Seule face à elle même

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Chapitre 1

Elle n'en pouvait plus.

Elle n'en pouvait plus de ce monde qui semblait ne pas vouloir d'elle pour une raison qu'autrefois, elle ignorait .

Elle avait 16 ans, était au lycée,avait des amis,une famille,une maison et malgré cela elle n'était pas heureuse. Pourtant tout était là pour qu'elle soit. Elle était prête à laisser tomber tout ce qu'elle avait pour avoir ce qu'elle voulait. Mais que voulait elle? Quelle était le problème? Pourquoi n'était elle pas heureuse? Personne ne le savait. Personne ne le savait à part elle. Ni même les personnes les plus proches d'elle; bien qu'elle n'en avait pas vraiment vu qu'elle était ici, à se lamenter.

Cela débuta en primaire où la solitude la hantait déjà, où elle éprouvait déjà cette effroyable sensation d'abandon beaucoup trop adulte pour son si jeune âge. Autour d'elle chaque enfant de chaque petit centimètre carré de l'école était heureux , rigolait, s'amusait ou du moins en avait l'air. De plus, cette jeune fille qu'elle était autrefois était excessivement timide ce qui ne lui facilitait absolument pas la tache. D'ailleurs qu'elle aie été timide ou non cela n'aurait strictement rien changer à la donne comme elle ne faisait aucun effort et avait beaucoup trop peur des gens qui l'entourait.

Les années passèrent...passèrent...et..

Elle était déjà au collège, et cette idée ravissait ses parents qui se disaient qu'elle était enfin devenue grande et qu'elle allait pouvoir devenir autonome. Ils faisaient des discours et des discours sur le fait qu'être au collège était absolument génial et que c'était les années où l'on rencontrons nos vrais amis. Des salades. Elle, elle n'en voulait pour rien au monde de ce foutu collège. Comme cette jeune fille dont je vous parle est dotée d'une maturité plus importante que les autres du fait qu'elle a eu de longues, longues années où elle a pu observer comment fonctionnaient les esprits des "êtres humains" ( car c'est comme cela qu'elle les appelle en vu de leur non attachement pour eux), elle savait que ces êtres vivants là deviendraient encore plus arrogants du fait qu'une certaine fierté se mettant en place à cet age d'adolescence.

...elle n'en pouvait plus...mais un semblant de beau jour était enfin ou peut-être pas arrivé...

Dernière année de collège, un jour pourtant comme les autres comme les autres , un jour où il y avait cette même garce qui se croyait plus haute que les autres qui la regardait tout en jugeant son style vestimentaire ( je vous épargne le sien), une jeune fille toute simple n'ayant l'air ni trop méchante ni trop gentille qui vint s'asseoir à coté d'elle un livre à la main, puis elle se mit à ouvrir sa bouche et la regarda dans les yeux puis lui dit : " il est sympa ce livre, tu devrais le lire vraiment". Il était inscrit "tu n'es pas seule" . La demoiselle esquissa un sourire puis s'en alla, non pas comme toutes ces personnes la laissant tomber dans la plus grande des lâchetés mais dans la plus grande douceur qui soit . Ce simple petit geste suffisait à la submerger d'un sentiment qu'elle n'arrivait point à décrire...C'était en réalité de la joie, de la vraie.

Une lueur d'espoir était venue la rencontrer...



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