Ataraxie

Chapitre 1: L'indique

Elle fit apparaître des bandages avec ses pouvoirs, puis les lui tendis.

« - Qu'est-ce que tu fais ? Ici c'est chacun pour sa pomme. Dit-il le visage inquiet.

- Je sais. Mais j'suis pas du genre à suivre les rêgles. Prend ce que j'te donne et fait pas d'histoire. »

L'homme récupéra le bandage qu'elle lui tendait. Sans attendre elle retourna dans l'allée principale qui grouillait de différents marchants. Ils étalaient leurs marchandises à même le sol. Certains vendaient des boites de conserve vides et des vêtements troués tandis que d'autres s'attelaient à réaliser des galettes de boues.

« [i]Après la grande catastrophe provoquée par les Zériums, le monde s'est éffondré. Et la seule raison de ce malheur constant n'est d'autre que les Ataras, pensait-elle[/i]»

A l'horizon on apercevait un Zérium. Une gigantesque racine, imposante à sa base et s'affinant au fur et à mesure qu'elle se dirigeait vers le ciel. Elle était si haute, qu'il était difficile de distinguer son sommet.

La jeune femme s'agenouilla pour demander son chemin à l'un des marchants. Celui-ci lui indiqua du doigt le ruelle  à emprunter. Pour le récompenser, elle lui donna discrètement une boite de conserve d'haricot vert. Le marchant écarquilla ses yeux de surprise.

Quelques instants plus tard, elle arriva non loin de l'entrée menant au métro. Afin de rester discrète, elle s'appuya contre le mur en tôle d'une maison afin d'observer les allées et venues. Elle y remarqua deux gardes qui semblaient vérifier une sorte de collier, faisant office de laissé passé. Au même moment, dans sa ruelle un homme un peu éméché par l'alcool passait avec un collier similaire. La vue du collier fit tilte dans son esprit. Sans attendre elle essaya d'attirer son attention :

« Pssst ! »

L'homme en question se tourna et observa dans une autre ruelle la jeune femme à la couleur des îles. Celle-ci lui montra délicatement le début de son string puis lui fit des signes de la main afin qu'il vienne en sa direction. L'homme regarda l'entrée du sous sol, puis de nouveau la ruelle. Mais à son grand désarroi elle avait déjà disparue.

« - Eh ! Attend moi ma pt'ite dame. Tu seras pas déçu. Dit-il d'un air sûr. On m'appel paupauole d'acier dans le coin ! »

Impatiemment, il se dirigea en titubant dans la ruelle. A sa grande surprise il tomba dans un cul de sac.

« Hé t'es ou ? c'est pas drôuule ton jeu ! dit-il sur un ton énervé. Montre toi que je te prenne! »

Soudainement elle apparue derrière son dos.

«- Tss, la seule chose que tu va prendre...

- Ah te vouala petite coquin...dit-il en se retournant avec un large sourire.

- C'est mon poing dans ta face sale porc.»

Il se prit une droite qui l'envoya valser au sol. Pendant qu'il était inconscient ,elle récupéra son collier, l'enfila à son cou et se dirigea vers l'entrée menant au sous sol. Afin de rentrer plus facilement, elle décida de se mêler à un groupe de personne qui arrivaient au même moment.

Une fois devant l'entrée elle présenta son collier. L'un des gardes d'un bon mètre quatre-vingt-dix la regarda d'un air suspicieux. De façon inattendu, l'un des hommes du groupe pris la parole :

« C'est bon t'inquiête, elle est avec moi. »

Le garde regarda l'homme en question. Celui-ci possédait des cheveux court d'une couleur bleu, ainsi qu'un physique athlétique. Après l'avoir jaugé, il fit signe à la jeune femme de rentrer.

Tandis qu'ils descendaient les escaliers côte à côte, elle s'arrêta soudainement. Dans son menteau elle tenait solidement son chakram. L'homme s'arrêta quelque marche plus loin.

« - Pourquoi tu m'as aidé ? dit-elle d'un air suspicieux.

