Mécanique

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J'ai crée ce texte à partir du film d'animation "Jack et la mécanique du cœur" et d'une scène que je trouve juste magnifique. Pour ceux et celles qui n'ont jamais vu ce film je vous le conseille, il est vraiment magnifique et très poétique. Sur ce place à mon texte qui j'espère vous plaira !

Une montagne enneigé, neige blanche immaculée où rien ne pousse à part un arbre. Arbre qui se fond dans le blanc environnant pourtant...

Une tache rouge, écarlate tel du sang sur la peau. Tache rouge qui se révèle être une jeune femme, petite espagnole à la joue décorée d'une étoile. Robe de pétales rouges, lèvres fines mais pourtant si parfaites, cheveux noirs d'ébènes attachés en chignon et couronnés d'une rose et de ses feuilles. Petit être léger, tellement léger qu'il peut s'envoler à la moindre brise, petit bout de femme idéale répondant au doux nom de miss Acacia. Même ses yeux sont magnifiques, yeux d'ébène à demi aveugles. Pourtant elle ne porte pas de lunette, ses belles lunettes rouges évoquant des fleurs qui lui donnent une tête d'allumette, d'une flamme à lunette. Elle est si différente de son compagnon. Brun, un visage commun, des vêtements noirs et une veste en queue de pie évoquant un croquemort. Trucage humain qui voudrait être considéré comme un vrai homme, un humain sans trucages sans ce cœur en horloge mécanique qui rouillé par le froid et l'amour a gelé le faisant mourir à petits feu.

Une par une des billes de larmes gelées glissent sur les joues de l'espagnole, l'Andalouse avant de finir leur course dans les engrenages rouillés de son bien aimé Jack. Une par une elles font repartir ce cœur qui refuse d'être remonté à coup de clés. Calmement, doucement l'homme au cœur d'horloge se redresse pour finir par atteindre les lèvres de sa douce... Union enfin tant attendue de ces deux êtres, parfaite, mortelle... La fin d'un voyage qui part d'Édimbourg avec un arrêt à Grenade pour revenir à son point de départ. Dernier baiser qui stoppe définitivement le tic tac des aiguilles, laissant l'homme enfin libéré de ce cœur si détesté s'élever parmi les flocons en laissant sa danseuse espagnole... Enfin libéré de cette mécanique, la mécanique du cœur...

Petit recueil de nouvellesWhere stories live. Discover now