surprise.

Jérémy: Tu veux vraiment pas que je partes pas hein dit-il en souriant.

Moi: Non.

Jeremy: Ok, c'est bon, je reste un peu...

On s'embrassa et on le fit encore...puis on s'endormie. J'étais aux anges dans ses bras. Mon esprit était remplie de bonheur.

/Coucou, j'ai dit que ça arriverait demain mais je vous le pose aujourd'hui. J'espère que ça vous a plu ;) Bonne nuit !

L'Amour n'a pas d'âge.Место, где живут истории. Откройте их для себя