Xavier x Reader (IE)

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hop petit os ! je préfère prévenir, il traitera de sujets sensibles, bien que je ne sois pas sûre de les avoir abordés de la même manière ;; du style mutilation

les sensibles a ce sujet, c'est pas tellement pour vous ;; 

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Tu connaissais Xavier depuis longtemps, depuis l'Académie Alius enfaite. Vous vous entendiez à merveille. C'était ton confident, vous aviez ce lien très fort. Tu lui disais tout. Mais à un moment, il est devenu assez distant. Sans aucune raison apparente. Et ça te blessais. C'est pour cela que tu n'osais pas lui parler d'un problème assez récent. Lui ne semblait pas se rendre compte qu'il te blessait, c'était comme si il t'avais rayé de sa vie d'un coup.

Alors, tu lui écrivis une lettre dans laquelle tu lui expliqua tout. Tes problèmes, le fait qu'il t'aie blessée en s'éloignant de toi. Tout. Pourquoi une lettre ? Car de rage -et sur un coup de tête- tu avais supprimé toutes vos conversations ainsi que son numéro. Il t'étais donc impossible de lui envoyer ne serait-ce qu'un message.

Une fois la lettre terminée, tu étais allée la poser devant la porte de la chambre du rouge. Tu espérais une réaction de sa part, genre qu'il vienne dans ta chambre pour s'excuser et t'expliquer pourquoi il avait agit ainsi, comme le dernier des connards.

Après, tu étais allée faire tes devoirs dans ta chambre. Mais contrairement à d'habitude, ton apparence n'étais pas soignée. Tu avais gardé ton pyjama -un simple short et t-shirt- au lieu de t'habiller correctement, tes cheveux (c/c) étaient attachés en un chignon fait à la va-vite. Ils n'avaient même pas été brossés. C'est dire à quel point cela t'affectais. Même tes yeux (c/y) avaient perdu leur éclat de bonheur. Ils étaient ternes. Et on voyait aux belles cernes violettes sous tes yeux que tu dormais assez mal ces temps-ci. Tu avais même eu la flemme de bander tes avant-bras. Après tout, tu n'avais pas vraiment l'intention de ta chambre ce jour-là. Même pour aller manger.

Les jours passaient. Tu dormais de moins en moins, sujette aux insomnies, tu ne mangeais rien, ayant l'estomac noué en permanence. Et cela commençait à se voir, tu étais un peu plus pâle que d'habitude, tu sentais que tu avais moins de force dans les bras.

A l'Académie Alius, un jeune homme, le Xavier en question, sentait qu'il y avait un problème à l'Orphelinat du Soleil. Il avait ensuite décidé de s'y rendre. Son instinct l'avait rarement trompé. Et une fois de plus, il avait juste. Arrivé dans le bâtiment, il alla droit vers sa chambre, et vit bien vite la lettre. Même si elle n'était pas signée, il en avait reconnu l'écriture. Il entra donc dans sa chambre, allant se coucher sur son lit, et ouvrit l'enveloppe.

Xavier,
Depuis quelques temps, tu deviens distant. Tu n'es même pas beaucoup présent à l'Orphelinat... On ne se parle plus... Pourtant, j'ai besoin de parler. Alors c'est ce que je vais faire, sur papier, puisque je n'ai plus ton numéro. Quand tu étais là, je tenais le coup, car je pouvais te parler. Te confier ce que j'avais sur le coeur. Je ne te cachais qu'une seule chose.

Arrivé à ce stade de la lettre, Xavier fronça les sourcils. Tu lui avais caché quelque chose. Et il sentait que c'était à cause de ça que son instinct l'avait fait revenir ici. Il continua donc à lire ta lettre.

Mon passé revient me hanter. J'avais oublié. Je crois. Et maintenant, il revient à la charge. Il me détruit peu à peu car c'est dur, trop dur à supporter. Mes avant-bras se couvrent lentement de cicatrices. Le seul truc qui me fais plus mal que ces foutus souvenirs. J'aimerais que cette douleur efface celle qu'elle surpasse. Ca marche. Temporairement. Après, je dois refaire une cicatrice, et ainsi de suite. C'est, pour moi, la cocaïne ou l'héroïne des autres, c'est ma drogue. J'y suis addicte, je dois le faire de plus en plus souvent si je veux oublier.

