✔️Surender o Toni Kroos |Joshua Kimmich |Julian Draxler

The Kill

Toni Kroos

On a trouvé la planque de Sanchez. Un vieux hangar excentré du cœur de Berlin. Hangar où sont renfermé les vieux bateaux qui partent au port de Hambourg.

Josh et Julian se tiennent derrière moi et je serre mes dents. J'aurais préféré qu'ils restent à l'appartement mais ces deux têtes de mules avaient bien entendu refusé malgré que j'étais même prêt à appeler la police pour les surveiller et les empêcher de me suivre.

Ils avaient été assez étonnés, surtout mon frère, quand j'avais ouvert une trappe sous le plancher du placard de l'entré quand ils avaient insisté pour venir. J'en avais sorti un Glock et une Kalash ainsi que mes munitions. Il me restait également deux autres Glock plus petits que j'avais donné aux deux marmots. Pas le temps de leur apprendre à tirer bien entendu, on devait agir vite.

J'avais ensuite localisé le téléphone de Julian Kimmich et on venait de sortir de mon Audi blindé, cadeau de la Chancelière après ma première mission. Aucune balle ne pouvait venir à bout de ma caisse.

J'avance doucement, essayant de ne pas me faire repérer.

Les deux gosses étaient équipés également de gilet pare-balle, je ne voulais prendre aucun risque.

J'arrête les deux gosses à 50m du hangar :

-Bien...

-Commence pas ton discours de « chef » Toni...

-La ferme Brandt ! Ce n'est pas de la rigolade les gars. Là-dedans on ne sait pas combien ils sont. Et surtout dans quel position Julian se trouve !

Josh frissonne et ma main passe sur son bras, essayant de l'apaiser.

-Vous devez faire exactement ce que je vous dis c'est clair ?

Les deux blondinets hochent leur tête et j'acquiesce. Ils me suivent pendant qu'on approche de la planque de Sanchez.

On y pénètre et plus on avance et plus j'entend des voix, des rires des cris. Je parviens à me planquer derrière un gros tonneau de fuel afin de pouvoir les observer et analyser la situation.

Ils sont au moins une demi-douzaine. Je repère rapidement Sanchez. Putain enculé... Il a une Kalsh' dans la main droite. 

Je commence mes rapides calculs dans ma tête. Comment arriver à chopper Sanchez sans se faire descendre ?

Mais c'est inutile...

Pas tant que je ne sais pas comment va Julian...

Soudain un tir de balle passe à quelques centimètres de mon œil gauche. Je plaque les deux blonds au sol, mettant ma main sur la bouche de Julian et cachant Josh contre mon torse. La voix du chef Chilien résonne :

-Tsss tsss tsss ... Tu me prends pour un bleu Toni ? Tu crois que je n'ai pas entendu vos respirations ? Amor ? Vamos !

Josh se tend contre moi et il enfoui un peu plus sa tête contre mon torse. Il est mort de peur, je le sens.

L'odeur de la peur...

-Allez Toni... Viens par-là que je te vois.

J'inspire et me penche vers mes deux blonds :

-Vous ne bougez pas... Je chuchote.

-Mais Toni...

-Julian... Vous ne bougez pas !

Puis je me relève et me dévoile à eux, mon arme coincée dans ma ceinture. La demi-douzaine d'homme de Sanchez se mette alors à crier comme des babouins surement fiers que leur « chef » est fait sortit le soldat de sa cachette.