Femmes de tête.

6/ Emménagement, rêve réel.

En un mois les choses avaient bien changé. Professionnellement parlant, Regina avait fini les tenues pour le défilé qui avait lieu un mois plus tard et s'attaquait à un autre gros projet, une nouvelle collection, et Emma elle était partie une semaine à New-York, à quatre heures de chez elles pour entamer la mise en place de la scénographie du défilé. Elle avait donné les directives, surveillé le début, puis avait laissé un de ses employés de confiance continué en lui faisant des rapports tout les jours. Dans son entreprise elle était à la tête, Ruby et Belle était juste en dessous et après il y avait deux autres employés qui gérait les ateliers et deux directeurs de projets qui suivaient la constructions des projets de la boîte, ce qui permettait à Emma de déléguer. La semaine à New York avait été cinq jours après l'anniversaire de Regina, et cette longue séparation leurs avait bien fait comprendre qu'elles devaient emménager ensemble au plus vite, alors dès le retour d'Emma elles avaient commencé à s'organiser. Elles avaient commencé par se donner des impératifs, comme interdiction de travailler dans leurs entreprise après vingt heure sauf cas exceptionnel et elles devaient s'en parler, obligation de se prendre une demie journée dans une semaine sans travail... Elles faisaient en sorte que le manque ressentit et la dispute créé par celui ci ne recommence jamais.

Quand au déménagement, elles s'étaient d'abord mises d'accord sur quel meubles elles gardaient et sur lesquels elles allaient se séparer. Suite à ça, les parents de la brune vinrent prendre ses meubles pour la maison de vacances et deux pour la chambre de Regina, celle ci ne voulant pas totalement se séparer de tout. Puis Emma avait fait pleins de propositions pour "apporter sa patte", comme disait Regina, et cette dernière était toujours emballée par tout. La blonde n'avait pas apporté toutes ses affaires, cependant l'essentiel de ses vêtements, ses affaires de travail, ses livres et affaires qui servaient étaient dans leurs maison, elle ne dormait plus à son appartement, seulement chez elles, avec Regina, dans les bras de Regina.

Regina entra dans la maison et retira son manteau, mars commençait, il ne neigeait plus mais faisait toujours bien froid, en plus de ça elle était frileuse alors ses manteaux étaient encore très importants.

-Mon coeur?! Hurla-t-elle en entrant, comme toutes les fois où elle entrait dans la maison en sachant que sa petite amie était là.

-Dans le salon chérie! Répondit Emma.

Regina posa son sac, et alla dans le salon, la blonde était là en brassière et salopette en jean, sur un escabeau, peignant un mur. Ensemble elles avaient décidé de mettre de la couleur sur un mur de chaque pièce. Elles avaient sélectionné quatre couleurs qu'elles aimaient et avait attribué une couleurs pour deux pièces. Regina avait toujours gardé les murs gris partout, seule la cuisine était blanche et dans l'atelier on ne voyait même plus le seul mur, les autres étant des baies vitrées, elle n'en avait que faire, avant Emma elle n'était chez elles que pour dormir et se laver. Elle s'approcha de la blonde qui était entrain de finir l'angle du mur, vu la taille de celui ci elle devait peindre depuis au moins une heure si ce n'est plus. Sur l'escabeau, Emma était plus grande que la brune qui avait le visage au niveau de ses hanches, alors elle se pencha et déposa un baiser sur les fesses d'Emma qui ria.

-Arrête fais pas ça. Je finis et je t'embrasse. Fit-elle en riant.

Regina attendit patiemment contre le mur d'à côté resté gris. Admirant la blonde, la salopette et la brassière lui laissait voir son dos, son ventre, sa taille, et un peu sa poitrine, elle souriait doucement. Elle avait trouvé une femme magnifique, et musclée, ses bras étaient bien dessinés, Regina rêvait déjà de la suite de la soirée. Les mains peignant elle les pensaient sur elles, les imaginaient, elle s'en souvenait en regardant sa petite amie. Rêvassant tellement elle ne vit pas Emma descendre de l'escabeau poser son pinceau essuyer ses mains et venir vers elle pour l'enlacer et embrasser son coup.