Hors-série #2

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Hermione, tu regardais la nuit noir de la fenêtre de ton appartement où tu étais assise, une cigarette intacte placé entre tes doigts. Fumer tue. Tant mieux, c'est le but. La guerre avait laissée de lourdes séquelles et tu étais fatiguée de les porter. Chaque soir te rappelais la bataille de Poudlard. Le point final de l'histoire. Tu prenais un briquet et allumais la flamme avant de t'arrêter pour la regarder fixement, te rappelant comment ces même flammes avaient dévorées la partie sud du château et, alors que tu posais celle-ci sur le bout de ta cigarette et que cette dernière cracha sa fumée toxique, elle réanima les souvenirs des décombres, des corps. Lorsque tu l'a prise entre tes lèvres pour aspirer son poison tu te mis à revivre chaque moment de cette bataille, chaques couleurs qui donnaient vies à ce vif tableaux, de l'arc-en-ciel de sorts ternis par un vert omnipresent, de vif rouge sang dont tout les recoins étaient recouvert, des corps -vivants comme morts-.
Vous aviez gagnés. Vous étiez les héros de ce tableaux. Et surtout. Vous étiez vivants.

2 ans plus tard tous allaient mieux -ou du moins tu en étais persuadées- . Mais pas toi. Toi, tu ne te sentais plus à ta place. Alors, un beau matin, tu avais pris tes affaires et avais quitté le terrier, ne laissant pour au revoir qu'un simple mot que tu avais écris il y a bien longtemps "Au revoir. Pardon" accompagné de la bague de fiançailles que Ron t'avait donné. Tu ne l'aimais pas mais tu avais eu peur de le lui dire, peur de te retrouver seule. Mais aujourd'hui, tu ne pouvais plus continuer ainsi. C'était trop dur.

Après ton départ, tu n'avais donnés de nouvelles à personne. Pas même à Harry. Tu avais besoin de te couper du monde sorcier. Pour un temps du moins. Et ça n'avais pas été inutile. Tu avais fais des études moldu pour devenir médecin et avais obtenue ton diplôme brillamment avec 3 ans d'avances !
Cependant, tu n'avais toujours plus de lien avec la communauté sorcière si ce n'est une petite librairie sorcière pour chercher des livres ou des revues de medicomagie. Tu y avais revue Pansy Parkinson d'ailleurs, qui, elle aussi, semblait s'y intéresser et tu la regardais chaque semaine de loin.

La jeune femme avait bien changée. Ses yeux bleues étaient devenus moins moqueurs, son arrogance et sa mauvaise langue semblaient avoir disparut et la seule chose qui restait de la jeune fille qu'elle était était son maintien aristocratique et son habitude de se mordre la lèvre inférieur lorsqu'elle était contrariée ou concentrée. Comment tu savais ça ? C'est simple. Tu avais été folle amoureuse d'elle à Poudlard et ce, malgré toutes les horreurs qu'elle t'avais faites. A l'époque tu rêvais souvent qu'elle vienne te voir, s'excuse, et t'embrasse devant tout Poudlard. Mais tu ne l'aimais plus pas vrai ? Et c'est pour ça que tu ne comprenais pas pourquoi tu restais paralysée à l'idée d'aller lui parler -ou ne voulais pas comprendre-. Mais peut importe, il se faisait tard alors tu délaissais tes réflexions et ta cigarette pour aller te coucher le sourire aux lèvres et tu t'endors en tentant de te convaincre qu'il n'était pas du au fait que demain tu la verra. Parce-que ça n'a rien à voir pas vrai ?

Tu arrives une dizaine es de minutes avant elle comme à chaque fois pour te placer à l'abri des regards au deuxième étage avec habitude et fais semblant de feuilleter un livre lorsqu'une main vient empoigner ton épaules et que sa voix résonne au creux de tes oreilles.

- Je n'apprécie pas vraiment me faire matér par un vieux pervers, crachat-elle en te retournant.

Et tu as faillis rire en voyant ses yeux s'arrondir sous le choc.

- Granger ?

Allez, si tu agis normalement tout iras bien.

- Salut. Ça va ?

- Ça va ? Répéta-t-elle en fronçant violemment les sourcils. Tu te fous de ma gueule ? -Aïe, ratée- La dernière fois qu'on a entendue parlé de toi c'était il y a 5 ans et tu me parle comme si on s'était vu hier ? Continua t elle sur un ton agressif.

