CHAPITRE 11

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-Je n'ai jamais vue de monstre.

PDV de Mindra :

Je me suis réveillée dans une salle entièrement blanche, totalement paumée.

Il n'y avait aucune lumière mais je voyais parfaitement, surtout la chemise blanche à boutons noirs étrange sur moi.

J'ai essayé de me lever d'un coup mais mon corps à céder ainsi que le premier bouton de la chemise. Bah voyons... Et je me suis rétamée la gueule à côté du matelas ou j'étais à première vue, allongée. J'ai clignée des yeux étourdie par le choc, le sol était fait de carrelages blancs. Il était glacé et mes poils s'hérissèrent pendant que je poussais sur mes pattes avant, pour me relever. La porte c'est soudainement ouverte et un ricanement est parvenu à mes oreilles.

-Hé bien que fais-tu ainsi ?

Un homme que je ne connaissais pas à la robe de poils rouge et aux yeux marron ? Rouge ? Vairons ? Comme moi ?... Et portant une chemise blanche et un pantalon noire, s'approcha et à ce moment précis une montée d'adrénaline me parcourus et je sautais sur le matelas en crachant et sortant les griffes.

-Peuh, tu croies me faire peur ?

Un feulement énervé sortit de ma gueule pendant qu'il s'approché en me regardant de haut.

-Je n'ai pas le temps pour tes idioties, tu as un traitement à prendre tout de suite. Mindraille.

Mon regard changea et ma bouche s'ouvrit en signe d'incompréhension, un frisson m'électrisa la colonne vertébrale.

-Tu peux te lever ?

Je m'assis la bouche toujours grande ouverte les yeux rivés sur le torse de l'individu.

-A-attendez comment connaissais vous mon prénom ? Et comment vous vous appelez et pourquoi je suis ici ? Et surtout quel traitement ?? Je ne suis pas malade !

- Je n'ai pas le droit de te le dire. Je m'appelle Andrew et je suis chargée de t'emmener à mon supérieur qui m'a donné ton prénom. Pourrais-tu donc me suivre ?

Il me tendit une patte et je l'a pris en hochant la tête. On est sorties par une porte que je n'avais pas remarquée et directement nous sommes arrivés dans une salle. Ma tête tourne wow.

-Raccourcie, comme je te l'ai dit je n'ai pas le temps tu supportes les téléportations ?

Je ne répondis pas. Trop concentrée sur ce qui se passait devant moi. Un homme venais de régurgité, sur le sol... Si blanc. Ils y avaient aussi beaucoup de machines étranges éteintes et des lits éparpillés et déplacés comme ci ils avaient étaient poussés en force et une luminosité verte créer grâce à des néons sales au plafond.

-Forlane ! Qu'est-ce que tu fous avec lui bordel ?!

Un Darkats au pelage brun se grattait derrière la tête.

-Il à juste vomis c'est rien !

-Bah quand Gawayn va voir ça ! Tu vas te faire défoncer comme une chienne !

-Du calme.

Un autre homme aux poils roux fis son apparition devant moi me faisant sursautais et me caché derrière celui aux poils sang.

-Donne-moi la fille et va aider Forlane.

Sans attendre il lui tendit mon bras gauche et l'homme l'attrapa. Il m'assit sur une chaise derrière moi et planta sans pression une petite seringue dans mon bras.

J'ai même pas eu le temps de réfléchir que mon cœur rata un battement face à la tête du roux.

-Mindraille, C'est ça ? Retiens dans ta tête que c'est le T1. Si tu dis le contraire tu mourras. C'est clair ?

Pourquoi je ne sens rien ?

-Qui êtes-vous ?

Il lâcha mon bras et se retourna.

-Andrew elle appartient à la sans nom ok ? Emmène la.

Le fameux Andrew arriva en courant les bras en signe de prière le visage comme... Décomposé.

-Non, non, non, non, putain je ne peux pas m'approché d'elle ! Pitié vas-y pour moi !!!

Le roux grogna et lui mit un coup de poings. C'est... Brut.

-Salope Incapable.

Et encore sans ménagement, il m'attrapa le bras droit et me tira vers une porte avant de m'embarquai dans un couloir. Les murs étaient en plâtres et bleus. Je n'ai pas comptée le nombre de couloir vide et de porte étrange que nous avons traversés avant de s'arrêter devant une porte noire verrouiller avec quatre cadenas. Il lâcha mon bras et me regarda avant de rire de ma nonchalance.

-Au moins tu ne seras pas un souci.

Il sortit un trousseau énorme de sa poche est déverrouilla la porte et on entra encore dans un long couloir totalement noir avec des lumières blanches accrochés un peu partout. Une nouvelle porte cette fois en acier s'offrit à nous, ainsi qu'un téléphone rouge fixé au mur. Le roux le prit et passa un appel.

-Allo... C'est Aurélien... Comment ça partit en traitement !? Il est deux heures du matin vous vous fichez de qui ?... Oui c'est ça.

Baaaah... Il a raccroché. Il s'est tourné encore une fois vers moi légèrement énervé. J'aurais dit plutôt blasé même.

-Incroyable. Personne. C'est tout de même fou ça ! Pourquoi les gens ne sont pas aussi inactifs que toi ?

Personnellement je n'ai pas compris, n'y ce qui a dit n'y l'appel.

- Tu ne capte rien.

Il a soupirait avant de se retourné et de reprendre mon bras d'un coup sec. Et on est parti de nouveau dans l'autre sens. On a fait le même chemin inutile.

- Bon alors, je ne peux pas te remettre dans la cellule vue qu'il y aura une nouvelle personne demain. Donc tu vas venir dans mon bureau.

-Vous êtes q-qui ?

Il a pas répondu et a pressé le pas. On a débouché dans un couloir vert pomme et il a ouvert une porte et m'a littéralement jetée dedans avant de rentré lui-même en l'a cadenassant.

-J'ai dû travail. Tu te mets ou tu veux tu ne touches à rien et tu la ferme.

Je n'ai pas eu le choix. Je marchai donc à quatre pattes et me faufilai sous un bureau par peur.

-T'es quand même sacrément débile.

Puis sans crier gare, il s'assit au bureau et me mit un coup de pied dans le dos.

-Déguerpie.

Je rampai alors doucement vers un tas de feuille empilés avant de m'endormir d'un coup de fatigue intense.

EN NOIR ET BLANCWhere stories live. Discover now