Chapitre II: Nouvelle rencontre

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Elle nous fait entrer dans la demeure des amis des gens qui m'ont adopté, pour l'instant, et nous conduit dans un grand salon où trois personnes y sont déjà. Josée s'approche de la femme et lui fait une accolade à elle et son mari.

- Sophie, je te présente Maxym.

- Oh alors c'est elle ta fille d'adoption !

Josée hoche vigoureusement la tête, trop heureuse et Sophie s'empresse d'ajouter :

- Enchantée petit papillon, je suis Sophie Walton et voici mon mari André Walton ainsi que notre fils, Aiden Walton.

C'est quoi leur problème avec les surnoms bidons ? Petit oiseau, petit papillon, c'est quoi le prochain ? Petite licorne ?! Je n'accorde pas le moindre sourire à cette femme et encore moins à son mari ou son fils. De toute façon, son appareil cellulaire semble bien plus important que nous pour l'instant. Je baisse la tête vers le sol et regarde la pointe des escarpins dépassant de sous la robe. Ils ne sont pas du tout confortable, j'aurais mieux fait de mettre mes vieilles chaussures et cette robe sainte ! Quelle idée de mettre ceci ? Ce n'est pas comme si je devais venir impressionner quelqu'un... Ce que je déteste ma vie présentement, je n'ai pas du tout envie de rester dans cette stupide famille d'aristocrate à la con et je n'ai pas envie de me faire donner des surnoms tous aussi stupides les uns que les autres, ma vie est déjà assez misérable, je n'ai pas besoin de ce faux conte de fées. Maintenant j'ai réussis à m'énerver moi-même, bravo Maxym !

- Aiden, si tu ne montre pas plus de respect que ça, tu peux dires adieu à tes sorties et tes bidules !

La voix de Sophie est froide et ça semble réveiller son fils puisqu'il relève la tête vers nous et nous adresse un vague « bonjour ». Voyez ? Ce petit fils de riches ne sait même pas saluer les gens correctement, la moindre des choses serait de dire bonjour avec un peu plus d'entrain. Je sais que je ne suis pas un exemple, mais moi, j'ai mes raisons d'agir de façon désagréable, lui non. Il n'a jamais connus la douleur probablement, il n'est sûrement qu'un prétentieux qui... oh non... oww.... Pourquoi maintenant ? Je cligne des yeux, mais ça continu de tourner autour de moi. Ça m'apprendra à autant m'énerver ainsi. Je vacille légèrement me retient contre le mur près de moi.

- Puis-je aller prendre de l'air ?

- Tu ne te sens pas bien ? Demande Josée, inquiète.

- J'ai juste la tête qui tourne un peu, vous savez toutes ces émotions de la première journée...

Elle me sourit et Sophie appelle une domestique qui m'amène dans une serre. Une serre ? Vraiment ? Je demande d'aller prendre de l'air et... bon d'accord, j'avoue que ce sont les plantes qui nous donnent de l'oxygène. Je marche lentement en observant les plantes et voit plus loin, au fond de la serre, un escalier en colimaçon montant au toit en verre. Je décide de le prendre et découvre que le toit de cette serre est magnifique. Il y a un grand arbre auquel une balançoire, avec des coussins et un dossier, est accrochée à l'une des branches de l'arbre. Il y a des bacs à jardinage avec plusieurs variétés de plantes et de fleurs un peu partout sur le toit et le matériel de verre est surement très solide pour qu'il ne brise pas sous mes talons aguilles ou encore sous le poids de tout ce qui se trouve ici.

Je vais m'asseoir sur la balançoire et ferme les yeux. Doucement, tout redevient normal et je me sens beaucoup mieux. Il ne faut pas que je me laisse faire autant, à chaque fois que je m'énerve beaucoup, c'est ce qui arrive et parfois lorsque c'est trop, j'en perds connaissance. J'ai été lire sur mes symptômes et tout et parait-il que je fais des syncopes soit vasculaire, dit aussi vagale ou bien, cardiaque. C'est réellement une plaie dans ma vie cette chose, et je n'en ai jamais parlé à Benoît, je n'ai pas envie de lui rajouter un problème à mon propos. Déjà qu'il tente de retrouver ma mère, je n'ai pas besoin de lui en demander plus.

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