« P N I »

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Elle semble allongée sur une personne de genre masculin. Étrange puisqu'elle ne jure que par Neymar. Enfin mon ex-mari n'a pas l'air présent et c'est temps mieux.

J'attrape un verre au buffet et rejoins quelques personnes que je connais et commence à danser. Il y a Joana Sanz, la future femme de Dani Alves et Clarisse Alves, femme de Marcelo.

« Ça fait pas bizarre d'être dans la même maison que la future femme de son ex-mari ? » me demande gentiment Joana.

Je hausse les épaules.

« En soit, elle ne m'a rien fait. Même si le monde entier savait que j'étais marié à Neymar, comment aurait-elle pus savoir.

- Là t'essaie juste de lui chercher des excuses. Qui ne savait pas que vous étiez encore ensemble ? À part mademoiselle Carolina. Deux jours avant, vous êtes allés à un gala de charité et vous vous êtes bécotés devant les médias. » S'exclame Clarisse.

Je crois qu'elle a parlé trop fort, quelques personnes se sont retournées vers nous.

« Pourquoi on est toujours obligé de parler de lui ?

- Parce que vous êtes faits pour être ensemble. » elles répondent simultanément.

Génial. Je lève les yeux aux ciels. Clarisse a une dent contre Carolina depuis qu'elle lui a « volé » un contrat pour une marque de sous-vêtements. Joana, elle, c'est ce qu'on appelle de la méchanceté gratuite revendiquée, elle en est fière.

« Je vais me reprendre à boire. »

Je m'écarte du groupe et m'avance vers le buffet. Je pose mon verre sur la table et en attrape un autre en même temps que quelqu'un d'autre.

« Tiens Kurby, ça fait longtemps, non ? »

Je fronce les sourcils.

« Je te laisse le verre, Carolina. »

Je prends un autre verre et me retourne pour partir. Après m'avoir volé Neymar elle me vole mon verre.

« Si t'es venue pour voir Neymar, ça ne servait à rien puisqu'il n'est pas venu.

- J'crois que ta couleur t'es monté à la tête. »

Je me retourne vers elle et bois mon verre en la toisant. On est d'accord que l'on ne peut pas dire que c'est moi qui ai commencé à chercher la merde la.

« Toujours célibataire depuis mon mari ?

- Et toi, Toujours une cagole ? »

Elle fait mine de s'étouffer puis s'approche de moi en posant son verre sur la table de buffet.

« Pardon ?

- J'te pardonne. »

J'aurais dû fermer ma gueule. Elle attrape ma magnifique queue de cheval qui était parfaitement plaquée et la tire vers le sol.
Je l'attrape derrière le genoux et la tire pour qu'elle tombe, j'ai fait lutte au collège hyn.

On se relève et elle m'attrape par les épaules et je fais de même. Je la pousse jusqu'à l'extérieur.

« BASTON !

- OCTOGONE !

- ARRACHE- LUI SES FAUX CHEVEUX ! »

[23h54]

« Racontez-moi précisément ce qu'il s'est passé madame.

- On se battait et on est tomber dans la piscine. La seule chose à prendre en compte c'est que c'est elle qui a commencé. »

Il hoche la tête en écrivant sur un carnet.

« C'est très précis tout ça... » dit-il en regardant Carolina en pleurs transportée sur un brancard.

[00h32]

Je suis en salle d'attente. Quelqu'un doit venir me chercher à ce qu'il parait. Je ne peux pas rentrer seule. Ils ont peur que je fasse une connerie.

Carolina est je ne sais où, elle s'est cassé la jambe pendant notre chute dans la piscine. Sa jambe s'est retournée pendant qu'on roulait et elle s'est accidentellement pris entre mes jambes quand on est tombés.

Moi, je m'en sors avec quelques petites égratignures sur le visage et une cheville foulée. Ses faux ongles sont dangereux.

Des pas se font entendre sur le sol de l'hôpital. Ils s'arrêtent ensuite devant moi. Je lève la tête pour apercevoir cette PNI { personne non identifiée }
Je fronce aussitôt les sourcils.

« Qu'est-ce que tu branles ici ? »

Il souffle et s'assoit à mes côtés, je me décale d'un siège.

« Ils m'ont appelé puisque je suis la seule personne indiquée en personne à appeler en cas d'urgence sur ton dossier.

- J'ai dû..oublier de changer. »

Le sentir aussi près de moi, même si ce n'est rien, fait ressurgir des sentiments que je pensais éteint depuis longtemps. Des tous petits sentiment, hein.

Recouverte de ma couverture, je le regarde du coin de l'oeil. Je m'attarde sur sa main qui porte une bague de fiançailles. P

« Viens, je te ramène chez toi.

- Et Carolina.

- Je dois revenir pour elle dans deux jours. »

Je me lève doucement et le suis dans sa marche. De dos, il est toujours aussi beau. De face aussi d'ailleurs.
On sort de l'hôpital. Il m'emmène vers le parking de l'hôpital où il a garé sa merveilleuse porche 911.

On y monte et il démarre. Le silence est présent, je décide donc de la combler grâce à une remarque pertinente.

« Tu sais que j'te déteste ? »

Ex Où les histoires vivent. Découvrez maintenant