Chapitre 7: La fin d'une belle amitié.

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Il était inconscient un petit moment. Sa tête avait frapper contre le sol, assez violemment pour l'assommer un petit moment. Ce qui le réveilla c'était la fraîcheur du lieu. Il était pris d'un froid glacial. Il ouvrit lentement ses yeux, un peu sonné, puis il se releva doucement en regardant autour de lui. On ne voyait pas grand-chose, car la brume était épaisse, mais a en jugé par le sol où l'on voyait que des feuilles et des branches cassées, il compris qu'il était dans une forêt. Après un moment d'observation, il se leva en essuyant la terre de son pantalon et de sa chemise. Son drapeau était toujours la aussi, alors ça voulait dire que ce n'était pas encore fini ? Il se dirigea, il essaya de gravir la brume. Il n'y avait aucun bruit a part celui du vent contre les feuilles et le son des feuilles fanée sur le sol. C'était un calvaire, alors il trouva une autre technique. « Heho ! Il y a quelqu'un ? Je suis perdu ! Je ne sais pas pourquoi je suis ici ! J'ai tout fait comme il fallait ! Pourquoi suis-je encore cloîtré dans un autre univers ?!» Quand il eut fini, il entendit près de lui, un lourd et pesant craquement de bois. Le jeune homme se dirigea tant bien que mal vers le bruit. Il était impressionné parce qu'il pouvait voir face a lui. Un vieil arbre, sans doute un chêne qui avait bien vécu, était la, il avait des yeux, des yeux fatigués et une bouche presque inanimé. Il y eut un très grand silence entre les deux personnages, et le vieil être commença a parler. « C'est donc toi, le voyageur dont tout le monde parle ? Tu n'as pas bien réussi ton dernier défi n'est-ce pas ? Tu ne dois pas comprendre pourquoi. Je suis vieux maintenant, je suis fatigué de tout cela. Tu es bien jeune et tu dois continuer a vivre ta vie joyeusement comme avant la mort de ton père. Tu n'as pas réussi car tu ne t'ai pas réconcilier avec lui, il t'aimait tant, mais il s'est quand même donné la mort. Ce test était bien plus que cela, c'était une deuxième chance de le sauver, malheureusement tu as laisser cette chance s'envoler. Oh mon jeune ami, tu connais la solitude, mais celle-ci est la dernière que tu connaîtra. Ton dernier défi est de vivre seul sans devenir fou sans abandonné car c'est la fin pour toi, de vivre comme moi. Je vais bientôt mourir tu sais, rejoint moi quand ma fin sera plus proche qu'elle ne l'a jamais été. Tu le saura rapidement, je te l'assure.» Puis il se mit a gémir doucement de douleur et s'endormit a nouveau. Le jeune homme avait de la peine pour ce vieil arbre. Il ne savait pas quand est-ce qu'il finira par rentré mais décida de rester la le temps qu'il faut. Il voulut rester près de l'arbre mais il n'y avait ni nourriture, ni d'eau. Alors il chercha une rivière ou de la nourriture. En parcourant la forêt glacial, il remarqua plusieurs détail qui lui était familier. C'est après avoir trouver la rivière qu'il se rendit compte que cette forêt était la même que la merveilleuse forêt au bois vert et au couleurs chaleureuse. Mais celle-ci était froide et hostile. L'eau n'était ni sale ni même propre, mais elle n'avait pas l'allure d'une bonne eau potable. Il soupira et devenu réaliste. Il prit un peu d'eau dans ses mains et l'a bue d'une traite. Il s'installa près de la rivière en essayant de construit avec ce qu'il avait un abri plus ou moins sûr, avec des feuilles en guise de tuile et des branches pour les murs et le toit. Il avait aussi tenté de faire une couverture mais honnêtement ça n'y ressemblait pas. Il s'endormit quelques heures plus tard, dans cet atmosphère froid et peu rassurant. Plusieurs semaine étaient passées sans signe sans rien. Il s'était vite pris au jeu et resta près de la rivière seul. Il n'était pas devenu fou, mais il s'était habitué a cette vie. Mais au fond de lui, son coeur était vide, il n'y avait plus personne, plus personne a embêter, plus personne qui lui fait peur, plus personne a aimer. Un jour plus tard, un gros bruit qui semblait être un bruit sourd ce fit entendre. Le jeune homme comprit a cet instant que le vieil arbre était arrivé a sa fin. Il couru, vers lui le drapeau a la main et lui adressa quelques mots. «Alors, vous vous en allez n'est-ce pas ? Je suis heureux de vivre cette vie car vous avez vécu plus encore, je voudrais tant restez près de vous mais j'ai vécu ici assez longtemps pour comprendre quelque chose grâce a vous: La solitude n'est pas mon point fort.»

C'est la première fois qu'il adressa un sourire aussi visible que celui qu'il faisait a la vieille souche. «Mon vieil ami, tu as su trouver ce que tu cherchais et j'en suis heureux écoute ceci, ce sera ton dernier conseil. Ne crains pas la solitude lorsqu'elle croise ton chemin. Elle te donne l'occasion de te retrouver avec toi-même et de te fortifier.» Après ces quelques mots, le vieil arbre regarda le jeune homme sourire et lui adressa ses derniers mots «Je souhaite que l'on se retrouve dans une prochaine vie, prends une branche ce sera ta dernière couleur, adieu mon jeune ami.» Il rendit son dernier souffle. Cette fois c'était fini. Le jeune homme pris une petites branches de l'arbre inanimé et s'assit contre lui. Son drapeau fut enfin compléter, et il s'endormit paisiblement contre son premier ami.

«Jérémy ! Jérémy !»

Il se réveilla d'un long sommeil. Tout ça n'était rien qu'un rêve. Il était triste que cela se finisse ainsi. Il se leva d'un pas assuré, et pour rendre hommage a sa dernière rencontre, décida d'écrire un conte qui s'intitula "L'homme au couleurs".

L'Homme aux couleursWhere stories live. Discover now