- Qui aurait cru qu'un jour j'aurais croisé la célèbre Anna sur ma route.

- ...

- Je t'ai vu dans la ruelle subtiliser le collier à cet homme. A la base c'était ma proie. Par ta faute j'ai du vite me débrouiller pour en trouver un autre. »

Il se tourna vers Anna tout en se tenant la tête de la main droite.

«Et puis entre chasseur de prime on doit se serrer le coude non ? Au fait, je m'appel John ench...

- Je m'en fiche. Tu va tout faire foiré là. Répliqua Anna. Tu sais très bien que le métier de chasseur de prime de veut rien dire. Nous sommes autant chasser que ces enflures. Tu prends un énorme risque de te promener à découvert dans ce genre de coin.»

Sur le mur du sous sol apparaissait une affiche d'Anna avec en dessous marqué 200 troques. John pris un visage un peu plus sérieux.

« - Je le sais bien. D'ailleurs j'aurais très bien pu te traquer toi aussi. Mais malheureusement je n'ai pas encore le niveau pour t'affronter.

Par contre, si nous sommes tous les deux ici c'est que l'on chasse le même bougre. Je préfère t'avertir, je ne te laisserais pas piquer ma proie. Il me faut cette prime. Sur ce, je te souhaite bonne chance et que le meilleur gagne. »

John s'en alla en lui faisant signe de la main. Anna attendit quelques secondes, fit disparaître son chakram puis continua de descendre les escaliers. Elle arriva  dans l'ancien hall d'un métro. Au milieu de cette salle avait été construit une arène de fortune entourée de grillages en fer. Des gens agglutinés contre la séparation métallique manifestaient toute leur excitation. Au milieux du ring, un commentateur haranguait la foule à la force de sa voix.

« Aujourd'hui, dans l'underdog stadium nous allons assister à une rencontre titanesque! A droite, Eeeeyzooor le mangeur de cadaaaavre ! A la fin de chaque combat il ne laisse aucune miette ! Et à notre gauche, Deyns le broyeur d'os ! Aucun de ses combats n'a durées plus de vingt minutes. Car au bout de ce laps de temps ses coups de poing mortels avaient déjà broyer tous les os de ses opposants »

Eyzor était un grand gaillard de deux mètres, musclé et possédant une dentition en fer pointu. Son homologue, quant-à lui n'avait rien à lui envier. De taille similaire et le crane chauve, il possédait d'énorme chaînes en fer autour de chaque bras.

« Deux combattants exceptionnels pour un prize pool exceptionnel de dix boites de conserve. Oui messieurs vous avez bien entendu ! Dix boites de conserve en jeu ce soir! Que le combat commence !  »

Anna marchait à travers la foule tout en scrutant scrupuleusement chaques visages. Tandis que les deux combattants s'affrontaient dans une lutte violente et acharnée, Anna remarqua un homme  installé confortablement dans un fauteuil en cuire.  Son style dénotait avec l'ensemble de la scène. Coupe à l'iroquoise tieinté de rose, vêtu de la tête au pied de vêmements en jean et le physique imposant, Il regardait attentivement le combat. Il était entouré de deux gardes, tous deux munient de fusils magiques. Par chance, il s'agissait de l'homme qu'elle recherchait. Contente elle esquissa un sourire maîtrisé et dit :

«Te voilà.»

Fin.

Mot de l'auteur : " Alors oui, vous l'avez remarqué,  je suis nul en orthographe mais j'adore écrire des histoires. Quel paradoxe !! Cela ne m'empêche pas pour autant de vouloir partager avec vous mes histoires mais aussi d'avoir vos retours.

Vous pouvez me faire toutes les remarques que vous voulez tant que s'est constructif. Ainsi si tu as une idée d'amélioration, sur les dialogues, le déroulement de la scène, une incompréhension , ou que tu veux juste me dire que tu kiff trop, je suis ouvert  à tout :)

Mon rythme d'écriture est d'une chapitre toutes les deux semaines quand j'ai l'inspiration et le temps. mdr :)

A très bientôt !