Marie, 14 ans, est seule. Elle est orpheline, sous la garde d'une directrice puissante, manipulatrice et violente.
Un jour, de nouvelles personnes, célèbres, vivant une vie de stars débarqueront dans sa vie et dans son orphelinat.
À partir de là, to...
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"C'est l'instinct qui, pressentant la menace d'une perte si immense et si irrévocable, fait que l'esprit se rebelle quand il en prend la mesure." -Into the wild
Aïe. C'était le premier mot qui me venait à l'esprit. Même sans bouger, une abominable douleur me transperçait le corps.
...: Vous croyez qu'elle est morte?
...: Franchement Harry, t'en as pas marre de raconter des conneries?
...: Louis, calme toi s'il te plaît. Et Harry, non, elle n'est pas morte. Elle s'est seulement évanouie à cause de la perte de sang.
Perte de sang? C'est quoi ces bêtises? Depuis quand je perds du sang moi?
Harry: Désolé, je stresse. Je lui ai parlé méga méchamment quand même.
Zayn: Arrête. Peut-être que tu lui as parlé froidement mais elle est quand même très susceptible.
Harry: N'empêche que je me sens coupable et...
Moi: Harry, arrête de gémir, tu me fais mal au crâne.
Oui, j'avais parlé parce que leurs voix me vrillaient les oreilles. J'ouvris les yeux et me redressai, luttant contre la douleur.
Je m'assis en tailleur et regardai autour de moi. Je remarquai que j'étais de retour dans la chambre des garçons, donc rien de nouveau à voir.
Zayn: Attention, fait gaffe.
Son ton était glaçant. Tellement froid que même les Inuits auraient frissonné en l'entendant parler. Je détournai mon regard de lui pour tenter de trouver une once de gentillesse dans les yeux des autres.
En vain.
Tous avaient dans leurs yeux un mélange de haine, de dégoût, mais aussi de culpabilité.
J'émis un léger mouvement de recul en croisant tous ces regards haineux. Je ne comprenais pas ce qu'ils leurs arrivaient. Pourquoi me regardaient-ils comme ça?
Moi: Je peux savoir ce qu'il se passe?
Liam: C'est aussi la question que l'on se pose, figure toi.
Moi: Je comprends pas là. Il vous arrive quoi?
Zayn saisit soudainement mon poignet et remonta brutalement ma manche, laissant entrevoir mon poignet fraichement bandé.
Moi: Je peux savoir ce qu'il vous prend?
J'avais conscience de me répéter, mais je ne comprenais pas leur comportement soudain. Et surtout, j'avais peur. Comment avaient-ils découvert que je me mutilais?
