Hey, je ne sais pas trop si j'dois m'excuser d'être si peu ponctuel dans notre petite correspondance... Après tout je ne peux pas t'écrire tout les jours, même si j'ai la certitude profonde que chaque jour amène une réflexion qui vaut la peine d'être inscrite quelque part.
Pour qui? Je ne sais pas, je ne te voue pas à la célébrité p'tit carnet, je griffonne pour moi, pour ne pas oublier pourquoi je vis, sûrement.
J'étais en déplacement, pas bien loin mais assez pour me sentir étranger en terre inconnue. Quand on a plus aucun repère, qu'on soit à une heure de chez soi ou à l'autre bout de la Terre, c'est la même sensation que je qualifierai presque de grisante d'avancer en eau trouble et de cartographier petit à petit le lieu dans lequel on évolue.
Ne te méprends pas ce n'est pas un déplacement que les gens classifieraient d'important, même si à mon sens il a tout autant d'importance qu'un entretien d'embauche ou un rendez-vous médical.
J'ai été à la plage. Oui, comme le font les gens de tout les jours en vacances. Je ne me prétend pas différent de quiconque, je suis juste moi et ça me plaît comme ça. Donc je me suis assis sur le sable, j'y ai enfoncé mes pieds parce qu'il était doux et chaud.
Et j'ai observé le ciel et la mer, étendues bleutées presque indissociables sans la ligne d'horizon, cette limite à mon regard qui n'a pourtant pas de limites, libre.
VOUS LISEZ
Le Journal De Celui Qui Voulait Vivre
RandomArrêter d'être spectateur de ma vie, Reprendre à zéro, Ne plus regarder par habitude Pour voir le monde d'un œil nouveau Sans que quiconque ne conditionne ma vision des choses, Je crois que c'est un peu mon but, Vivre à nouveau, tout simplement, Dan...
