Chapitre 22

Depuis le début
                                    

J'avançai de quelques pas, me dirigeant vers les escaliers en pierre. Je montai, marche par marche m'appuyant sur la rambarde, d'un pas que je voulais assuré. J'arrivai alors devant la porte. Elle ne m'avait pas l'air d'être aussi grande quand j'étais en bas. 
Ma main se posa délicatement sur la porte, suivant les gravures en pierre. Je toquai, espérant qu'en ce vaste intérieur, on puisse m'entendre. 

Je ne pus même pas détendre mon bras, que la porte s'ouvrit grand. Un homme, sans doute juste derrière la porte, s'offrit, devant moi. Il portait un costume bleu marine, lui aussi taillé à la perfection. Il me fixa attentivement, sans l'ombre d'une émotion. Il devait avoir la quarantaine, les quelques cheveux blancs sur son crâne me le confirmaient. 

" Mademoiselle Jenkins, je vous prie de me suivre. "

Il se recula, me laissant le passage. Je fis un pas en avant et découvrit la beauté du bâtiment dans lequel j'étais. 

Les volumes de la pièces étaient grand, le plafond m'avait l'air si loin. Il était en forme arrondie, soutenu par de grandes poutres blanches. Un grand anneau réunissait toutes les poutres, au plafond. Et, au dessus de cet anneau, de grandes fenêtres en forme de demi cercle étaient, offrant la vue sur le ciel en train de se coucher. La première chose que je vis, ce fut le grand escaliers en face de moi. Il était en marbre, grand, beau. Il commençait en face de moi, à quelques mètres, où deux bouquets de fleurs étaient posés de chaque côté, pour se finir plus haut en se divisant en deux passages qui emmenaient je ne sais où. Les grandes rampes n'étaient faites que de spirales en or, et continuait vers les deux couloirs, séparant le second étage du vide. Il n'y avait pas de fenêtres atteignables dans cette salle, uniquement des lumières cachées dans les rebords du plafond, qui reflétaient une couleur plutôt jaunée, cela donnait un air reposant à la pièce. Je regardai le sol blanc, je pouvais me voir dedans. Aucune imperfection ne le salissait, j'avais même peur de faire des traces avec mes chaussures que j'avais depuis plusieurs années. Je m'avançai encore d'un pas, et je découvris que derrière l'escalier, la salle s'étendait encore. De petits tables basses en verres étaient posées ici et là, et portaient elles aussi de grands bouquets de fleurs. Au second étage, là où se divisait l'escalier en deux, je ne pouvais pas apercevoir grand chose ; Quelques fauteuils, bordeaux, d'une personne donnant vue sur le rez de chaussée étaient éclairés par les mêmes spots. 

"Jelena Avery Jenkins ! Nous sommes heureux de vous accueillir ici. "

Je tournai la tête vers le second étage, dans le couloir de gauche. Une femme d'une quarantaine d'année tenait la rambarde d'une poignée à peine refermée, fit son apparition.

C'était Mandy Brooks, une membre du Cabinet. La seule femme du Cabinet. Ses cheveux bougeaient en même temps qu'elle, ils étaient les cheveux court,  fait en un carré, lisse. Ils étaient entre le brun et le roux, je n'ai jamais su me décider malgré qu'on la voyait des centaines de fois à la télé. La voir devant moi m'épatait. 

" Le plaisir est pour moi," répondis-je tentant de cacher mon stress. 

Les personnes du Cabinet étaient des personnes difficiles à atteindre, ils semblaient si loin de nous. Nous ne les voyions qu'à la télé, pour la plupart d'entre nous. Et les plus chanceux, lors de grands événements politiques, où, même là, ils étaient entourés d'une dizaine de garde du corps. Alors, la voir devant moi, avec un simple garde du corps ? C'était étonnant. Mais pour aussi peu de surveillance, ils devaient être certain d'être en sécurité. Il y avait sans doute un système que j'ignorais encore, capable d'assurer leur sécurité. 

Brooks descendait pas à pas les marches de l'escalier principal. Elle fit une petite pause en bas et avança de quelques pas pour s'arrêter devant moi. 

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