the Spiders-Heroesᵛᵒˡ¹ [Marvel]

Chapitre 47 ⇋ Il est un peu grand, non ?

« Scott ! Arrête de bouger ! grognai-je en me faufilant entre les câbles du boîtier qui stabilisait ses atomes lors d'un changement de taille.

– Mais je bouge pas ! hurla-t-il agacé en faisant trembler le sol. »

La secousse provoquée par sa forte voix était si puissante que je dus me retenir au processeur qui régnait au milieu de ce merdier de technologie.

« Ne parle pas non plus ! lui criai-je en tirant sur la carte en palladium qui dégageait une odeur de brûlé. J'ai trouvé Scotty ! lui signalai-je en lançant un appel vers le labo.

– Que nous as-tu trouvé ? demanda Steve penché sur une grande feuille bleue parsemée d'écriteaux blancs qui semblait être un plan.

– Rangez-moi ça ! le gronda Tony en faisant disparaître le schéma. Du nouveau ?

– Ouais et on a un gros problème. C'est la pièce qui permet au processus de s'enclencher qui a dû cramer alors qu'il essayait de regagner sa taille normale, expliquai-je en m'extirpant du module.

– Et quel est le problème ? demanda Rogers qui necomprenait pas pourquoi nous trouvions la situation si grave.

– Le palladium est un métal très rare et très cher, soufflai-je en me dirigeant vers le bâtiment.

– Et étant donné que Scott est coincé en une taille au moins cinq fois supérieure à la normale, il nous faut une carte aux caractéristiques proportionnelles à celle d'origine, termina Tony, le visage fermé.

– Sors le porte-monnaie, Stark ! ris-je en interrompant le contact. »

En réalité cette situation ne me faisait pas rire, mais alors loin de là. Lang allait certainement être bloqué pendant plusieurs jours sous cette forme avant que nous rassemblions la quantité nécessaire de platine et que nous trouvions un moyen pour la lui mettre à la place de celle qui était hors service. En plus de ça, Scott allait, en retrouvant sa taille naturelle, perdre toute son énergie et s'effondrerait dans un sommeil si profond qu'il en serait à la limite du coma pour une durée encore indéterminée. 

Je proposai alors au diplômé du M.I.T. de contacter Hank Pym, l'homme qui avait mis au point cette technologie de pointe ; ce qu'il fit sans plus tarder, me laissant vaquer à mes occupations.

J'enfilai le sweat shirt de Cap qui traînait par dessus mon débardeur et rejoignis le salon où Thor s'initiait à l'art des jeux vidéo. J'attrapai une manette et le défiait dans un combat en arène. Sans grande surprise, il choisit comme personnage Thor, Dieu du tonnerre alors que je sélectionnai une valeur sûre de la pop culture : Super-Man.

Les doigts maniant à toute vitesse le joystick de la télécommande, mon personnage asséna un violent coup à la version pixelisée de Thor qui lâcha un petit gémissement de fille.

« Mais je ne crie pas comme ça ! s'indigna le demi-dieu en posant brutalement la manette sur la table basse.

– C'est qu'un jeu Thory, me moquai-je en mettant la partie sur pause.

– Les jeux sont faits pour les enfants, déclara-t-il mécontent avant de partir bouder je ne sais où. »

Je m'affalai lourdement dans le canapé en attente de nouvelles et finis par regarder un film que je n'avais pas encore eu le temps de visionner. Alors que la fin approchait, mon téléphone me sortit de l'univers des droïdes et des sabres lasers où la vie était tout aussi chaotique que dans ce bas monde.

Je pris l'appel provenant de monsieur Drew et écoutai sa longue tirade énonçant le fait que je n'étais pas au lycée et que ce n'était pas parce qu'un « trou du cul de super-zéro égocentrique, pourri jusqu'à la moelle par tout son fric » me demanda de venir à son aide sur mes heures d'enseignements que j'étais obligée d'y aller. Pour qu'au final il m'ait lâché un mielleux : « La prochaine fois ma chérie, préviens-moi. »

« Promis Paddy, soufflai-je alors que des talons claquaient contre le sol. Désolée, je dois te laisser, lui glissai-je avant de clore l'appel. »

Je me levai et allai à la rencontre de la femme qui m'avait bordée de nombreuses fois lorsque j'avais perdu tout ce qu'il m'avait été donné d'avoir. Virginia Potts avait joué un rôle important dans mon développement mental l'année qui avait suivi l'accident, elle avait été comme une mère. Et maintenant elle se tenait face à moi, un sourire qu'elle ne pouvait dompter ornait ses lèvres.

Je m'empressai d'étreindre la femme autrefois rousse qui abordait maintenant une teinture blonde. Elle s'écarta de quelques centimètres, juste assez pour pouvoir m'observer de ses grandes billes vertes.

« Et bien, on dirait que la puberté t'a gâtée !

– Si seulement c'était la puberté... roulai-je des yeux en secouant la tête.

– Tony ne m'a pas dit comment ça se passait avec Peter. Vous vous entendez bien ? demanda-t-elle en m'invitant à la suivre dans l'immense cuisine. »

Étrangement, une quinte de toux me prit suite à sa question inattendue. Nous n'avions jamais vraiment parlé de notre relation tous les deux et en parler avec Pepper alors que nous venions de nous revoir après près de quatre ans me mettait mal à l'aise. Le silence régnait dans la salle alors que nous pouvions entendre les cris de protestation du géant dans le jardin faire trembler les murs.

« Je vois, rit-elle doucement, me faisant lever la tête comme un automatisme de défense.

– Q-quoi ? bégayai-je en la regardant avec de grands yeux.

– Toi et Peter vous êtes en c -, commença-t-elle alors que je sentais mes joues rougir comme l'aurait probablement fait le principal concerné.

– Mais non ! la coupai-je alors que mon téléphone s'était mis à chanter le classique Fuck You de Cee Lo Green. »

Je jetai un coup d'œil au contact, mais coupai vite la sonnerie en voyant le visage de Parker s'afficher dans le petit cercle. Il avait le don pour pointer le bout de son nez au bon moment. Je regardai un moment la photo que j'avais prise un soir lors de nos rares virées nocturnes calmes. Un sourire prit mes lèvres en otage sans mon consentement face à la bouille mise à nue de Spidey alors que je verrouillais l'appareil pour le poser face contre la surface en pierre.

« Je resterais muette comme une tombe, ajouta Pepper en faisant signe qu'elle condamnait sa bouche avec un cadenas imaginaire avant de jeter la clé faite d'air par-dessus son épaule. »

Après ce geste enfantin, allez savoir pourquoi elle et Tony sont en couple...

Oui, je sais... Ma vingtaine de minute se rapproche plus d'une petite heure et j'en suis désolée... 

Honnêtement, je n'avance pas du tout sur le tome  : il devrait me rester qu'une dizaine de chapitre donc faudrait vraiment que je m'y mette XD

De plus, je participe à un concours d'idée Marvel pour essayer de retrouver l'inspi alors, espérons que ça marche 

Sur ce, bonne soirée :)

- Love ya ❤ 

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