Et sa colère est telle que tu vous revois à Poudlard à vous échapper violemment. Tu souffles, attristée par la situation et, à ton regard, elle semble comprendre tes pensées car un petit malaise semble prendre possession d'elle alors qu'une excuse gênée ne sorte de sa bouche. La discussion se détend doucement et vous parlez de tout et de rien. Elle est medicomage chirurgienne notamment, et lesbienne -et tu refuses d'admettre que quand elle te dis ça ton coeur à loupé un battement. Et un deuxième lorsqu'elle t'as avouée être célibataire- vous parlez encore quelques minutes avant que vienne le moment de vous séparer. Et, pour ton plus grand étonnement elle te demande ton adresse pour venir te voir et t'envoyer des hiboux. Devant son insistance tu acceptes en échange qu'elle ne parle de toi à personne -elle te le promet- et ce soir là, quand tu te couches, tu acceptes de voir la vérité en face -enfin-. Tu l'aimes toujours. Et, tu t'endors le sourire aux lèvres sans penser à la guerre pour la première fois.

Vous vous revoyez souvent -au moins 3 ou 4 fois par semaine. Et, doucement, ton monde ce teint d'un doux regard bleue aristocratique. Tu as retrouvés ton sourire grâce à elle. Et, un soir où tu l'avais invité à dîner tu l'as vois habiller d'une jupe écossaise verte et rouge qui te fais te demander ce qu'elle couvre ainsi qu'une chemise aux même couleurs et suffisamment transparente pour que tu puisses voir un soutien gorge noir à dentelles. Et à cette vue tu te retiens de lui sauter dessus pour découvrir le quelques centimètres carrés de peaux qui te sont inconnus -et tu en viens un court instant à penser qu'elle est trop vêtue- Mais au lieu de ça tu l'invites à entrer avec un sourire.

- Tu aimes ma tenue ? Te sourit-elle, d'un air indéchirable. Je voulais porter nos couleurs.

Tu souris de son air enfantin qui a prit place sur son visage et répond calmement en partant dans la cuisine que vous n'êtes plus à Poudlard et, à peine à tu finis ta phrase que tu sens ses doigts fins effleurer ton dos.

- On ne le quitte jamais vraiment.. surtout après la guerre. Ses doigts courts sur ton ventre alors que tu l'a sens se coller sur ton dos pendant que son souffle chaud chatouille ta nuque.

- Je suis désolée. Pour tout ce que je t'ai fais. J'avais été éduquée pour haïr les homo et les nés-moldus mais j'étais tombée amoureuse de toi depuis aussi loin que je me souvienne et je t'ai haï pour ce que tu me faisais ressentir. Elle hésite un instant à poursuivre, je voulais t'embrasser, te prendre dans mes bras, sécher tes larmes et je le détestais pour ce que je te faisais mais c'était tellement plus simple de tout rejeter sur toi ou même de me haïr que de t'aimer. Et lorsque j'ai appris que tu sortais avec Weasley j'étais détruite mais tu semblais heureuse.. Et puis tu es partis, laissant le rouquin derrière toi ce qui m'a emplie de joie avant de déchanter lorsque j'ai compris que tu ne reviendrais pas.

des petites larmes roulait de ses joue à ta clavicule alors qu'elle continuait doucement.

- Je suis désolée de te dire tout ça aujourd'hui mais j'en ai besoin pour espérer passer à autres choses. Je t'aimais. Non.. je t'aime, finit elle en un murmure.

A peine sa tirade finie qu'elle prit conscience que tu pleurais dans ses bras. Tu es heureuse. Tu es heureuse et tu te dis que pour la première fois de ta vie un de tes rêves venait de se réaliser -en retard oui. Mais c'est mieux que jamais- et tu te retourna pour poser tes lèvres sur celles que tu avaient tant désirées. Le baiser fût suivit de douces discussions et d'une tendre nuits d'amour -la première de vos vies- Mais pas la dernière.

Et, au petite matin, alors que le soleil réchauffait doucement vos coeurs et vos corps tous entrelacés que tu te dis que cela ne sera pas de tout repos. Qu'il vous faudra faire face aux jugements, aux insultes, à vos anciens amis et à Ron.

Mais aujourd'hui plus que jamais tu te dis que vous pouvez tout affronter. Car aujourd'hui, pour la première fois depuis 7 ans tu es heureuse comme tu ne l'as jamais été. Et pour rien au monde tu ne seras prête à abandonner ce bonheur.

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Vous me frappez si je vous dis que j'ai finis ce chapitre au mois de de décembre et que j'ai oubliée ? 😅

Ne rien refuser à Parkinson (Recueil Pansmione)Where stories live. Discover now