Chapitre 2 : L'électrochoc !

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Ce n'est ni plus, ni moins, une prison dans laquelle vous vous êtes, vous-même enfermé. Avec, au fond, le plus comique des scénarios. La clé pour sortir de cette cellule est dans votre main. Vous l'avez avec vous, pas la peine de creuser ce fichu tunnel à la petite cuillère, ni même besoin, de prendre en otage le gardien comme dans ces films ou séries télévisées. Non, là, vous l'avez. Elle est là, bien en évidence... Reste à vous en servir ! Je pense qu'à cet instant précis, la notice livrée avec la clé qui ouvre ce fichu verrou, doit être en chinois, ou dans une langue que vous ne absolument pas ! Je ne vois que ça !

Franchement cette clé, il suffit de la prendre, tourner le verrou, puis ouvrir la porte de cette cellule. Pas de soucis, il n'y aura pas d'alarme, qui va se déclencher, ni aucun gardien ne viendra vous remettre dans votre cellule. Vous êtes tout à la fois, le geôlier, le prisonnier qui s'évade, le mec paumé qui reste là parce qu'il est trop bien élevé. Alors, il attend avec la porte ouverte... Mais l'évasion est tellement facile, qu'il suffit de... Il suffit de quoi d'ailleurs ?

C'est bien ce scénario, qui se joue à chaque fois, quand je retournais dans la masturbation... Je prends la clé elle est trop lourde, je la repose tout de suite pour rester dans ma cellule. Parfois, elle est moins lourde, je m'en j'arrive à l'introduire dans le verrou. Je tourne le verrou. J'entrouvre la porte. Il doit y avoir une horde de crocodiles des plus féroces qui déboulent derrière la porte, car je referme aussitôt pour rester dans ma cellule... Je tente et retente ma chance avec la clé, qui, à chaque fois, est capable d'ouvrir ce foutu verrou. Je n'ai pas la force, ni le courage pour affronter ces crocodiles, ou araignées, ou... que sais-je ? Il y a toujours une bonne raison, pour que je reste dans ma cellule, au chaud, à haïr mon comportement dans un moment de lucidité, mais à m'y complaire dans un moment de « solitude ».

Un jour... Tout a changé. J'ai pris la clé, tourné le verrou, ouvert la porte et laissé derrière moi, cette masse de boue, de vase immonde et puante, de celle qui dégage une épaisse fumée avec une odeur fétide, dans laquelle je nage depuis trop longtemps. Celle-là même qui me collait à la peau et dont je n'arrivais pas à me défaire.

Quand je dis un jour, ce n'est pas tout à fait exact. Le chemin a été plus long que cela. C'est un changement total de vie qui a e la fin des consultations pornographiques.

En juin 2014, je rentre dans une relation qui à ce moment-là est adultère, mais c'est un déclencheur. Elle va me donner la force et le courage de plaquer mon ancienne vie ! Je décide de divorcer, de l'annoncer à celle qui est mon ex aujourd'hui, en janvier 2015. Oui ! Je sais, deux ans après ce fameux réveillon, dont il était question plus haut. Nous sommes le 2 janvier ! Pour m'éviter tout , je n'avais pas pris de résolutions, juste un engagement envers moi-même et surtout... Celle pour qui j'allais tout plaquer !

Par ce biais, j'ai repris ma vie en mains. Elle m'échappait depuis trop longtemps. J'étais esclave d'un système que j'avais moi-même installé. Une routine qui me tuait à petit feu, insipide et dénuée de sens. Mais qui générait un stress pesant et lourd, dont je m'étais habitué, que je « supportais » et « alimentait ». La seule idée pour ne pas m'en sortir était dirigée, par la crainte de perdre mes enfants. Je les pensais, à peu près heureux à cette époque-là. Je peux vous le dire sans ils ne l'étaient pas ! Je le sais trop bien aujourd'hui. Je décide donc, de tout changer, de bousculer les lignes, de casser les codes établis, qui ne représentaient plus rien pour moi. Il me fallait divorcer, pour vivre avec celle qui me faisait totalement tourner la tête et dont je ne peux me passer.

Au début de notre histoire puis de vie commune, je suis toujours embourbé dans mes travers pornographiques, dans une vie dissolue.

Ma chérie a des capacités très développées en ce qui concerne le ressenti. Par conséquent, elle se doutait que j'avais un ne l'avait pas entièrement identifié. Mes comportements lui ont paru étranges plus d'une fois ! Il m'est arrivé à plusieurs reprises de me retourner dans la rue (sans m'en rendre compte), pour suivre du regard, une femme vêtue comme dans un film ou ce que cela me renvoyait... Je baignais dans la pornographie, je ne m'apercevais pas de mes comportements !

Mon addiction... Ma plus belle victoireWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu