Balthazar X Reader (Balthazar)

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Yuyp petit x reader avec un personnage de la série éponyme que j'aime beauuuuucoup trop ;-;

Au point de me ruer sur mon tel pour faire un x reader xD

Un peu comme pour Benny quoi x)

attention, crise de panique en approche

Mais bon x) allez, c'est parti ~ !

enjoy !

~~~

(T/p) était avec Balthazar, dans la salle d'autopsie du bâtiment de médecine légale. Ce dernier était d'ailleurs entrain de faire son show durant l'autopsie d'un cadavre tout récent. Et (t/p) le regardait, un sourire aux lèvres. Son acolyte est vraiment spécial quand il s'y met, mais elle adore le regarder. Ses yeux (c/y) s'illuminaient quand elle l'entendait lancer telle ou telle réplique saugrenue lorsque le métis trouvait quelque chose sur le cadavre, ou balançait simplement ce qui lui passait par la tête.

« Balthazar, tu es au courant que tu es un cas à part, j'espère, le taquina la (c/c) en riant. »

Le mentionné releva la tête du ventre ouvert qu'il était entrain d'examiner. Ses yeux bruns pétillants se posant sur son amie et collègue qui, à l'opposé du capitaine Bach, adore l'excentricité de ce dernier, et sa manie de se foutre totalement des normes et des conventions. La jeune femme était en congé ce jour-là, enfin jusqu'à ce qu'on ait besoin de ses services. Donc elle en avait profité pour venir voir le petit prodige de médecine légale de leur génération, alias son meilleur ami. 

« Ah mais complètement. C'est ainsi que fonctionne Raphaël Balthazar ! rétorqua ce dernier en souriant alors qu'il se penchait pour continuer l'autopsie. »

Les deux amis discutèrent encore un moment avant que le portable de (t/p) ne sonne. Le numéro affiché était familier à la femme pour la bonne raison que c'est celui de son coéquipier.

« Ouep, qu'est ce que je peux faire pour toi, Matthieu ? »

Quelques secondes passèrent, le temps que le policier parle, puis elle eut une réaction à laquelle Balthazar ne s'attendait absolument pas. Elle avait commencé à trembler.

« Non... c'est impossible Matt, cette pourriture est... censée être en prison... pour encore 20 ans... »

Puis après avoir entendu les paroles suivantes de Matthieu, elle en lâcha son portable par terre, sa respiration devenant irrégulière. Rapide, puis lente, et encore rapide, pour revenir sur lente. Ce soudain changement de respiration ainsi que le bruit du portable tombant au sol incitèrent le métis à relever la tête sans attendre. Et ce qu'il vit le stupéfia. La connaissant depuis longtemps, il sait que (t/p) possède un sang-froid hors pair. C'est la première fois qu'il la voit faire une crise de panique. Ayant suivi une formation médicale, tout comme elle, il sait évidemment reconnaître les signes de ce type de crise. Il posa immédiatement ses instruments médicaux, retira ses gants et sa blouse en une fraction de seconde avant de s'approcher de la jeune femme. Il posa une main sur son épaule gauche, dans une poigne légère et réconfortante, avant de poser sa main droite sur la joue de (t/p) pour relever un peu son visage et de prendre doucement la parole. 

« Eh (t/p), calme-toi, focalise-toi sur ma respiration, souffla-t-il. On inspire et on expire en même temps, ok ? »

Tout dans sa panique, elle ne comprenait pas clairement ce que Balthazar disait, mais elle lui faisait confiance, plus qu'à n'importe qui d'autre. Alors elle hocha la tête, se remettant entre ses mains. Elle essaya d'adopter le même rythme respiratoire que Raphaël, sa poitrine et sa gorge étant douloureuses. Les premières minutes ne furent pas de tout repos, dès qu'elle parvenait à calquer une respiration sur ce rythme, elle n'y parvenait pas avec les suivantes. Néanmoins, la présence de son meilleur ami et les encouragements qu'il lui murmure entre deux inspirations l'aident peu à peu à se calmer. Lentement, elle parvint à calquer une, puis deux, puis trois respirations. Dix minutes s'écroulèrent encore avant qu'elle ne réussisse à se calmer pour de bon. Dorénavant, seules subsistaient les larmes brillantes qui roulaient en silence sur ses joues. Mais Balthazar s'empressa de les essuyer doucement avec ses pouces.

« Ca va mieux ? murmura-t-il en la regardant dans les yeux. 

— Oui... merci Raph', merci de m'avoir aidée... souffla (t/p). 

— Tu m'expliques, maintenant ?

— De ?

— La raison de ta réaction, et de ta crise de panique accessoirement. »

Tentative ratée. Elle avait essayé de détourner le sujet sans grands efforts. Sans grand succès aussi.

« Raphaël, tu te souviens quand ma mère s'est faite assassiner devant moi ? Son meurtrier s'est ensuite approché de moi... la voix de la jeune légiste tremblait, de mauvais souvenirs remontant à la surface. Et il m'a dis des choses horribles... des choses qui sont restées gravées, depuis, dans l'esprit de la petite fille de 7 ans que j'étais. Il y a aussi une phrase qu'il m'a dit, et que je n'ai jamais oubliée.

— Il t'as dis quoi ? Enfin, si tu veux bien m'en parler, fit doucement le métis.

— « Si tu en parles, dès que je sortirais de prison, je te retrouverai, et je te ferais tellement souffrir que tu me supplieras de t'achever. » C'est ce qu'il m'a dis. Et maintenant que cette ordure est sortie de prison, j'ai peur... »

Le poste de police dans lequel est affecté Matthieu n'est qu'à 15 minutes de l'institue médico-légale, à savoir le royaume de Balthazar. Ce qui explique la soudaine apparition de Matthieu dans le labo.

« (T/p) ! Ca va ? Balthazar, elle va comment ? Tu répondais plus au téléphone ! déblatéra ledit Matthieu en reprenant à peine son souffle.

— Calmes-toi Matt, ça va. J'ai fais une crise de panique, mais Raph m'a aidée. Ca va aller, ne t'inquiète pas.

— Je n'aurais peut-être pas dû t'annoncer ça de cette manière et aussi crûment, se désola le policier, excuses-moi (t/p).

— C'est rien va, j'te dis.

— Je vais demander au commissaire d'affecter deux policiers à ta protection. Ce fou hors de prison, tu n'es plus en sécurité. Où que tu sois.

— Mouais... bon bah j'vais dire "au revoir" à mon intimité. »

Après encore quelques minutes de discussion, Matthieu s'en alla, retournant au poste de police. Et tandis que Balthazar la regardait simplement, la jeune femme alla se chercher un verre d'eau avant de s'éponger le front pour enlever les quelques gouttes de sueur datant de sa crise. Après quelques instants, le prodige médico-légal reprit une blouse et des gants propres pour se remettre au travail. Et malgré l'aspect un peu glauque des tables d'autopsies de leur salle, (t/p) alla se coucher sur l'une d'entre elles qui était inoccupée. Sa crise l'avait vidée d'une bonne partie de ses forces, elle avait besoin de récupérer. Elle se servi de sa veste comme d'un coussin, s'allongea et ferma les yeux. 

« Raph', j'vais dormir un moment je pense, réveilles-moi quand tu seras prêt à partir s'il te plaît, murmura la (c/c).

— Reposes-toi bien, (t/p), répondit le métis, je le ferais. »

Et la légiste s'endormit, évacuant ses tourments, reposant son corps et son esprit. Elle savait que Balthazar veillera sur elle, elle s'endormit en paix. 

ᵒˢ ᵇᵒᵒᵏ ✍ [commandes fermées]Where stories live. Discover now