Les mains de Xavier se resserèrent alors sur le papier. Non... Il ne pouvait pas le croire... C'était à cause de lui que tu étais devenue ainsi... Accro à la mutilation. A la douleur. A cause de lui, et de ton passé. Lâchant un soupire, il reposa ses yeux sur la feuille, et reprit sa lecture.

Mais j'aime voir mon sang couler. Le rouge carmin, c'est une belle couleur. Et puis, c'est un mal pour un bien, non ? En plus, maintenant je fais des insomnies, je suis fatiguée, mais je n'arrive pas à dormir. Je n'ai pas faim non plus. J'ai l'estomac noué en permanence, et l'impression que je vais vomir dès que j'avalerais quelque chose. Je bois seulement. Je veux arrêter, mais je n'y arrive pas. Je veux manger, mais j'ai peur. Je veux dormir, mais je n'y arrive pas. Xavier, s'il te plaît... Aide-moi... Aide-moi... Je ne veux pas continuer. Je veux retrouver notre complicité d'antan... S'il te plaît...

 (T/p)                   

A peine sa lecture terminée, que le rouquin s'était précipité dans la chambre de (t/p). Il avait ouvert la chambre à la volée, effrayant au passage (t/p) qui cacha rapidement ses avant-bras comme elle le put.

« Xa-Xavier ?! Mais qu'est ce que tu fais là ?! fit la (c/c) en se remettant de sa frayeur.

— Retrouvons notre complicité. Je veux t'aider. J'ai lu ta lettre. »

Après ces paroles, le rouge s'approcha d'elle, agrippa doucement l'un des bras de (t/p) et le tourna délicatement de manière à voir la face interne de celui-ci. Son coeur sembla rater un battement. Tu l'avais vraiment fais... Un instant, il avait eu l'espoir que ce ne soit pas vrai... Alors que tu n'avais toujours rien dis, il reprit la parole.

« Viens, je vais soigner ça. Je suppose que tu n'as pas désinfecté les plaies... »

Il prit ta main et te fis te lever doucement. Il t'entraîna vers la pièce qui faisait office d'infirmerie, et te fis t'asseoir. Il chercha ensuite du désinfectant. Il en trouva rapidement, et le prit, ainsi qu'une petite rondelle de ouat. Tu n'avais toujours pas parlé, plongée dans une sorte de mutisme.

« Je suis désolé, ça risque de picoter... »

Tu te contentas de hocher la tête pour dire que tu étais prête. Xavier commença à désinfecter les cicatrices les plus récentes qui ne s'étaient pas encore totalement refermées. Aussitôt après, il essuyait délicatement le surplus de liquide avec la ouat. Après, il te ramena dans ta chambre, et commença à parler avec toi des différentes options pour arrêter de te mutiler.

Aujourd'hui, 4 ans se sont écoulés. De cette mauvaise période ne subsiste que quelques cicatrices très discrètes. En faisant ça, tu t'es marquée à vie, et c'est aussi la preuve que tu as réussi à t'en sortir. Depuis, plus aucune lame n'a glissé sur une quelconque partie de ton corps, et Xavier est resté ton confident. Votre lien est très puissant. Et votre relation proche d'une de type frère-soeur. Vous êtes comme un aimant et un bout de métal. Et beaucoup jalousent cette belle relation... Mais vous vous en fichez. Depuis cet incident, plus jamais tu n'as caché quelque chose au rouquin.

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ouais alors j'avoue, cet os date d'il y a deux ans, donc y'a très certainement des clichés ;-; mais bref, j'espère qu'il vous a quand même plu ^^

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ouais alors j'avoue, cet os date d'il y a deux ans, donc y'a très certainement des clichés ;-; mais bref, j'espère qu'il vous a quand même plu ^^

see you later uwu

ᵒˢ ᵇᵒᵒᵏ ✍ [commandes fermées]Where stories live. Discover now