✔️Surender o Toni Kroos |Joshua Kimmich |Julian Draxler

One

*** 31 Décembre 2015 ***

Mesut Özil

Barcelone

Je déteste la nouvelle année...

La vérité ? Je suis seul...

Je m'appelle Mesut Özil, j'ai 27 ans et je suis soldat enrôlé dans les armées turc depuis 10 ans maintenant.

Depuis que ma famille a été tué lors des bombardements de la petite ville turc où je vivais. J'avais 17 ans et j'étais heureux...

Mais la guerre m'avait transformé, faisant de moi un homme dur et inexistant aux yeux de la société dite classique. Je n'étais là que pour tuer... Tuer comme on m'avait tué à l'époque, tué ma famille et ainsi me rendant inexistant aux yeux des autres.

Chaque année, depuis mes 17 ans je passais faire une visite médicale au centre des armées de Barcelone en Espagne. Je choisissais toujours la même date : Le 31 décembre, pour être sûr de ne pas être seul pour le nouvel an.

Je sors justement du bureau du médecin qui m'a contrôlé : pas de maladies, pas de soucis visuel... Je suis clean...

Impeccable... J'avais pouvoir vite retourner sur le terrain.

Une infirmière me croise et me souris et je ne peux m'empêcher de la regarder, elle est très jolie. Pourtant j'ai toujours aimé les hommes d'aussi loin que je me souvienne...

C'était mon plus grand secret... Mon amour pour la gente masculine.

Mais cette infirmière était vraiment très jolie et, comme je crois en mon dieu et au destin, regarder cette fille allait me permettre de rencontrer mon âme sœur...

C'est comme ça que je l'ai percuté...

J'ai eu juste le temps de lui attraper la taille pour lui éviter de se fracasser au sol. Son corps était courbé si bien que mon visage était penché sur le sien.

Et j'ai failli le lâcher tellement le choc a été violent pour moi...

Jamais je ne penserais que ça m'arriverait...

Pourtant je me suis retrouvé là, comme hypnotisé par ce jeune homme. Le cœur battant à 100 à l'heure, le corps traversé par des fourmillements, les bras tremblant...

J'étais sous le charme complet, surtout quand il m'a souri.

Au moment où je me suis redressé, l'horloge a sonné les 12 coups de minuits. C'était la nouvelle année.

Une nouvelle année pas comme les autres.

-Bonne année...

C'est lui qui vient de parler... En allemand...

Je reconnais les intonations, pour les avoirs entendu sur le front de bataille...

Il me regarde surpris pendant que je fronce les sourcils et entame à la place dans la langue universelle : l'anglais :

-Je disais « Bonne année »... Je suis Julian Draxler...

Son nom...