Chapitre 1.

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Vendredi 7 avril -17h32

Après une semaine de voyage scolaire loin de chez moi chargé en émotions, je rentre enfin et dans 1h30 à lieu le bal de promo du lycée. J'ai attendu cet événement toute l'année, j'ai acheté ma robe depuis 2 mois et je me suis engagé avec lui pour tenir le bar de 23h à 00h, je ne peux donc pas me défiler, 0 excuse.
Après m'être douché et lavé soigneusement les cheveux, je me poste devant le miroir de ma salle de bain encore embué, je passe un coup avec ma serviette pour apercevoir mon reflet et j'attache celle-ci au niveau de ma poitrine. Je brosse mes longs cheveux châtains clairs encore mouillés et les sèches avec mon sèche-cheveux.
Une fois sec, je saute ensuite dans des sous-vêtements propres et dégage mon visage pour pouvoir me maquiller. Un maquillage simple pour les yeux, juste du mascara pour faire ressortir mes yeux verts d'ordinaire si discrets et un rouge à lèvre rouge pour la bouche que j'ai toujours adoré mettre pour les grandes occasions, qui, il faut l'avouer donne de l'assurance et du mystère.
Depuis que je suis petite, comme un rituel, à chaque repas chez mamie je lui piquais son rouge à lèvre rouge pour en mettre et en me regardant aujourd'hui dans le miroir, j'ai fait des progrès considérable dans l'application de celui-ci.
Mon maquillage achevé, j'enfile ma robe bleu roi à pois blanc, remonte la fermeture le long de ma colonne vertébrale et retourne dans la salle de bain achever ma coiffure. J'empoigne mon lisseur après avoir séparé mes cheveux à l'aide d'une pince et commence à boucler mes cheveux afin de finir ce look rétro.
Ding Dong
Merde ça doit être Lou, j'avais totalement zappé qu'elle passait me prendre.

- Hey Lou! Comment ça va? T'es splendide!
- Merci, il faut bien ça, c'est pas tous les jours qu'on a un bal de promo sur les années 50. Mais toi aussi t'es canon dis donc, quelqu'un à séduire?

J'étais jolie c'est vrai mais Lou ne savait pas de quoi elle parlait, je n'avais pas quelqu'un à séduire mais plutôt quelqu'un à faire regretter. Lou était une copine c'est vrai mais très loin d'en être une très bonne, on se parlait quand on se voyait dans la classe mais ça s'arrêtait là, elle savait que lui et moi c'était terminé mais je ne m'étais pas étalé sur le sujet.

- Je suis presque prête j'enfile mes collant et met mes chaussures à talons et on peut y aller.
-Dépêche parce qu'on est déjà à la bourre.
- Tu me connais, le retard c'est ma marque de fabrique.
- Oh que oui!

Je prends mes clefs et nous démarrons. Allez Amélia courage, tu vas y arriver.

HonoréWhere stories live. Discover now