Royed de A à Z

313 21 12
                                    


A ... comme aimant

Edward et Roy s'attiraient comme des aimants. Ils n'en avaient pas conscience au début mais c'était bel et bien le cas, ils s'attiraient. Il y avait ce lien entre eux. Même s'ils se détestaient, ils savaient qu'un lien les unissait. Ce n'était pas juste physique, il y avait aussi ce lien indescriptible, cette chose qu'ils ne pouvaient pas expliquer. La présence de l'autre, les petites piques qu'ils se lançaient, les rassuraient. C'était leur manière à eux de s'exprimer, de se prouver qu'ils sont toujours là, toujours en vie pour emmerder l'autre. Ils s'attiraient comme des aimants et même si Roy était nul en physique-chimie, il savait que ce « truc » n'était pas près de se briser. Tout comme Edward même s'il ne voulait pas l'avouer.



B ... comme botte

Edward avait toujours des bottes. C'était beaucoup plus pratique pour lui, il pouvait aller partout avec sans jamais changer de chaussures. Et puis les bottes, ça apporte cette petite touche de classe. Mais les bottes c'est aussi pratique pour autre chose. Et son amant savait parfaitement de quoi il s'agissait. Si lui était plutôt branché chaussures de ville un peu classe, il se disait que dans certains cas, les bottes c'étaient bien pratiques. Et dans quels cas ? Mais pour balancer un bon coup de pied au cul bien sûr. Le général charriait toujours le blond sur sa taille et celui-ci répliquait constamment avec des coups et le plus souvent avec des coups de pied bien sentis et quoi de mieux pour ça que les bottes.



C ... comme crasse

Le petit alchimiste ne prenait pas toujours soin de lui, c'était un fait. Il était toujours beaucoup plus concentré sur le travail bien fait et ne s'amusait pas à prendre des douches H24. Mais voilà, il vivait désormais (oui, il avait emménagé avec son abruti d'amant il y a peu de temps) avec un maniaque de la propreté et celui-ci exigeait à chaque fois qu'il soit impeccable. Et le coup de trop fut lorsqu'Edward rentra de mission, complètement crevé mais surtout couvert de crasse. Le noiraud faillit avoir une crise cardiaque en le voyant et l'embarqua directement dans la salle de bain pour le décrasser au plus vite. Mais de laver le blond, Roy finit par s'emballer et par faire l'amour à son compagnon dans la salle de bain. Eh ben, s'il avait le droit à ce genre de traitement quand il revenait couvert de crasse, c'était sûr qu'il allait le faire plus souvent.



D ... comme douche

Roy avait toujours été un adepte du bain, c'était plus détendant et il pouvait y passer des heures. Seulement voilà, son amant préférait largement les douches. C'était bien plus pratique. Il se lavait rapidement et pouvait reprendre tout aussi rapidement ce qu'il faisait avant. Un véritable gain de temps. Heureusement, dans leur appartement, il y avait les deux et depuis peu, Edward avait réussi à convertir Roy aux douches. Mais comment ? Avec un simple objet nommé, savon.



E ... comme Envy

Ouh la la, cet enfoiré d'Envy. Déjà, le fait qu'il soit un homonculus l'avait placé tout en haut du classement « à éliminer » de l'équipe du général et des deux frères mais son classement avait grimpé en flèche quand Roy avait appris que ce petit fils de reblochon avait des vues sur son bien-aimé. Ouh la ! Ça c'était hors de question. Donc, en plus de venger son meilleur ami, il allait devoir l'empêcher de s'approcher plus que nécessaire de SON homme.



F ... comme franc

S'il fallait être franc, nos deux abrutis auraient dit qu'ils s'étaient tout de suite aimés. Cette volonté inflexible dans les yeux d'Edward, cette rage de vaincre dans ceux de Roy. Chacun avait un objectif et était prêt à tout pour le réaliser. Ils avaient beau s'envoyer des piques à longueur de temps, c'était uniquement leur façon à eux de se respecter. Malheureusement, la franchise faisait très peu partie du couple royed puisque ces deux-là étaient encore timides sur la véritable nature de leurs sentiments (bien que ça fasse un moment qu'ils soient ensemble). Et s'il fallait être totalement franc, Ed aurait dit à son amant qu'il était jaloux de sa relation avec Riza, il était constamment avec elle, bien sûr à cause du travail mais c'était un lien beaucoup plus fort entre eux (sans doute à cause de leur passé commun). Et s'il fallait être totalement franc, Roy aurait dit qu'il avait eu peur. Il avait eu peur de perdre le blond. Il l'aimait mais sa quête avait été dangereuse, il n'avait pas voulu pas le retrouver mort, au coin d'une ruelle sombre, le corps en lambeaux. Mais ça, ce serait s'ils étaient francs.

ROYED DE A A ZOù les histoires vivent. Découvrez maintenant