Je passe derrière et colle ma poitrine à son dos et l'enlace. Je sens tous ses muscles se décontracter. J'embrasse son omoplate et il se retourne vers moi en un petit sourire. Je craque tellement il est beau.


_ Tiens, dit-il en me donnant un tee-shirt.


Evidemment, son numéro ainsi que son nom était floqué ainsi que la date du match. Je souris à la vue du tee-shirt. Je m'en foutais si on me voyait avec ça, je voulais le soutenir à fond aujourd'hui.


_ Depuis le temps que j'attends que tu le mettes, rit-il. J'espère juste que tu ne vas pas le mettre pour rien.

_ Bébé, commençais-je, t'es en finale de la Coupe du Monde, à 19 ans, t'as déjà tout gagné. Et en plus, je suis sûre que la Coupe est pour vous. Souriais-je sincèrement.

_ Toute façon j'ai déjà tout gagné avec toi, dit-il alors que je rigole, quel disquetteur ce mec, rigoles pas, c'est vrai. Merci de m'avoir soutenu pendant toute la compétition.


Je lui souris avant de l'embrasser.


_ J'vais devoir y aller, souffle-t-il, on se voit, dit-il après une pause, après le match, sourit-il.

_ Avec la Coupe mon cœur.


Il rigole et croisa ses doigts. Evidemment j'espère qu'ils vont gagner, mais s'ils ne gagnent pas, je suis quand même trop fière d'eux, trop fière de lui.


_ Je t'aime, dit-il en m'embrassant.

_ Je t'aime aussi.


J'avais hâte de savoir le dénouement. J'étais hyper stressée mais j'avais confiance.

19h00.

Le match vient de commencer. Avec les filles, contrairement à d'habitude, on ne parle pas, certainement toutes stressées.

La marseillaise me donne des frissons, on dirait une fragile. Marre.

C'est à la 18ème minutes qu'un Croate marqué contre son camp, quelle erreur pour lui mais quel bonheur pour nous. On se leva tous et je saute dans les bras des filles. Si le match continue comme ça, ça sent bon.

Mais notre joie redescend vite quand un Croate marque, égalisant le score. Ils restaient quand même confiants, il fallait de toute façon.

_ Putain y'a main wesh, criais-en me levant après quelques minutes de jeu.

_ Mais ouais, sale con, hurle la blonde.

_ La VAR, crie à son tour Charlotte.

On dirait des hystériques mais bon, on soutient nos gars.
Après vidéo arbitrage, l'arbitre siffle enfin un penalty pour nous.

_ Me déçois pas mon cœur, prie la femme du concerné.



On hurle quand Anto réussi son penalty. 2-1. On est bien mais rien n'est joué.

_ J'vais mourir avant la fin, dis-je une fois que c'est la mi-temps.

_ La même, dit Rachel, j'ai envie de vomir tellement je suis stressée.

_ On vit trop le truc à fond, se moque Cha.



Ça c'est sur mais imaginez si on gagne. On serait champion les gars. C'est fou. Moi j'ai jamais vécu ça, je n'étais pas née en 98. Je veux vivre ça, et si je peux le vivre aux côtés de mon amour, alors je serais encore plus ravie.

Notoriété | Kylian MbappéKde žijí příběhy. Začni objevovat