Chapitre 1: Le méchant et le magicien.

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Il était une fois, dans un petit village nommé «Nifream», un petit village qui n'a rien d'extraordinaire, si ce n'est les belles couleurs qui l'entoure. Ce petit village était recouvert de beaux bourgeons de printemps, de belles feuilles aux éclats rouges de l'automne, de Bleuet d'été recouvrant une partie du parterre de fleurs plus étonnantes les unes que les autres. En effet, dans ce petit village inconnue de tous, il y avait tout type de plantes, des plantes que n'ont ne pouvaient trouver nul part ailleurs. Certains ont appelés ce village «Le Jardin du Paradis». A Nifream, vivait plusieurs sortes de personnes. Il y avait tout d'abord le chapelier qui tailler des chapeaux plus farfelus les uns que les autres, mais qui était réputé pour cela. Il y avait aussi l'allumettier, celui qu'on aime pour ces allumettes qui réchauffent les cœurs. Un boulanger qui fabriquait de croustillantes baguettes de pain, tous les habitants arpentés les rues pour pouvoir goûter l'exquise croûte dorée du vieil homme. Et puis il y avait le bouffon, celui qui n'était la que pour amuser les gens qui en on le plus besoin. Ce personnage tout le monde le connaît, il est très important. Ah, il y a la jolie jardinière, aux cheveux blond aussi blond que le blé, les cheveux en batailles, légèrement bouclés. Elle avait sans cesse une jolie petite tresse qui s'arrêtait au milieu de sa chevelure. Elle avait les yeux très bleus, presque aussi bleus que les bleuet qui ornaient l'éclat de Nifream. Elle était aimée de tous, plus envers la gente masculine, qui était pour le coup assez présente. Elle ne voulait pas se marier. Elle voulait jardiner, la couleurs de chaque fleurs était important pour elle.

Dans ce petit village vivait un jeune homme.

Il n'avait pas loin de la vingtaine. Jeune diriez vous, c'était sans doute un bon adjectif pour le qualifier, non seulement pour son physique mais aussi pour son caractère. Il était d'un naturel assez capricieux, certainement arrogant, il est bien-sûr tout le contraire de chaleureux, oui cet homme la est aussi froid que la glace éternelle des glaciers de la montagne qui partageait les frontières du nord du pays. Cet homme la, était le plus asociale des Nifrèmes, la était son plus gros défaut. Il ne pouvait se mêler a la foule qui pourtant était si joyeuse. Il avait la bien des défauts, tellement qui provoquer le désordre dans le village. Seulement, son physique dévisageait son caractère. C'était un très bel homme, dont un style vestimentaire plutôt impeccable, il aimait avoir une belle image de soit même s'il était si solitaire, si seul, si exilé dans son propre monde. Il ne prêtait pas attention dans le monde réel, il était souvent rêveur et si opiniâtre envers son propre monde dans lequel il pouvait fuir sans arrêt. En effet la foule le rendait fou, le chapelier, le boulanger, l'allumettier, même la jeune jardinière ne l'intéressait pas. «Si seulement on pouvait se rapprocher le lui, si seulement il n'était pas aussi arrogant, si seulement il n'était pas aussi insouciant...» chacun des villageois étaient si incompréhensif mais si observateurs qu'il ne pouvait s'empêcher de se réfugier dans sa petite maison miteuse, au coin d'une rue plutôt déserte et assez sombre, Ils appelaient ça «vivre mort» il n'y a que de rare personne pour y habiter, c'était un endroit sale et très ancien. « Un jour ; disait le bouffon, Il saura sa vraie destinée, ce n'est peut-être pas pour aujourd'hui, ce n'est peut-être pas pour demain mais peut-être pour le sur lendemain qui sait ?». C'est vrai, il avait raison, le petit comique de service n'était ni réaliste ni devin mais il avait raison. Quelque chosa arriva plusieurs jours après. Le jeune homme était entrain de se balader dans des ruelles où la nature avait repris ses droit. Il était seulement entrain de marcher les mains dans les poches quand,

Un grand homme marcha vers lui, un haut de forme sur sa large tête, un monocle venait décorer un unique œil qui grossissait celui-ci. Il était maigre pour une personne qui avait l'air noble. Ils étaient tous deux dans une impasse. Lui avec sa canne bien droite, cliché d'un homme riche bien-sur. Il lui fit un large sourire sans montrer ses dents. Puis lentement il avança, sa canne taper contre les dalles presque évanouit dans l'herbe. Le jeune homme, lui, recula doucement étant assez mal à l'aise a la rencontre de cet homme. Le plus vieux, se racla la gorge pour éclaircir sa voix puis commença «C'est donc toi le jeune petit imbécile, arrogant et froid ? Plutôt intéressant, que dirais-tu de partir pour une aventure ?»

Au début, le jeune homme voulut se moquer de lui, mais finalement il se réduisit a un petit haussement de sourcil sans comprendre. Il soupira montrant son agacement. Le vieil homme se mit a rire, d'un rire grave presque forcé, alors il continua «Vu ton mécontentement, je pense, que cela sera très bon pour toi et d'un très bon amusement pour moi.» Le jeune homme assez étonné en vue de la tête qu'il faisait, se mit a parler pour la première fois. «Je ne pense pas vous avoir demandé quoi que se soit, je vous pris de partir, vous me gâcher la vue ainsi que ma balade.» Il tourna ses talons pour pouvoir déguerpir au plus vite. Il marcha d'un pas lourd, mais se fit vite rattraper par le vieil homme qui apparut comme par magie devant lui. Il sursauta et fit un bond en arrière glissant sur une feuille brune d'automne. Il se releva, les yeux écarquillés, il s'approcha du magicien sans bien comprendre ce qu'il venait de se passer. « Mais qui êtes vous donc ? Personne en ce monde ne peut faire ce que vous faites! C'est impossible!» disait-il d'une voix surpris. Il ria une nouvelle fois puis s'approcha de lui en faisant tourner sa canne, puis lui répondit, en se penchant légèrement pour atteindre son visage, avec un petit sourire narquois «Vous ignorez beaucoup de choses en ce monde, permettez moi, de vous l'apprendre en renouvelant ma requête».Le jeune homme, alors pris d'une énorme curiosité accepta.

L'Homme aux couleursWhere stories live. Discover now