Chapitre 40 .

17.7K 1.1K 189
                                    

40 .

Point de vue Marina .

Je me lève difficilement, posant mes pieds sur le parquet glaciale tout en fermant les yeux quelques secondes pour dormir encore une microseconde.

Après avoir passé une journée à ne rien suivre à l'école, Cameron passe me chercher. J'entend de la musique mexicaine jusque dans ma classe.

- Vous savez que vous me faites remarquer?

- Bien sur qu'on le sait.

En plus de ça, Carlos se met à se tortiller dans tous les sens.

Arrivés à l'hôpital, l'ambiance redescend.
Cameron balance son sac à dos par terre, Carlos prend ta main pour taper son poing contre le tiens, quant à moi, je m'assois directement dans le fauteuil à côté de ton lit, sans faire de bruit.

Je sors une bouteille d'eau de mon sac, en propose aux garçons avant d'en boire une gorgée.

- Et moi tu me proposes pas?

J'avale de travers et risque de m'étouffer.

Nos trois regard se sont posés sur Meven, il me regardait du coin de l'œil.

Aucun de nous n'osait bouger.
Nous ne nous étions pas préparés à cette éventuelle option.

- Je suis vraiment désolé Marina..

Il tend son bras vers moi.

Je le regarde faire, jette un coup d'œil à Cameron et Carlos qui se sont redressés sur leur chaise, puis fixe la main de Meven.

- Tu es devenu super maigre, tu ne manges plus? Il faut que je t'emmène manger, comment tu fais pour tenir debo...-

Je me met à pleurer de joie.
Je pousse sa main et me jette sur lui. Je prend son visage entre mes mains et l'embrasse, peut être cent fois.

- Tu viens de te réveiller et ce n'est qu'à ma santé que tu penses , je ne t'aimerais jamais assez.

Il me resserre un peu plus fort contre lui.

Meven balance ensuite sa tête en arrière et cache son visage avec sa main.

- Je suis désolé Marina j'ai...

Il s'arrête et soupir.

- J'ai lu ton livre..

Je le laisse parler.

- Et .. je me suis détesté, je me déteste encore d'ailleurs, tout ce que tu as dû enduré, toi, ta famille, ma famille.. et toi aussi Carlos. Dit-il en posant un œil sur son meilleure ami.

- Tout ce qui compte c'est que tu sois là.

Je me tourne vers Carlos, qui semble être vraiment pressé de retrouver son pote. Je lui souris et lui laisse la place.

Comme un enfant, Carlos lui saute dessus, Meven se pli de douleur en rigolant.

- Calmos, chamaco.

- Tu m'as manqué, hermano.

Meven l'entoure de ses bras et lui fais une clé de bras.

Cameron se lève à son tour tandis que j'appelle mes parents pour leur dire de venir.

Meven ne sait pas trop comment se comporter avec mon frère, il lui tend la main. Cameron lui donne un coup et le prend sauvagement dans ses bras.

- Tu es mon frère à moi aussi maintenant.

Après une demi-heure de retrouvaille, la tête de ma mère apparaît dans le coin de la porte.
En voyant Meven, elle porte sa main à sa bouche et ses yeux se mettent à briller.

Je tire Cameron par le bras pour laisser à Meven l'intimité dont il a besoin avec sa mère.

Celle-ci, plus petite que ma mère, fait son apparition timidement. Elle ouvre grand les yeux en voyant son fils réveillé.

- ¡Mi hijo!

Elle court dans ses bras et pour la première fois de ma vie je vois Meven pleurer.

Ma famille et moi les laissons tous les deux, Carlos ne peut s'empêcher de courir partout dans le couloir pour exprimer sa joie.

Après une bonne heure, la mère à Meven nous invite à entrer.
Mon père vient s'assoir au pied de son lit.

- Je voulais te dire que je suis désolé, mon garçon.

- De quoi vous excusez-vous?

- De tout. De vraiment tout. Je suis énormément heureux que tu ailles mieux.

En rêve , c'est mieux.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant