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Cinq mois plus tard

J'étais à neuf mois de grossesse. Les triplées n'allaient pas tarder à sortir de mon ventre. J'étais pressée de les voir.
Vu mon cas et l'accouchement qui allait bientôt venir, je devais rester à l'hôpital. Je recevais des visites tous les jours, ça me faisait plaisir.
On avait toujours pas choisi de prénoms pour les triplées. On attendait leur naissance pour leur donner en donner un.
Sofiane avait fini son temps en prison et lui aussi, venait me rendre visite à l'hôpital. Il me fait rire et il fait passer le temps. Il m'a raconté qu'il avait enfin trouvé une copine. Une turque-allemande. Elle est vraiment belle et douce. Elle a une toute petite voix. Depuis le temps qu'il était seul, il fallait bien qu'il trouve quelqu'un.

La mère de Jihad, Maissa, n'était toujours pas décédée. Elle tenait encore bon. Mon seule souhait, le plus important, était qu'elle voit les triplées. Pour ses derniers instants de vie.

J'avais pas encore vu mon père mais je m'inquiétais pas. Je savais qu'il allait venir et Jihad me rassurait tout le temps avec ça.
La seule chose que Jihad m'avait rapporté c'est qu'il avait réussi à obtenir une cure pour mon père pour qu'il arrête de fumer ses plantes.
Il progressait bien.
Pour l'appartement et la recherche de travail, il ne m'en parlait pas.
Peut-être que mon père allait le faire lui-même.

J'étais détendue mais les contractions étaient de plus en plus fortes.

Jihad, le premier et le dernier amour de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant