38,7°c

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Non. Je ne suis pas capable...

Pas capable de te laisser derrière.

Si je ne suis pas capable, c'est parce que tu est avec moi encore.

Si tu ne serais pas là, je ne serais pas capable...

Alors si tu est capable, je suis capable.

Capable de ne pas être capable de partir.

Parce que si je part, j'ai peur que tu ne sois pas capable...

Je me réveilla en sueur dans mon lit. Je regarda mon téléphone qui m'ébloui la vue de sa grande lumière. Je parvint à apercevoir les courbes d'un vingt-deux suivi d'un quarante-huit. Je ferma d'un clic l'éclairage avant de me prendre une dose de Tylenol suivi d'une gorgée de ma bouteille. La froideur de cette dernière me fit vibrer de douleur. Trop de pensée passant dans ma tête me rend malade comme un chien. Si seulement je pouvais me débarrasser de cette douleur.

Au lieux de ça, je me drogue de médicaments depuis bientôt trois jours. Si je suis comme je suis dans les prochaines vingt-quatre heures, je devrai retourner consulter le médecin dans le couloir d'à côté. Si seulement j'était capable de me relever de mon oreiller pour aller lui gueuler ma douleur en moi. Toute la douleur qu'un malade cache en lui depuis trop longtemps à celui qui l'examine.

Il y a de cela moins de deux heures, j'étais assied dans ma couche è prendre une première poignées d'Advil. Maintenant, je suis prit à scruter toutes les imperfections du plafond.

La porte menant au doc s'ouvrit sur le grincheux qui vint vérifier mes couleurs. Suite à la froideur du métal sous ma langue, il m'informa des chiffres: 38,7. Encore point six de plus qu'il y a quatre heures. La montagne de chaleur ne faisait que grimper en flèche.

Mais non je suis pas malade.

Vous y avez vraiment cru? Bande de fou. Je vous signal que je suis un agent secret. Ma qualité primaire est de se fondre dans la masse. Dans un hôpital, c'est impossible de se faire repérer à l'exception du doc qui vous "soigne". Encore une chance que mon frère a étudié là-dedans avant de rejoindre les services secrets. Aujourd'hui, il est le médecin espion le plus redoutable de la section cinq.

Et pour l'usine au Brésil, ne vous en faites pas. Elle est en cendre actuellement.

Bref, revenons à notre mission d'infiltration.

Je me lève et prit mon colt 45 muni d'un silencieux pour rester discret. Je le cacha sous mon chandail de Link et partis vers la porte de la chambre. Suite à cela, je remonta le couloir vers la chambre 387. Arrivé là-bas, Je cogne une série de toc avant que Kim m'ouvre accompagné d'un léger sourire;
-C'est quoi toi? Demandé d'aide psychologique?
-Non, la rougeole

Nous rejoignons la cage d'escalier pour atteindre le troisième étage où se trouvait la morgue. Arrivé à cette dernière, je commença à fouiller les corps de gauche tandis que Kim s'occupa du reste. Notre recherche s'arrêta après quinze corps quand nous trouvions la clé USB que nous avions besoin. Suite à cela, nous emmenons l'objet avec nous jusqu'à nos chambres. Une mission qui fini bien.

Mais non. Il y a toujours quelqu'un pour venir fouiner dans nos affaires.

En entrant dans la chambre, je remarqua une silhouette qui voulais dans mon sac à dos. Je m'approcha discrètement de lui avant de sortir mes armes. Je positionna mon arme blanche sur sa george ainsi que le pistolet derrière sa tête;
- On dirait bien que quelqu'un c'est fait prendre la main dans le sac. Tu viens avec moi, fini-je par dire avant de le cogner sur la tête pour lui faire perdre connaissance.

L'agent C [Tome 4]Where stories live. Discover now