L'Amour n'a pas d'âge.

Chapitre 32

ⓟrécedemment…

Moi: Jérémy ?

Jérémy: Qu'est ce qu'il y a ?

Moi: Je suis prête.

Kaissya, la jalousie est un vilain défaut.

☆✯☆✯☆✯☆✯☆

Jérémy me regardait sévèrement et je regrettais un peu les mots que j'avais dit quelques secondes plus tôt. Cependant, je continuais à le regarder droit dans les yeux.

Dix minutes s'écoulèrent avant qu'il réussisse à prononcer un mot.

Jérémy: Tu es sûre ?

Moi: Oui je le suis.

Il me scruta encore une fois du regard. Il pensait sûrement me faire changer d'avis mais j'avais déjà prise ma décision.

Jérémy: Tu es consciente qu'aujourd'hui, tu as appris les plus pires choses sur moi. J'ai tué mon fils...

Il s'arrêta un instant et ses yeux verts se dirigèrent sur le mur orange du salon.

Moi: Je m'enfous !

Son regard se reporta sur moi.

Jérémy: Je suis encore mariée et que je viens de sortir de prison.

Je m'avança près de lui et pu s admirer ses yeux verts. Ils avaient un contour jaune et c'était vraiment magnifique.

Moi: Je m'enfous de tout ça. Je veux te remercier à ma façon. Je veux te faire oublier toutes ses mauvaises choses qui se sont passé dans ta vie...

Jérémy: Kaissya ! Ce n'est pas à toi de réparer mes erreurs et encore moins le faire en disant que tu es prête. Tu n'es pas un objet.

Il se leva du fauteuil et parcourait la maison en continuant son discours. Pourquoi faut-il qu'il complique toujours les choses ?

Jérémy : Je suis un adulte et mon devoir est de ne pas d'influencer. Ce serait vraiment dommage que tu regrettes. Je veux vraiment que tu sois consciente.

Moi: Alors c'est ça ton problème ! Tu ne me trouve pas assez mature pour passer ce cap avec toi. Je suis quoi pour toi Jérémy ! Un enfant ? Dis-moi ce qu'on fait ensemble alors ?

Jérémy : Kaissya je n'ai pas dit ça !

Moi: Alors ... s'il te plait.

J'avance vers lui et regardaus ses yeux profondément.

Moi: Je veux le faire. Je suis prête. Personne ne m'y oblige. Je t'aime et je veux te prouver mon amour. Est-ce si difficile à comprendre ?

Je me mis sur la pointe de mes pieds et carressait ses cheveux soyeux. Il faisait nettement deux, trois têtes en plus de moi.

Moi: Je t'en supplie. Juste pour nous.

Je mentais certe mais la jalousie que j'éprouvais pour son passé était tellement grande. Je voulais l'appartenir et lui montrait que j'étais une femme.

Jérémy se retira de mon étreinte et souffla un bon coup avant de passer une main dans ses cheveux. Il semblait.... perturbé. Comme s'il se battait avec lui-même.

Dix minutes plus tard, après avoir souffler et passer plus de dix milles fois ses magnifiques mains dans sa chevelure. Il vint me rejoindre sur le canapé.

Jérémy: Appelle ta mère.

Ma mère ? Pourquoi voulait-il que je l'appelle ? Il voulait tellement que je rentre chez moi.