CHAPITRE 11 Le loup

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Depuis le cours de DCFM, Cassandra n'était plus la même. Renfermée, solitaire, et sombre, elle parlait à peine à Harry, Ron et hermione.
Elle mangeait avec eux, mais disparaissait dès qu'elle avait fini. Elle faisait ses devoirs avec Hermione, mais le coeur n'y était pas, et c'est finalement Hermione qui les lui faisait.
Au bout d'une semaine, Harry n'en pouvait plus.
Après le déjeuner, le dimanche suivant, lorsque Cassandra se leva, il la retint.
- Attends Cassy,
- Laisse moi Harry.
- Mais, tu peux pas continuer comme ça. Parle nous. On est tes amis.
- Je sais, mais...Vous pouvez pas m'aider.
- Dis nous au moins ce qui ne va pas.
- Je peux pas.
Et elle s'enfuit. Lorsque Harry voulut la suivre, il sentit une onde bienveillante l'entourer, il voulut avancer, mais il ne parvenait pas à faire un pas.
- Harry, qu'est ce que tu fais ? Demanda Ron.
- Vélia. Murmura t'il. Elle m'empêche d'avancer.
- Merde. A quoi elle joue ? Grogna Ron, tout ce qu'on veut, nous, c'est l'aider.
- Je sais, mais, on ne peut pas l'aider, si elle ne le veut pas. Dit Harry.
- Tu  devrais peut être le dire à Sirius. Dit Hermione.
- Je vais attendre un peu, elle va peut être se calmer.

Cassandra sortit dans le parc. L'air frais la fit frissonner.
- Cassandra, appela Vélia, si tu continues à les repousser, tu te retrouveras toute seule, comme avant.
- Je sais. Répondit Cassandra. Mais, il ne peuvent pas comprendre.
- Ça c'est sûr. Moi je vis dans ta tête, et je ne comprends pas ce qui t'arrive.
- Ça c'est parce que tu n'es pas humaine.
- OK,  je veux bien, mais je comprends pas ce qui t'inquiète. Tes parents vont bien, je veille sur eux, il ne leur arrivera rien.
- Il va se passer quelque chose. Je le sens. Je peux pas te dire pourquoi, mais je le sens. Il va se produire une catastrophe.
- D'habitude, c'est moi, qui ait ce genre de prémonitions.
- Oui, ben là, c'est moi.
- Ça va t'énerve pas.

Elle marchait vite, comme un automate, sans faire attention ou elle  allait, et s'aperçut tout à coup, qu'elle était entrée, dans la forêt interdite.
- Merde ! Qu'est ce que je fous là ?
- Comment veux tu que je le sache ? C'est toi qui marche. Répliqua Velia
- Je sais, mais, il ne faut pas rester là,
- Pourquoi, tu as peur ? Demanda Vélia.
- Non, mais....il est peut être là.
- Qui, Black ?
- Qui d'autre ? Répondit Cassandra.
- Tu as peur de lui ?
- Non, mais j'ai pas envie de le croiser.
- Pourquoi ?
- Parce que je serais obligé, de lui faire du mal, et....je ne veux pas.
- Pourquoi ?
-  parce que c'est son frère, imbécile.

Elle fit demi tour, et commença à avancer lorsqu'elle s'arrêta net.
- Tu as entendu ça ? Dit Cassandra.
- quoi ?
- La, ce bruit
- Un animal.
- Je sais pas. Je vais voir.
- OK, comme tu veux. De toute façon, je n'ai pas d'autre choix que de te suivre.

Elle marcha en direction du bruit, butant sur les racines, et s'accrochant aux ronces. Des grognements,  retentissaient.
- On dirait des chiens qui grognent.  Fit remarquer Cassandra.
- Qu'est ce qu'un chien, ferait dans cette forêt ? Demanda Vélia.
- Aucune idée.

Elles continuèrent à approcher, et s'arrêtèrent net.
Cinq coyotes, se tenaient devant elle, ils grognaient méchamment, mais ils  leur tournait le dos, trop occupés, par la proie qu'ils avait acculé, et qui grognait d'un air menaçant.
- Hé, vous. Dégagez ! S'écria Cassandra.
Les coyotes se retounèrent et découvrirent leurs crocs menaçants.
Cassandra avança lentement, la main tendue. Les coyotes  continuèrent  à grogner. Vélia leur  envoya alors une onde de douceur, apaisante, et ils gémirent  doucement, avant de s'enfuir..
- Pffff, ils étaient  impressionnants, ceux là, dit Vélia. Tu as vu la taille de leurs  crocs ?
- Me dit pas qu'il t'ont fait peur.
-  Tu veux rire ?  moi, j'aurais peur d'un coyote ? Pour qui tu me prends ? Je suis une fury.

Cassandra s'approcha de l'animal, qui était pris dans un enchevêtrement de ronces et de branches.
- Ça alors, s'écria t'elle, c'est un loup.  Il est énorme ! Je n'en avais jamais vu, d'aussi gros.
- Il a l'air mal en point, fit remarquer Vélia.
Une énorme  geule noire, aux babines retroussées, hérissées d'impressionnants crocs jaunes  émergeait des broussailles. Le loup était entièrement noir, il ne bougeait presque plus.
Lorsque Cassandra  tenta de le dégager, il s'agita faiblement.
- S'il continue à se débattre, il va s'épuiser et s'esquinter encore plus. Fit remarquer vélia.
Elle n'avait pas tord.
- Tu peux essayer de le calmer ? Demanda Cassandra, en avançant sa main, sur l'animal blessé. Vélia envoya les ondes rassurantes, dont elle se servait pour calmer les animaux menaçants ou affolés, mais le loup, se débattit de plus belle, découvrant ses crocs jaunes.
- Ça alors ! S'écria Vélia. Ça ne marche pas, sur lui.
- Oui, c'est bizarre, ça a toujours fonctionné sur les autres. Bon, attends, j'ai une idée.
Cassandra sortit sa baguette.
- Pétrificus Totalus.
Le loup était à présent incapable de bouger. Totalement pétrifié.
- Hermione à bien fait de m'apprendre ce maléfice.

Cassandra Fletcher Black  tome 5  Le Prisonnier D'AzkabanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant