[Terminée]
« « Histoire présentant sur la fin une relation homosexuel.
Quand Julian Draxler est appelé sur Londres pour soutenir son ex meilleur ami Joshua Kimmich, jamais il ne s'attendrait à vivre dans un autre monde....
Un monde où les jeunes...
*** Ce n'est pas de savoir que tu soutien tes amis qui compte, c'est d'avoir le soutien de tes amis...***
Julian Draxler
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Je retire mes écouteurs et ferme l'application Word sur mon Iphone dernier cris pendant que le train s'arrête en gare.
Je déteste prendre le tunnel sous la manche mais aujourd'hui je l'ai pris pour un but précis.
Sa lettre...
Comme quand on était encore là-bas, chez nous.
Une belle lettre écrite à la main, avec de nombreuses ratures et des tâches d'encre. Il savait que j'écrivais donc il m'écrivait de temps en temps, 3 fois à l'an.
Pour mon anniversaire (Je suis né le 20 septembre), pour Noël et tous les ans fin juin pour fêter nos fins d'année lycée.
Je m'appelle Julian Draxler, j'ai 25 ans et je suis allemand, natif de Gladbeck. J'ai terminé le lycée en 2011 et ensuite intégré une prestigieuse université française où j'ai appris pendant 5 ans le métier de journaliste.
Aujourd'hui je travaille pour « Grand Paris » depuis 3 ans maintenant, m'occupant de diverses rubriques.
Je vie dans un appartement avec vu sur les Champs Elysée avec ma compagne Camille ainsi que notre petit garçon de 1 an Lukas.
Et je viens de les abandonner le temps d'un week-end, après avoir reçu sa dernière lettre : Celle qu'il avait écrit hors des 3 annuelle, celle me disait qu'il avait besoin de moi à Londres.
Joshua Kimmich.
Mon meilleur ami. Malgré les années, la distance, celui qui le resterait toujours.
Joshua avait 23 ans, deux ans de moins que moi et était natif de Rottweil avant que ses parents ne déménagent dans ma jolie petite ville. Nous étions allés dans le même collège puis le même lycée et nous étions devenu ami.
La dernière fois que j'avais vu Joshua c'était le 21 mars 2016 quelques temps avant le début de l'Euro 2016.
Nous étions tous les deux dingues de Football.
Mais le football nous avait aussi rendu malheureux, surtout que ce 21 mars 2016 je me tenais dans une église de Dortmund, debout, avec Camille accroché à mon bras.
Le 18 mars 2016, Dortmund était en deuil après l'annonce du décès de Marco Reus le demi-frère de Joshua. Son souhait, respecté par ses parents, avait été de se faire enterrer dans la ville qui l'avait vu naître.
Même mère mais père différend.
Pourtant, Monsieur Kimmich avait élevé Marco comme s'il était son enfant, Marco ayant débarqué dans sa vie alors que le gosse n'avait que deux ans. Josh et Marco avaient 6 ans d'écart mais Marco n'avait jamais laissé tomber Josh jusqu'en 2009 où âgé de 20 ans, il avait quitté l'Allemagne avec deux de ses amis direction l'Angleterre.
A l'époque Marco avait dit à ses parents, et ça je le tenais de mon père qui était ami avec Monsieur Kimmich, qu'il partait pour les études mais c'était faux.
Marco avait quitté l'Allemagne car un de ses copains, une petite frappe de 21 ans avait eu divers soucis avec la justice si bien que c'était sois la taule où l'expulsion du pays.
Il avait choisi l'expulsion et entrainé deux gosses de 20 ans avec lui.
7 ans plus tard, Marco avait perdu la vie dans un stade de foot pendant un classico londonien : Arsenal-Chelsea.
Joshua avait été anéanti. Moi aussi.
Marco je l'avais connu brièvement entre le collège et le lycée et c'était un gars génial. Il ne méritait pas de mourir comme ça...
Pas à cause de ces putains de conneries d'Hooligans...
***
Je descends de mon train et m'allume une cigarette sur le quai de gare. Je souris en rangeant mon briquet dans ma poche. Celui que Camille m'avait offert pour nos 6 ans ensemble. Un briquet en argent gravé avec le logo du Paris Saint Germain, mon club de foot favoris.
Je relève la tête et soudain je l'aperçois. Blouson de cuir noir, cigarette au bec mais toujours avec ses cheveux blonds comme les blés et sa bouille de bébé. Joshua...
J'accélère le pas, cigarette coincée entre mes lèvres et arrivé à quelques mètres de lui je pose mon sac au sol et ouvre les bras en grand. Ça y'est, il m'a capté.
Ni une ni deux, Joshua court dans ma direction et me prend dans ses bras.
