✔️Hooligans o Die Mannschaft

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***Yu gonplei ste odon (Ton combat est fini).***

Mesut Özil

[Flashback – La veille, Liverpool]

Une fois par mois, je me rends à Liverpool...

Bien sûr, personne ne sait pourquoi dans mon entourage. Ni Josh, ni Timo, ni Toni...

Je prétexte une fille, plutôt mignonne que je n'ai pas oublié, à qui je rends visite 12 fois dans l'année. Mais non...

Je frappe à la porte et il vient m'ouvrir comme à chaque fois. Comme je ne le vois qu'une fois par mois c'est toujours la surprise de comment je vais le retrouver, dans quel état :

Aujourd'hui c'est maigre, triste et sal...

-Depuis combien de temps t'a pas foutu un pied dehors ?

-J't'emmerde l'immigré... Entre !

Je m'exécute et suis le jeune homme de 26 ans à l'intérieur de sa petite maison de campagne. Comme d'habitude, je laisse mes yeux trainés sur les cadres photos affichés au mur, couvert de poussière et de crase, comme le reste de sa baraque...

Toujours les même photo...

Je me laisse tomber sur le même fauteuil, il s'avachi sur son canapé et comme à chaque fois, sort deux bouteilles de whisky ignoble qu'on boit direct au goulot.

Je le détail pendant qu'il fouille sous sa table basse à la recherche de la bibine. Autrefois il avait été plutôt mignon...

Il y'a deux ans....

Mais là, avec sa grosse barbe et ses cheveux terne, sale, en peignoir il ressemblait à un malade échappé d'asile :

-Hum hum...

-Quoi encore Özil ?

-Ça t'arrive de sortir ? De voir du monde ?

Je sais bien que non ! C'est le genre de mec à tout commander sur internet et ne plus sortir de chez lui.

A ce que j'ai compris une fois en appelant sa mère, il n'y a qu'elle et moi avec qui il a encore des contacts humains :