𝘭𝘦𝘵'𝘴 𝘥𝘳𝘰𝘸𝘯 𝘪𝘯𝘵𝘰 𝘵𝘩𝘪𝘴 𝘥𝘦𝘦𝘱 𝘰𝘤𝘦𝘢𝘯

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Let the rain fill your heart
while look at the drops ❞


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De nombreuses spatules, soigneusement placées pour la plupart dans une poche convenue à cet effet, celle-ci étant directement attachée au niveau de la taille. Elles étaient disposées de sorte à faire courir leur couleur sur le tissu de leur simple caresse. Le vêtement habituellement recouvert de tâches de peinture à multiples endroits, regorgeait de dessins aussi artistiques qu'étranges. Et finalement sa pièce que l'on pouvait imaginer emplie de cette odeur si familière.

Il est toujours présent lorsque j'arrive. Magnant ses pinceaux avec cette légèreté qu'il lui ait propre. Il a cette habitude de se pincer les lèvres entre elles lorsqu'il se concentre. À la moindre petite chose le contrariant, cette même habitude des plus charmantes survient accompagnée d'un grognement de mécontentement. Ce tout qui le rend si attractif à mes yeux.

Je l'ai rencontré un soir où tout s'écroulait autour de moi.

En effet ce soir là, le vent soufflait terriblement fort. L'eau de pluie s'engouffrait dans la première bouche d'égout trouvée sur son chemin tandis que d'autres flots tombaient en cascade de toute part, sans jamais vouloir s'arrêter. Les parapluies ne faisaient que se retourner, se libérant de la poigne pourtant ferme de leurs propriétaires. Les éléments semblaient décidément déchaînés.

Je me rendais dans un lieu que j'espérais bien plus accueillant que l'atmosphère lourde et humide dans laquelle je m'étais plongé. Ce n'est qu'une fois sur le chemin que je me suis laissé surprendre par les nombreux assauts de la pluie et avec eux, mes propres maux.

Ce que je peux dire avec certitude, c'est que je me suis perdu l'espace d'une soirée.

Ma désillusion avait été grignotée bien plus que je n'avais bien voulu le voir. J'étais déjà submergé par les flots lorsque celle-ci a commencé à prendre le dessus sur ma raison.

Malgré tout, mes pas m'avaient conduis tel un automate vers cet endroit chaud, comme si mon corps savait au fond ce dont il avait cruellement besoin. Et si désespérément je cherchais ce cocon ô combien confortable, mon corps lui était froid, incapable de se réchauffer. Mon palpitant se voyait ralentir et ce au même rythme que mes songes se parasitaient les uns après les autres, ne me donnant guère la force de relever le menton pour ne serait-ce reprendre contenance comme je l'avais si bien fait auparavant.

C'est donc ainsi qu'une partie de moi s'est vite retrouvée confrontée à un obstacle bien trop imposant pour être franchi pour finalement se fracasser contre celui-ci.

Tout me glissait d'entre les doigts sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour retenir le peu qu'il m'avait été donné de garder précieusement.

Malgré les aléas de la vie, pourquoi fallait-il que ma bonne fortune décide de faire volte-face ?

L'air que je respirais n'était alors que vapeur empoisonnée, ankylosant mon souffle.

La confusion et la profonde tristesse que je ressentais était telles que je n'arrivais plus à dissocier la moindre pensée rationnelle à de la folie gagnant du terrain.

Tout me paraissait injuste. Quelque part je trouvais que c'était le cas. Je portais à mes yeux l'un des plus gros boulet à la cheville.

Il me restait pourtant, au-delà de toute espérance, un petit morceaux de cette rationalité qui me disait que demain irait mieux. Qu'une bonne dose de chaleur, de vêtements secs et d'un endroit chaleureux me mettrait à bonne distance de toute pensées macabres.

Cette petite voix, bien cachée néanmoins, continuait de me susurrer malgré tout ce que je ressentais de bien trop lourd, qu'il fallait marcher encore, juste encore un peu plus loin pour qu'une douce chaleur ne vienne m'accueillir dans ses bras duveteux.

Et avec ceci, mon dernier pas s'appuya sur le paillasson de la devanture tant espérée. Le brouillard alors bien installé commença à se dissiper.

Ma suffocation avait prit un tout autre chemin que celui emprunté, me faisant doucement ses doux au-revoir.

La vie afflua à nouveau dans mes iris colorées.

La chaleur revint dès lors que je sentis ces bras chauds m'entourer à mesure que je progressais dans cet abri. Elle m'agrippa fermement à m'en étouffer, mais cette fois-ci je n'avais plus peur d'avoir le souffle coupé. Je me sentais bien, comme lors d'un retour à la maison.

Et c'est ainsi qu'une douce odeur sucrée embauma tout mes sens.

Le jasmin, ma saveur préférée.

Curieusement, la journée avait pris un drôle de carrefour. Je ne sais comment élucider ce qu'il s'est passé. L'orage s'était rudement installé dans tout mon être pour au final laisser la place à une douce chaleur. Cette chaleur qui, comme un rayon de soleil à travers un ciel gris venant se déposer doucement sur votre peau tel une caresse, vous assure que l'avenir n'en sera que meilleur.

Ce ciel recouvert de son épais manteau de coton n'envisageait pourtant rien de bon habituellement lorsqu'il se montrait. Cependant, j'ai appris qu'il pouvait en être autrement. Nous pouvons voire bien au-delà de cela. Une averse peut, bien qu'étonnement, se retrouver au centre de notre prochaine délivrance, tout comme un rayon de soleil le peut. Car cette journée, ayant pris un tournant relativement tranchant, m'avait offerte un nouveau souffle de vie d'une quelconque façon.


Et je m'en souviendrais longtemps.





















Just keep breathing and breathing and breathing...











12월3일

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⏰ पिछला अद्यतन: Dec 04, 2021 ⏰

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