[JK] When the bad boy falls in love

Chapitre 32

[PDV JIMIN]

« Attends... Quoi? » demanda Sara.

« Ce n'est pas ce que tu crois... » m'empressai-je de répondre.

« Ah non? » me demanda-t-elle en se redressant brusquement. « Alors tu vas me dire que tu n'as jamais amené de filles ici avant? Pourtant ce cher monsieur semble bien te connaître et apparemment tu n'es pas seul lorsque tu viens ici! »

« C'est vrai...Mais cette fois-ci c'est spécial! » m'exclamai-je.

« Alors là! Tu crois vraiment que je vais te croire? » me demanda-t-elle en riant tout en me regardant de haut en bas.

Sara tourna les talons et s'éloigna furieusement.

Je jetai un regard noir au gardien, puis celui-ci haussa les épaules.

C'est vrai que cette fois-ci c'est spécial.

J'ai des vrais sentiments pour Sara.

Les autres je les amenais ici seulement parce que je voulais les gérer.

Mais elle... Je voulais seulement que notre premier rendez-vous soit spécial, mais ça a foiré.

C'est clair qu'elle ne me pardonnera jamais.

Je partis à sa poursuite, mais elle était déjà rendue loin.

Elle n'a peut-être pas de cardio, mais elle court sacrément vite.

« Sara! » lançai-je. « Reviens s'il te plaît! Je vais tout t'expliquer! »

« Laisse-moi tranquille Jimin! tu n'es qu'un... AHHH! »

« Sara! »

Elle venait de trébucher sur une racine.

Elle roula quelques mètres, puis se fit arrêter par un tronc d'arbre.

Je me précipitai pour la rejoindre.

« Sara! Sara, répond-moi! » dis-je en panique.

Ses yeux étaient fermés et elle ne bougeait plus.

Je vérifiai son pouls.

Ouf...

Je la pris dans mes bras comme un bébé et me dépêchai le plus vite possible de descendre la montagne.

Après 15 minutes de jogging, j'étais à bout de souffle.

Sara était toujours évanouie.

Je dois continuer. Je ne peux pas m'arrêter.

Je laissai l'adrénaline prendre le dessus.

Tout ça est de ma faute.

Je n'aurais jamais dû l'emmener ici.

Avec un maximum d'effort, je me rendis en bas de la montagne.

Je déposai délicatement Sara dans la voiture et pris la route vers l'hôpital.

Mes mains étaient moites. Je ne cessais de jeter des coup d'œil pour vérifier si elle respirait toujours.

Arrivé à l'hôpital, je la pris dans mes bras, puis me précipitai aux urgences.

« Quelqu'un aidez-moi! » m'exclamai-je.

Ça ne prit que quelques secondes avant que des infirmières arrivent avec une civière.

« Que s'est-il passé? » demanda l'une des infirmières.

L'infirmière partit avec la civière et je la suivis.