Chapitre 3.

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Sur le chemain de ma maison, Foued conduisait. Moi, je délirais. Je ne cessais de pleurer. J'ai apperçus quelque larme couler des yeux de mon grand frère. Mais je ne voyais plus rien, mes larmes me brouillaient la vue.

Encore une foi j'étais livré à moi même.

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Ma maison était rempli, toute mes tantes, oncles, cousins, cousines, amies de la famille me prenaient dans leurs bras. Mais je n'avait qu'une envie les repousser, et m'isoler. Je ne supportais pas, sa me paraissé, faux. Les jours à suivrent furent les mêmes. Je ne mangais plus, je n'allais plus en cours.

Vint le jour de l'enterrement. Ce jour ou j'ai pris une grosse claque.

Le cimetière était rempli, mon père était enterré. Le Imam à lu des versets Coranique sur le défunt. Et petit à petit les gens partaient. Il ne restait que ma famille. Ma mère se pencha vers moi.
- On va partir ma fille.
- Je reste encore un peu.

Ils prirent donc tous la route. J'étais seul, face à cette tombe. Cette tombe ou était mon père.

- Baba, Je ne sais pas si tu m'entends. Mais tu me manques. J'ai besoin de toi, tu es mon repère. Sur qui je vais compter ? T'étais l'homme de ma vie et tu le resteras. T'avais pas le droit Baba. Tu comprends ? T'avais pas le droit !

Je me suis mise à violemment pleurer. En répetant ces mots "T'avais pas le droit ! Pourquoi tu m'as laisser? Pourquoi ? "

Je sens une main se poser sur mon épaule. C'était Foued.

- Je suis là moi. J't'abandonerai jamais princesse.
- Tu peux me laisser seul s'il plaît ?
- Ouais.

Je ne pleurais plus. Mais j'étais en pleine destruction.
- Nayla ?

Cette voie est venue me tirer de mes pensées. Kayna. Kayna ? Mon ancienne moitié, mais comme la plupart des amies elle à fini par disparaître. Je n'ai pas eu besoin de me retourner, j'ai reconnu sa voie.

- Nayla ?
- ...
- Nayla, je voulais m'excuser. Je suis dés..
- EST-CE QUE TU CROIS QUE C'EST LE MOMENT LA ? J'M'EN FOU MAIS CAPITALEMENT ! ALORS TES EXCUSES TU PEUX TE LES GARDER !

Elle s'est mise à pleurer.

- Je voulais juste te soutenir. Nayla je voulais simplement te relevé.
- J'ai eu besoin de personne pour tomber, alors j'aurais besoin de personne pour me relevé !

Elle finit par s'en aller. Quand la nuit commença à tomber, j'ai finit par m'en aller aussi. Arrivé chez moi c'était vide. Ma mère assise sur le canapé, le regard vide seul. Je monte pour voir s'il y a du monde. Chaqu'un dans sa chambre. Celle d'Amine entre ouverte. Il pleurait, je rentre.
- Amine ?

Il se retourne.
- Vient dans mes bras chéri.

Sans hésiter il saute dans mes bras.
- Baba dans sa tombe il doit me maudir ! J'l'ai déçu Nayla ! J'regrette trop ! Pourquoi ?! Il est partit faché contre moi c'est sa ?
- Mais nan chéri, c'est pas de ta faute et Papa il t'aime ! C'est pour sa qu'il crié ! Mais il ta pardonné. Je te le promet !

Il c'est mit à pleurer de plus belle. On était assis sur son lit, Mama monta nous rejoigna, Ainsi que Foued et Anissa. Tous les cinq à pleurer...

Finalement on se sépara.

Nayla : L'absence de ta présenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant