Moi : je sais tout ça. Mais pour le moment j'arrive pas. Peut-être quand je l'aurai en face de moi.

Lui : on sait toi comme moi que vous deux c'est pas fini et ça se finira pas comme ça. Vous avez vécu tellement de chose depuis que vous êtes ensemble, le mariage, la mort de ton père, Melissa.. et malgré ça, vous avez réussi à aller de l'avant. Yanis depuis qu'il t'a dans sa vie c'est un autre mec et tu le vois bien. Tout le monde l'a vu que ce soit ses parents et les potes qu'il a lâché pour toi. Si tu le lâches c'est mort pour lui il va recommencer ses bails voir plus...

Moi :  tu vas le défendre corps et âme ?

Lui : c'est mon frère, il a tellement fait pour moi je lui dois bien ça.

Moi : t'es un vrai pote toi.

Lui : je le vois demain, je lui dis quoi?

Moi : que ça va.

Lui : qu'il a une femme qui l'attend?

Moi : abuse pas non plus. Juste que je vais bien.

Lui : ça marche. Il est où mon petit là?

Moi : Yazhid? Il est chez les parents de Yanis. Depuis que Yanis est en prison, ils s'accrochent grave à leur petit fils.

Lui : c'est normal. Avec ta mère et tes frères c'est toujours tendu?

Moi : depuis qu'ils ont appris pour Yanis en vrai j'évite grave d'y aller. Mes frères ils sont heureux en mode je te l'avais dis. Et ma mère bah elle se fait monté le cerveau par eux.

Lui : c'est des bouffons tes frères.

Moi : en même temps ils ont leur avis je respecte. Mais comment tu veux qu'après ça je me comporte avec eux?

Lui : leur avis, ils le connaissent pour dire tout ça de lui? Tu leur a dit que t'es enceinte ?

Moi : non pas encore, j'attends d'aller voir Yanis et je vais leur dire. De toute façon je savais qu'en restant marié à Yanis alors qu'il a mis enceinte Mélissa et en plus de ça élevé son fils ça allait faire des problèmes. Pour mes frères je suis juste la conne de service et ma mère elle est entre nous quoi. Mais je sais qu'au fond, elle me soutient.

Lui : la famille y'a rien de plus important. Va les voir, discute avec eux et arrêter toutes ses tensions, w'Allah ça en vaut pas le coup.

Moi : ouais je sais bien tout ça.

Lui : et avec les parents de Yanis ça va?

Moi : y'a grave de la gêne, genre je sais y'a de la rancoeur, je vais pas voir leur fils, je parle pas de lui. Surtout avec Yasmine, on se parle pas. Bonjour, au revoir quoi.

Lui : je vais lui parlé tqt.

Moi : non non, c'est bien comme ça. Si elle arrive pas à faire la part des choses tant pis pour elle.

Lui : tqt tout va s'arranger. Le plus important c'est toi et la santé du bébé.

Moi : Yazhid et le bébé c'est le plus important pour moi. Le reste c'est des futilités. Il va bien sinon lui?

Lui : tu le connais, il fait le fier. C'est dur mais il admettra pas.

Moi : ouais je vois..
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Mercredi, je me suis réveillée avec une boule au ventre. J'allais voir Yanis aujourd'hui après presque 2 mois sans l'avoir vu. Je me suis levée il était 11h, je me tapée des grasses mat depuis que je ne travaillais plus au bureau mais à la maison, j'ai déjeuné et je me suis préparée. J'avais des grosses cernes du coup je me suis maquillée et habillée. ( c'était pas pour Yanis hein)

A 13h j'étais prêt,  j'ai pris la route direction la maison d'arrêt. J'ai roulé pendant presque une heure. Une fois arrivé là bas, j'avais trop envie de faire demi-tour. J'avais pris les clichés de ma première échographie pour les donner à Yanis.

J'arrive devant la porte, j'entre. Je me présente, on m'accueille, on m'explique un peu le règlement et tout et on m'amène dans une pièce. Je regarde autour de moi, je me sentais pas bien enfermée entre ses 4 murs alors que je ne suis pas du tout claustrophobe.

10 minutes après, la porte s'ouvre. C'est le gardien accompagné de.. Yanis.

Le gardien : vous avez 1h. - dit-il avant de partir -

Yanis était là devant moi, franchement il avait bonne mine. Il n'avait pas l'air si fatigué que ça. Lui qui n'aimait pas avoir beaucoup de cheveux, il avait les cheveux qui avaient poussés. Une petite coupe de cheveux qui lui donnait un petit charme en plus avec sa barbe pas rasé. Il était encore plus beau.

J'avais tout les sentiments qui se mélangeaient. La colère, la haine, la joie de le voir, l'amour.

Il était surpris de me voir. Je me lève et il s'avance vers moi.

«  Ne t'en fais pas Baba, je te rendrai fier »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant