KAIROS

chapitre 9

Cela faisait 3 jours que mes visions et autres cauchemars n'avaient refait leurs surfaces, ce qui me soulagea.

Concernant les recherche sur ce portail, rien d'intéressant. Même au niveau d'Aron, RAS.

Pourtant, depuis mon retour à Killorglin, je ressens des choses, ou du moins, une présence.

Quand je me rendais au boulot, j'avais sans cesse l'impression d'être suivis, d'être espionné.

– Bébé, ton père passe à la télé!

Je sortis rapidement de la salle de bain et me rendis dans le salon.

... Cette découverte a prit une plus grosse ampleur que ce que l'on avait imaginé, nous avons retrouvés des ossements ainsi que des objets que nous n'avons encore jamais vue sur des sites archéologiques même dans le monde entier. Il peut s'agit 'une découverte pouvant remettre en cause notre histoire, et pas seulement celle de l'Irlande...

Sur ce, l'antenne avait été redonnée au journaliste parlant cette fois d'économie.

Aron me fixa ne disant rien.

– Impressionnant quand même cette trouvaille... fini-t-il par dire.

Je rejoignis de nouveau la salle de bain et fini de faire ma toilette.

En sortant de celle-ci, je retrouva Aron sur le seuil de la porte, chaussure déjà lacés, et manteau sur les épaules.

– Tu vas quelque part? Lui dit je en récupérant mon sac à mains.

– Beh je t'accompagne au magasin, dit il au bord du rire.

– Qu'est ce qu'il y a? Dit je en voyant sa réaction.

– Tu m'avait proposé de venir avec toi hier, je pensais pas que t'avais déjà oublié.

Ne voyant aucune réaction de ma part, Aron prit les clef en mains et ouvrit la porte d'entrée.

– On y vas?

Je le suivis de ce pas fermant à double tour la porte de l'appartement.

Je n'avais aucun souvenirs d'avoir proposé à Aron de m'accompagner aujourd'hui, peut être que je perdais vraiment la boule...

On entra dans la voiture et il s'empressa de mettre la musique sur le post radio.

Au lieu de musique, j'entendis des paroles ou plutôt des chuchotement.

Je ne fis pas attention au premiers abords avant de me concentrer un peu plus sur la voix.

D'un seul coup, je me sentis projeté en arrière, j'étais littéralement propulsé dans ce qu'on appel, le vide, le néant.

Je retomba directement sur de la terre et de l'herbe fraîchement mouillé.

Je me leva et découvrit avec surprise que je me retrouvais exactement sur le site archéologique de mon père.

Qu'est ce que je faisais là? Et surtout comment je m'étais retrouvé a plusieurs kilomètres de chez moi?

Je fis abstraction de ces questions et me dirigea vers la tente.

– Papa? Dit je tout bas.

J'attendis quelques instant avant d'entendre de léger bruits puis une voix bien distincte.

– Qu'est ce que tu fais là Talia? Tu ne devrais pas être ici!

J'entendais la voix mais je ne pouvais voir d'où elle venait, je regardais en vain autour de moi, dans la tente, mais en vain, je ne voyais pas mon interlocuteur.

Soudainement, la voix disparu et je me figea voyant mon père, ou du moins, ce qu'il en restait.

Je m'avança avec difficulté et vie Aron.

Il tenait une sorte d'épée ou je ne sais quoi recouvert de sang, du sang de mon père.

Il leva les yeux vers moi et je vis une lueur dans son regard, une lueur d'espoirs.