-XIV-

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Je regarde la porte menant à l'arrière de la maison et décide de m'y aventurer. De toute manière, j'ai le droit, tout ça ici m'appartient. Sans le vouloir mais je dois m'y faire. Je me lève et me dirige pour l'ouvrir. Arrivant dans mon arrière-cours je découvre des dalles de pierres rondes sur le sol montrant le chemin jusqu'au balcon. Des palmiers y font le tour. Un peu plus loin dans l'espace gazonnée se retrouve un grand hamac attachée entre deux sôles pleureurs. Une grande table est placé sur le balcon elle est entourée de fauteuils douillets noirs et gris. Des poutres de chênes sont placé au quatre coins de cette établissement pour soutenir le plafond en bois. À l'opposé il y a un lac d'où un pont a été construit pour pouvoir passez d'une extrémité a l'autre, bien que maintenant de l'autre côté des maisons ont été construites. Je vais m'asseoir sur la chaise longue située près du lac. Je peux sentir la fraîcheur de la matinée me caresser les joues, entendre les oiseaux chanter dans les arbres, entendre le courant attendrissant de l'eau ainsi que sentir l'odeur qui s'échappe des lilas voisins. À se moment je me sens presque libre, le calme m'aide a détendre la nervosité que j'ai accumulé. Je ferme les yeux. Je sais que ce moment est éphémère et je veux en profiter le plus possible. Pour pouvoir me rappeler de la brise du soleil. Pour pouvoir me rappeler de la sensation d'être la seule personne au monde.

J'entend la porte ouvrir se qui me ramène rapidement a la réalité, je me retourne pour voir la cause de ce dérangement subite. Dylan. Il était là beau comme un dieu affichant un grand sourire, comme toujours, accompagné d'un café. Il vient se placer sur la place libre a côté de moi.

-C'est une belle journée, Commence-t-il, toi ça va?

-T'as raison et oui ça va bien. Toi?

-Oh oui j'ai hâte de reprendre les entraînements avec toi c'est fou quand on y pense!

-Pourquoi?

-Eh bien c'est fou car ça fait tellement longtemps qu'on en a pas fait ensemble!

-Oui t'as raison.
Je me fit maintenant une réflexion. Il me semble étrange.. comme Donna hier. Il ne semble pas lui même mais je peux le voir c'est bien lui! Je crois que je commence a m'inquiéter pour rien. Ce dois n'être que ça.

-Alors, Me questionne Dylan, tu t'y fais de revenir ici? Ce n'ai pas trop différent ou étrange pour toi?

-Mmh et bien tout est rester pareille d'un sens mais de l'autre c'est comme si tout avaient changées d'endroit, de couleur et même de tempérament.

Dylan semble un peu perplexe.

- Je peux te dire qu'au moin je suis le même, Il commence a rire.

-Oui au moin..

-Tu es sûr que  tout va bien?

-Certaine.

Je me lève et me dirige vers l'entrée.

-Jess? Tu sais que tu peux tout me dire?

Je me contente de répondre que par un sourire en coin, ouvre la porte et me dirige vers ma chambre.

Cela fait maintenant 15 minutes que je suis là étendue sur mon lit fixant le plafond, les murs, les meubles.. je ne veux pas redescendre, j'ai juste le goût de rester seule. Dans mon cocon, de rester seule avec moi même. J'ai toujours eu de la difficulté à m'intégrer dans la société. Étant jeune, j'étais antisocial. Tout ceux qui me regardais n'osaient pas s'approcher. Pourquoi? Eh bien j'étais bien étrange comme gamine. Certains disaient que j'aimais voir les gens souffrir. D'autres disaient que je n'était qu'une fillette qu'on devait prendre en pitié. Pour moi, je n'étais que Jessie.

Je dû me rendormir car lorsque j'ouvris mes yeux je vis que le soleil fixait le Nord..

Le Don De L'OmbreWhere stories live. Discover now