chapitre 18

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Chapitre 18

Comme leur réunion s’était bien passée, amath pouvait à présent rentrer chez lui se reposer. En effet, il avait presque passé la nuit à réviser le contrat encore et encore histoire de le maitriser car il avait peur que Mayna ne vienne pas. Mais heureusement, il y avait plus de peur que de mal.

Quand il avait vu cette enflure sur son visage, il avait failli mourir. Comment un homme pouvait lever la main sur une femme comme elle. Bien sûr, il ne l’avait pas cru quand elle avait dit qu’elle avait fait une chute car elle ne voulait surement pas que son frère s’en mêle.

Il soupira puis ouvrit délicatement son appartement. Il ne prit même pas la peine de se débarbouiller et s’allongea dans son grand lit…

Sa vie commençait vraiment à être compliquée, pensait-il ; et il se rendait compte qu’il commençait à prendre de l’Age alors qu’il n’était même pas dans une relation sérieuse. 34 ans et toujours pas marié. Heureusement que sa mère ne lui mettait pas la pression, car s’aurait été une autre mère africaine, elle lui aurait apporté une ribambelle de femme pour qu’il choisisse.

Seulement dans son fort intérieur, une seule femme l’attirait et c’était Mayna. Oui, il s’était rendu à l’évidence et savait que ça ne servait à rien de le nier dans son for intérieur. Au début, il avait pensé que c’était juste physique. Car en plus d’être une petite beauté, Mayna était incroyablement bien foutu comme femme, pensait-il. Mais en même temps il se trouva bien stupide d’avoir des vus sur la femme de quelqu’un d’autre qui plus est baye modou…

Il le détestait tellement qu’il se demandait s’il le rencontrait par hasard dans la rue, il ne serait pas capable de le tuer. Il voyait toujours cette petit tristesse dans le regard de Mayna et savait que ce con de baye en était pour responsable. Seulement c’était inconcevable pour lui de voir un homme poser sa main sur elle, il ne pouvait pas l’accepter. Mais que pouvait-il faire ? Elle était déjà à un autre homme et il devait se la sortir de la tête pensait il en mettant son telephone sous silence.

Finalement, c’était ce qu’il décida, il prit la ferme décision d’essayer d’oublier Mayna et de passer à autre chose car c’était la seule solution pour lui de faire sa vie, se disait-il en s’endormant.

Quand il se réveilla quelques heures plus tard, il avait l’impression qu’il n’avait dormit que 5minutes. En réalité, c’étaient les vibrations de son telephone qui avaient perturbé son sommeil. Il essaya de reprendre ses esprits et ouvrit juste un œil pour regarder. Mais il se rendit compte que c’était un message de Mayna. Il regarda l’heure et vit 2h45. « Wow ! » murmura-t-il en ouvrant rapidement le message. Mais il remarqua que c’était plus tôt plusieurs messages. Il fut automatiquement alarmé et lit le premier : « amath bonsoir excuse-moi de te déranger mais j’ai besoin de ton aide ; tu peux venir chez moi s’il te plait… »

Il fronça les sourcils pensant que la jeune femme s’était surement trompée de numéro. Mais elle avait bien écrit son prénom. Il regarda l’autre message : « s’il te plait amath il faut que tu viennes, c’est une question de vie ou de mort. »

Il commença à paniquer à l’idée qu’il puisse arriver quelque chose à Mayna. Il regarda l’heure des messages et heureusement c’était il y a moins de 15 minutes. Il se leva rapidement et prit les clés de sa voiture avant de sortir. Il n’avait pas lu l’autre message car il était suffisamment inquiet pour savoir qu’il se passait quelque chose de bizarre. Il espérait seulement qu’il ne lui arrive rien car il en mourrait, pensait-il en conduisant comme un fou.

Il arriva devant la grande maison de drame quelques minutes plus tard ; Tout était éteint et un calme inquiétant régnait dans le quartier. Il éteignit le moteur puis baissa la tête pour regarder la fenêtre de la chambre de Mayna. La lampe était allumée. Il se risqua à l’appeler et seulement une sonnerie plus tard, on décrocha. Ce n’était pas Mayna mais la voix d’un homme : allo !

le goût du désir Where stories live. Discover now